Le savon des abeilles
Par atelierdemichele
Encore un savon?!
Vous en voulez? Oui?
Alors, voici le savon des abeilles avec du miel, de la cire d'abeille et du lait de chèvre.
J'ai testé une augmentation de la quantité de miel selon les indications de Loulou (mais je n'ai pas osé monter à 3/5% de cire) et ça a marché sans passer par la phase de gel malgré le lait!
J'utilise donc par précaution de la cire d'abeille en feuilles ( Bilby et Aromantic) que je trouve si fine pour les baumes.
Attention, toutes les cires en feuilles ne se valent pas.
J'ai même pu faire la saponification à 38° grâce au faible pourcentage de cire (1%).
Pour augmenter l'aspect "cireux" sans cire d'abeille, j'ai formulé avec de l'huile de jojoba bio que j'aime beaucoup saponifier.
Elle donne des savons plus denses et à la mousse serrée surtout en association avec du beurre de cacao. Mais ça reste un luxe...
Pour la couleur dorée, j'ai terminé ma bouteille d'huile de germes de blé Emile Noël, l'une des seules huiles non bio de ma formule.
L'huile de germes de blé peut être pressée à froid mais est rarissime en version biologique.
Je n'en ai personnellement jamais trouvé alors qu'il existe des germes de blé frais bio, délicieux avec du miel et un yaourt.
Les meuniers biologiques fabriquent des farines complètes ou semi complètes. Il ne leur reste donc pas ou peu de germes de blé à vendre ou recycler.
L'huile serait peut-être prohibitive à extraire.
**Formule du savon des abeilles**
24% coco bio
23% olive bio
20% palme bio
17% arachide bio
7% germes de blé
4% jojoba bio
4% colza bio
1% cire d'abeille en feuilles
Soude et lait de chèvre bio selon le calculateur pour un surgras de 10%
Soie et lactate de sodium
2 cuill à soupe de miel bio liquide
10 capsules de vit E (l'huile de germes de blé est très, très rancissable)
Il n'y a pas de parfums ajoutés et je n'espère pas obtenir d'odeur particulière car la proportion de cire d'abeille est faible et ma merveilleuse huile de coco bio ne laisse pas son odeur dans le savon.
Peut-être qu'en augmentant encore la quantité de cires, vous obtiendrez l'odeur caramelisée. Mais alors, attention à la texture.
Attention également à la présence d'arachides dans la formule pour les allergiques.
**Problèmes rencontrés au cours de la saponification**
- Le mélange de soude dans le lait gelé s'est fait très lentement pour éviter de brûler le sucre du lait.
La soie s'est très bien mélangée à ce stade.
Mais lors de l'ajout du miel, la couleur rouge est arrivée comme ici sans surprises mais au cours du mélange, la soie a précipité en gros "mottons" que j'ai dû éliminer en partie malgré un mixage électrique vigoureux!
Il faudrait peut-être éviter l'association lait/soie/miel/soude/lactate.
J'ai peut-être un peu exagéré là...
- J'ai voulu texturer le savon pour figurer les rayons de cire avec du bulle plastique comme je l'ai vu sur un blog un jour de surf internet.
Mais au cours de la nuit où je saponifiais, seule dans ma grotte, à la lueur des torches, j'ai du oublier de chausser mes lunettes de taupe bigleuse et j'ai posé le film à l'envers...
Le matin venu, oh horreur!
Les savons sont à peine texturés donc j'ai réalisé les loges à main levée avec un pique à brochettes en métal.
Allure rustique garantie malgré une formule plus qu'onéreuse!
**Succès rencontrés au cours de la saponification (il ne faut pas se laisser abattre!)**
- La très jolie couleur jaune paille est due aux huiles colorées (jojoba golden bio, colza bio et germes de blé).
Elle s'intensifie avec le séchage et la texture du savon est bien plus fine que mes formules habituelles.
- La mousse jaune également (?) est serrée et ressemble à de la crème si on frotte longuement le savon.
Pour l'instant, ils sont trop frais pour que je les utilise pour le corps mais ils promettent du bonheur sous la douche!
Décidément, ce savon m'a réservé de nombreuses surprises.
Il va falloir encore en refaire pour dissiper ces mystères...
Ha oui, pas mal l'idée du film bulle pour texturiser! ça me donne de belles idées Michèle. Avec un carré de jute ou autre, ça doit faire bel effet?! Comme pour la pate à sel, on utilise divers matériau pour texturiser.
Tu me torture avec ce savon, avec ce long WE, je me suis dis que j'allais savonner grave, mais snif: plus de soude et magasins fermés, je me suis rabattu à surfer sur les sites de savonnerie.
Moi aussi j'ai tendance à abuser avec miel/lactate/soie/lait...etc, on les veux douuux nos savons, *n'est-ce pas?*!activité d'abeille pour un 14 juillet… Ça m'interesse beaucoup tes expérience au miel car j'ai découvert qu'il y en avait souvent dans les merveilleux savons Al Saboun si parfumés (orthographe non garantie);
par ailleurs, je me suis souvent demandé en scrutant l'INCI de ses produits- si Weleda ne fabriquait pas une sorte de savon à la cire pour l'utiliser comme émulsifiant dans ses formules.comme je mets du miel partout, ta recette ne peut me faire que saliver
Reste que...j'ose timidement m'avancer vu la savonneuse que tu es, et qu'il y a sur ce blog !
Mais durant mon séjour ds les Landes, j'ai visité une savonnerie artisanale..http://www.casanature40.com/
Passionnant même pour une incompétente en la matière comme moi
Le produteur nous a mis en garde contre l'emploi de la soude à la maison. Un danger. Tant dans la manipulation que pour la peau ensuite.
Que ses actifs ne disparaissent qu'au bout d'1 an de séchage
C'est pour cela que le savon à la soude devrait être lavé à l'eau salée (le relarguage) pour enlever une partie de l'agressivité de la soude.
Donc, ses savons à lui st fait à base d'huile et de sel en remplacement de la soude.
Il nous a bombardé d'infos..
Comme le savon d'Alep à 40 % qu'on trouve en France : c' est du pipot ! Sinon il ne couterait pas moins de 15 € car l'hv de laurier est très très cher..Alors quand on lit 40 %, il faut traduire (alep mélangé avec de la coco..)
Bref, mise à part que ses savons que j'ai testé sont merveilleux, désormais, je m'interroge sur la soude..Et j'arrive pas à me faire un avis, faute de compétence !Bizarre ton histoire Patte... On ne peut pas faire normalement de savon avec de l'huile et du sel... D'ailleurs si c'était le cas, nous aurions quelques problèmes en faisant nos vinaigrettes et je ne parle pas du beurre salé !
Il ne protègerait pas un peu son bizness le monsieur ?
Je vais voir son site !Il n'y a aucun INCI sur le site...
Tu as vu fabriqué le savon Patte ? Tu as vu quoi exactement? Les couleurs de ses savons, les parfums (les parfums de fruits en naturel...J'ai un gros doute), la présentation me font tellement penser à une simple fonte à partir de bondillons et à un assaisonnement avec des pigments et des parfums faussement naturels.
En savonnerie procédé à froid, il est très difficile, voir impossible d'obtenir des savons bleus.
Le site d'une savonnière que j'adore, pour te montrer la différence d'allure des savons :
http://saponaire.com/
Elle a aussi un blog : http://www.saponaire.info/oui Blue, on a vu tout le processus
C'est ce genre de machine :
http://www.mecmodcpd.com/SOAPDIFFERENT/FR/soapDifferent-FR.html
Il n'y a pas d'eau, c'est du corps gras et du sel c'est tout.
Nous lui avons demandé avec Domi, plus d'infos détaillées pour nos sources..
Les INCI sont nickels..Il y a bien de la soude dans le procédé :
"Saponification amenée à la Température d'Ebullition
Dans tous les procès amenés à la température d'ébullition, soit qu'ils sont discontinus ou continus, les huiles sont saponifiées avec soude caustique, obtenant un mélange de savon, glycérine eau et les impuretés contenues dans les matières premières. Ce mélange vient après dilué c'est-à-dire "lavé" avec une solution aqueuse de chlorure de sodium afin de détacher la glycérine et les impuretés contenues." Cela vient du dernier site que tu as donné...
Et pour obtenir ces formes de savons, ils ont aussi un système de moulage à injection sous pression ? Aucun parfum ? Comment fait il pour le chèvrefeuille et la cerise ?
Zinette, oui elle est passionnée et passionnante...Pour moi, l'artisanat c'est ça...J'ai même mal lu... La machine en fait sert à faire le moulage des savons :
"Dans le procès "SOAP DIFFERENT" la saponification est amenée à la température d'ébullition et le mélange de savon liquide, eau et glycérine est transformée immédiatement dans des copeaux ou barres de savon froid et solide au moyen d'une machine tout exprès développée à cet effet."
C'est la nouveauté de la machine, elle saponifie et moule dans la foulée sans manip du savon et il y a donc une étape et une machine en moins...je suis allée regarder les savons sur le site que tu évoques, Patte. Loin de moi de mettre en doute ce que tu as vu directement, mais je suis étonnée en particulier:
-par certains parfums: chevrefeuille, cerise par exemple; Sais-tu comment ils sont obtenus? Il existe une absolue de chevrefeuille, mais elle est très couteuse, et vu le prix modique des savons, je m'interroge )
-par certaines couleurs, très "pétantes" si elles ne sont produites qu'avec des ingrédients naturels.
-par le fait qu'il n'y a aucune INCI sur le site.
Si toi, tu as vu les INCI, dis nous en plus, car ça intrigue.
quant à fabriquer un savon avec de l'huile chaude et du sel, ça m'interpelle si je puis dire: une petite friture et hop, on pourrait s'en laver les mains?Pour les couleurs, ce sont des pigments qu'il nous a présenté (hibiscus, indigo etc..)
ex INCIi du savon à la menthe :
sodium palmate, sodium palm, kermelate, eau, glycérine, sodium chloride, butyrospemum parkii, vitis vinifera, sodium hydroxide, tetrasodium édidronate, parfum d-limonene, pigment, vit E, beurre de karité 1%, hv dee pépin de raisin 1%Patte, tu as tout à fait raison de faire la détective et ça me permet de me désoler encore sur la misère de certains propos.
Le surgraissage permet de ne plus avoir de soude du tout au final mais plutôt un excès de gras.
Les savons artisanaux n'ont plus de soude résiduelle s'ils sont surgras mais ont par contre un pH élevé, ce qui n'a rien à voir.
Je peux comprendre que pour un semi-industriel (on va éviter de l'appeler savonnier artisanal hein?), les procédés traditionnels soient coûteux en opérations, en manutentions pour un catalogue limité avec le risque de rancissement, de décoloration, de vieillisement...
En effet, en artisanal, on ne peut pas obtenir la variété de parfums et de couleurs qu'il présente.
Ni des couleurs résistantes à la lumière.
Ni la forme en 3D impossible à faire en série artisanale...
Par contre son procédé semble effectivement plus raisonnable en énergie car il saponifie:
- des acides gras avec l'exacte quantité de soude (eh oui!) nécessaire,
- avec l'exacte quantité d'eau nécessaire
- et à des températures bien supérieures à 100°.
Il y a un système de recyclage interne qui permet apparemment de réutiliser la chaleur produite par la saponification (d'où économie d'énergie) et comme il n'y a pas d'eau en trop, point n'est besoin de sécher le savon ultérieurement.
C'est certes plus écologique et surtout plus économique pour le fabricant.
L'avantage de ce type de procédé qui utilise le sel pour relarguer (et non saponifier) c'est que ses savons gardent leur glycérine contrairement à d'autres procédés de relarguage au sel où on revend la glycérine et on ajoute de l'EDTA et autres joyeusetés du même acabit.
Mais, ce n'est pas une raison pour dire que les savons artisanaux à la soude sont mauvais ou dangereux.
Ses savons à lui sont obligatoirement fabriqués à la soude sinon, ça s'appellerait des syndets ou des savons sans savons.
Et là on ne parle plus de la même chose.
D'ailleurs, si on prend la peine de lire le texte en anglais et non la traduction ainsi que les schémas, on voit bien que tout débute par huiles, sel... et soude.
Autrement, pour vendre de si jolis savons, si bien parfumés à ce prix là et gagner sa vie, il ne doit utiliser que des acides gras de palme (Hum...qui vient d'où?) et coprah d'où une production bien plus faible de glycérine qu'avec des gras plus insaturés, rendant la revente de glycérine ... peu rentable.
Faut pas rêver...
- Comme les INCI ne sont pas mis en avant, on peut supposer qu'il y a un surgras supplémentaire sur certains savons avec du karité et de l'argan.
Là c'est bien indiqué (comme pour les savons liquides aux huiles essentielles).
Mais curieusement, le prix du savon ne change pas...
Ce qui est impossible à faire pour un vrai savonnier artisanal qui n'utilise pas de bondillons fabriqués à vil prix au Burkina Faso (Et je ne m'étendrai pas sur le prix payé là bas, ni sur le transport, ni sur l'EDTA rejeté dans la nature, sans contrôles sanitaires pour la population etc. etc.).
Mais je le répète ses savons devraient être plutôt mieux pour la peau que ceux avec EDTA mais il faut assumer ce qu'on fait et ne pas taper sur les copains pour vendre sa marchandise.
Il y a une clientèle pour des savons de couleur et aux parfums de fruits et de fleurs qui ont une allure artisanale.
C'est juste différent.
- Et on ne peut pas les comparer à des savons produits à la main, avec des huiles bio, des huiles essentielles et non des parfums artificiels.
Ceux là coûtent beaucoup plus chers et souvent le savonnier n'en vit pas. Ou mal.
Mais Patte, je serai ravie d'avoir l'INCI de ceux que tu as acheté si tu les as encore.
Bon j'arrête avec ça et je n'oublie pas de dire merci à tout le monde, Mlk, Zinette ( qui exagère comme moi!), Audrey, Blue (de retour?) , Moune (je saponifie la nuit pour avoir du temps), Catherine!
Et je répond aux questions:
- kaféé, la soie se sent si tu en mets suffisamment.
Pendant quelques temps j'avais arrêté d'en mettre car je ne voyais pas la différence mais en en mettant 3x3 ou 5x5 cm tu sentiras la différence de soyeux.
- Eau de rose, Loulou met 3 à 5% de cire d'abeille sans problèmes. Prend juste garde avec le lait à ne pas avoir de phase de gel sinon, tu risques un savon friable, difficile à utiliser.
- Venezia, Les Khan al saboun m'intriguent aussi puisqu'on en parle.
Certains parfums si riches, une couleur surprenante sur la rose, en naturel...
Je n'arrive pas encore à détecter où est le secret.
J'avais cru à de la refonte mais ?
J'en ai un à la rose (acheté 9 euros, tu te rends comptes!) que je scrute depuis presque 2 ans sans comprendre.
J'avais aussi acheté le coco pour voir et je ne comprend pas encore...
Bisous à tout le monde!et bien moi..mais si tu as eu "un coup de sang"..je suis contente de m'être interrogée ici !
Toutes ces explications éclairent mon ignorance..
C'est dans ces cas là qu'on se donnerait des baffes devant ses lacunes en chimie..
Ce que je regrette de ne pas avoir pu mettre en cause ses propos..tout avaler par ignorance ! Et même séduite.
je desteste ça ...
Je retourne de ce pas dans ma "matière"...Les savons...
Ah qu'est ce que j'aimerais aussi me lancer dans les savons, mais j'ai trop peur de faire quelque chose de trop agressif qui soit dangeureux!
La seule de mes amie qui s'interresse de loin à ce que vous faites, est limite dangeureuse quand elle tambouille!! (Elle s'étonne que son émulsion ne prenne pas quand elle met 80% de Karité, 5% d'huile essentielle... et 15% de cire d'abeille en copeau... dans son mixer!!! J'ai mis 1 heure a lui expliquer comment ca fonctionnait une émulsion.)
Par contre mon copain est en crac en chimie, mais "ne veut pas entendre parler de ces choses de bonne femme" (Il rechigne pas par contre quand je lui fais des cremes et des huiles de massage!)
Bref encore quelque chose qui donne vraiment très envie! Je vous admire vraiment !Je pense que ce monsieur est vraiment un menteur... Les couleurs produites par l'hibiscus et l'indigo ne résistent pas à la cire, nous en avons justement parlé avec Ania sur le salon Primevère car j'avais acheté de l'indigo dans cette idée et avant de le perdre vu le prix, je voulais savoir si quelqu'un avait tenté... Elle n'a pas encore trouvé de pigment végétal qui donne un vrai bleu, on obtient au mieux un mauve.
Quand à l'hibiscus, même pas besoin d'essayer, il vire au marron bleuâtre dès qu'on l'approche de quelque chose de basique (souviens toi de ma gelée de bain à la couleur épouvantable) et malheureusement la couleur ne tient pas non plus à la lumière. Dans le même genre voir le blog d'eau de rose et ses essais au coquelicot.
Je ne m'étendrais pas plus sur la présence d'EDTA, déjà de l'écrire j'ai peur que notre Michèle tourne de l'oeil...Ni sur hélas la probable origine de l'huile de palme utilisée...
Dans l'INCI que tu donnes, il y a parfum, pigment...Et soude...Aaaaaaaaaaaah, je reviens et tjs cette rage de m'être fait avoir
Je vais tenter une synthèse pour lui envoyer..
Mais j'ai repoussé aujourd'hui, me concentrant sur un travail à ma portée, une plongée dans des livres bien loin de la chimie..vive l'Histoire !
(ah, si, dans une démarche plus nature, j'ai fait une grande récolte de camomille matricaire..un bonheur)
Demain, j'attaque le mail d'attaque.Patte
Même l'histoire, est sujette à la séduction et aux menteux qui nous font moururent à défaut de mourire
Ce foin là n'est pas miellé et les copines abeilles s'en battent malheureusement pas les ailes et les elles et les zèles...pose le cerveau et vive l'instinctuel comme les louves , les lionnes, les
"je suis un homme libre ,je ne suis pas un numéro" bon je suis out of order mais je m'en bats les ailes
bisous à toutes et laisse tomber le mail d'attaque ,business c'est business et il faudrait qu'il te regarde en face d'un petit de sa mère..bon je retourne à mes rêvesCoucou alors pour continuer sur la polémique de savon et de soude j'ai une question. On me dit qu'un savon pourrait être fait à partir de soude caustique chimique ou naturelle (végétale). Mes recherches alliées à mes pauvres connaissances en chimie et en savon me font penser que ce qu'on appelle "soude naturelle" est en fait du carbonate de sodium, soit des cristaux de soude.
Je ne sais pas si la soude caustique, qui sert à la saponification, peut être naturelle ou végétale ou chimique? En bref y a-t-il des qualités différentes de soude caustique?On peut fabriquer de la soude à partir de la cendre de plantes "salées" comme la salicorne et le goémon, comme on peut faire de la potasse à partir des cendres de plantes terrestres...Donc des cendres de cheminée ou de poële.
Mais je crains que si on sacrifiait cette pauvre salicorne sur l'autel de la saponification , elle vienne bientôt à manquer...Malegria,
La soude caustique est aujourd'hui d'origine synthétique même si elle est produite à partir du sel.
Je crois qu'il y a une confusion dans les termes. En chimie "ancienne" on disait soude pour sodium et non pour carbonate de sodium.
Il y a encore des gens qui disent bicarbonate de soude au lieu de bicarbonate de sodium.
Les cendres végétales sont riches en carbonate de sodium qui sous l'action de l'eau chaude va s'hydrolyser et donner des ions "hydroxyde" ou OH qui vont bien dégraisser.
Mais la cendre donne aussi un alcali suffisant pour saponifier les graisses.
Mais je ne trouve pas que ce soient de bons détergents ces savons du type savon noir africain.
C'est donc pour cela qu'il est réputé très doux pour la peau mais pour le linge, on fait mieux.
En plus ce n'est vraiment pas facile ni écologique de fabriquer du savon à partir de cendres végétales. C'est très très long aussi.
Mais pour dégraisser mon linge blanc professionnel tâché de gras, je mets souvent une poignée de cendres de bois avec ma lessive et je peux laver à 40°.
C'est efficace même si beaucoup de lessives contiennent déjà du carbonate de sodium..Coucou me revoilou! Bon, qq jours d'absence et j'ai failli perdre Michèle! Heureusement que tu n'es pas ""mourrue" pour vrai!!!
Très intéressantes discussions que j'ai eu grand plaisir à lire. Ouf, quasiment un roman!
Alors pour l'utilisation de la cire d'abeille, j'avais fait des essais sur les recommandations de Bire sur le forum des Balieusardises. Je vous mettrai le lien un peu plus tard.
Pour le "motton", je pense que le miel "colle" les fragment de fibres de soie. Il faudrait probablement ajouter ce dernier à la trace pour voir si cela fait une différence (je pense que que oui).
Pour prolonger les commentaires de vacances sur les savons, je dirai qu'ici la mode est bien partie. Il y a deux ans, et avec le même itinéraire : Bas du Fleuve, Gaspésie et Charlevoix les savons fleurissent. Les prix, les qualités, les "mensonges", varient. Certains ont bien évolués mais l'attrait du succés fait faire qq écarts... de prix, de langage lors des explications... C'est le propre du genre humain, non??? Tout cela pour dire, que ce que nous faisons et bien et nous le faisons bien! Nous n'avons rien a envier aux plus "gros" et nous maîtrisons bien ce que nous faisons. Alors, si on essaye de nous en "passer une petite vite" à nous de voir si on a le goût de montrer que ce n'est pas la peine de nous raconter des histoires ou juste d'avoir un petit sourire...
Avecles expériences des unes et des autres, nous avons développé une force qui nous permet, de savoir, de sentir, juste en regardant un savon si il est "vrai". Et pour celles qui n'ont pas encore pratiqué... leur esprit est en alerte, n'est-ce pas Moune?
Pour conclure sur une note optimiste, je dois dire que j'ai aussi découvert de très jolis savons nauturels, tout simple, sans prétention, avec une modestie que l'on peut sentir juste en les regardant. Je suis convaincue que lorsque je les utiliserai, je regretterai de ne pas en avoir acheté plus!
Tartopom, tu passes par là et comme nous avons fait un peu le même chemin, j'aimerai bien avoir ton avis pour compléter mes commentaires.
Oups, j'allais oublier : Michèle tes savons sont très jolis. Petite suggestion pour les prochains essais de "marquage" et si la torche est éloignée, si les yeux font défaut... il te restera l'aspect tactile pour vérifier que tu trouveras une belle empreinte sur tes savons au réveil!!!Loulou, je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce point de vue, je "ressent" les savons exactement comme tu l'explique si bien.
La savonnerie est vraiment passionnante, même en faisant toutes sortes de cosmétiques, j'en reviens toujours aux savons avec le même émoi du débutant.
Je "bave" encore devant des sites déjà connus et revus, avec l'envie de toujours m'améliorer encore et encore: innover, inventer les couleurs, les parfums..etc, une passion!Voici le lien dont je parlais :
http://www.banlieusardises.com/voisins/viewtopic.php?t=3924&highlight=bire
Je suis allée faire un petit tour du côté non pas de chez Swan mais de chez Saponnaire. Merci Blue pour le lien. Très joli blog à visiter.
Oui Zinette, la savonnerie est vraiment addictive!!!Suite inattendue de l'épisode savonnerie landaise... Une reporter improvisée en vacances dans le coin a visité la fameuse entreprise !
Le margoulin a prétendu de nouveau faire du savon juste avec du sel et de l'huile et je crois qu'il est encore plus menteur qu'on ne pensait, vu ce qu'on m'a décrit par le menu, je crois bien que la démo est en fait juste une démo d'extrudeuse et qu'il ne saponifie même pas, que c'est du bondillon... J'ai envoyé des photos d'extrudeuse à ma "journaliste", j'attends confirmation...
Oh! un petit gâtinais,mielleux et doré à point
de bonnes et généreuses tartinades en vue
Je suis épatée par les savonnières....Vous êtes incroyables