Baume à lèvres vanille-coco-cacao
Sur ce nouveau blog dont le titre et le contenu me ravissent, … abracadabra… je suis devenue Veneziapetitpois, le nom de Venezia étant déjà pris. Un mix de mon pseudo internet avec le titre de mon blog Princesse au petit pois. (Je n'ai quand même pas osé Princesse Venezia… ).
La recette du baume vanille-coco-cacao, sans karité, semble minimaliste. Mais le résultat est particulièrement suave, et le produit très hydratant. C’est très facile à réaliser. Il faut juste préparer à l’avance l’huile à la vanille.
Préparation de l’huile à la vanille
Pour 30g d’huile:
25 g d’huile de jojoba, qui ne rancit pas et n’a pas d’odeur.
5g d’une autre huile choisie pour ses propriétés thérapeutiques, en veillant à en retenir une qui ne soit pas trop parfumée. Je prends de l’huile d’onagre, hydratante, anti-eczema, etc. .
1 baton de vanille coupé en morceaux et ouvert en deux. Outre ses vertus euphorisantes, la vanille aurait aussi, entre autres, des propriétés anti-bactériennes.
3 gouttes d’AOX Cos (anti oxydant). A défaut, un peu de vitamine E .
Placer le tout dans un flacon de verre, en essayant d’en trouver un qui corresponde au volume mis à macérer, la présence d’air accélèrant l’oxydation. Enfermer le flacon dans une poche de papier kraft pour éviter l’oxydation dûe à la lumière. L’hiver, le poser sur un radiateur. L’été, sur un rebord de fenètre. Filtrer au bout de trois semaines environ. J’utilise un filtre à café en maille nylon très très fine. L’odeur de la vanille doit être très nette.
Préparation du baume
Ma recette de base pour des baumes très onctueux:
3,5 parts de beurre ou d’huile solide (dans les pays tempérés, je compte l’huile de coco pour une huile solide car elle l’est à température ambiante).
3 parts d’huile liquide
1 part de cire d’abeille (pour de petites quantités, j’utilise de la cire en plaque, très fine et facile à couper).
Pour cette recette donc:
30g huile de coco
5g beurre de cacao (le bio que j’utilise sent vraiment le chocolat)
30g d’huile à la vanille
10g cire d’abeille.
Protéger le plan de travail d'une feuille de papier sulfurisé. Utiliser des ustensiles et des récipients stérilisés. Tout passer à l’alcool avant les manipulations et bien se laver les mains. Préparer à l'avance les récipients dans lesquels on versera les baumes.
Liquéfier l’huile de coco en plaçant le flacon au bain marie doux. Le secouer de temps en temps pour accélérer.
Dans un bol en pyrex (ou en acier, mon matériau préféré. L’acier, très conducteur, chauffe et refroidit très vite), placer la cire pesée et un soupçon d’huile de coco (pesée) qui facilite l’opération. Mettre le bol au bain marie. Démarrer à l’eau froide. Touiller régulièrement avec une baguette de porcelaine par exemple. Quand la cire a fondu, éteindre. Ajouter le beurre de cacao et touiller.
Comme j’ai une balance qui tare, j’ajoute au fur et à mesure les ingrédients dans le bol. Je les intégre dans l’ordre de leur point de fusion, du plus haut (la cire) au plus bas (l’huile à la vanille).
Si le beurre de cacao ne fond pas assez vite, rallumer le feu. Le tout est de chauffer le moins possible les ingrédients pour limiter l’oxydation. Rajouter l’huile de coco tiéde, puis l’huile à la vanille. On peut éventuellement la faire tiédir en posant le flacon dans un bol d’eau tiéde. Si elle est trop froide, le mélange fige très (trop) vite. Touiller s’il le faut avec un petit fouet.
Quand tout est mélangé, verser sans attendre dans les récipients. Après avoir versé, prendre la peine de tapoter chaque récipient sur le plan de travail pour éliminer les bulles d’air. Dés que le baume a figé, fermer les boites. Etiqueter.
Comme il y a un anti oxydant dans l’huile à la vanille, je n’ajoute rien. Je choisis des petits récipients qui ferment bien pour limiter (une fois de plus… ) l’oxydation.