Je veux bien un Chocolat de la sieste

 

Journal de bord

Je me suis inscrite sur un coup de tête, un coup de coeur. Même pas familière d'un forum ni de blogs de cosméteuses, très autodidacte, mais néanmoins j'avais envie de me donner un coup d'adrénaline pour me prouver que je pouvais y arriver.

Et puis après tout, la chimie je connais : je cuisine (quand j'ai envie et pour donner de l'amour) et j'ai développé mes photos noir et blanc...

Aucun rapport ?

Allons donc ! Je suis partie assez vite sur l'idée d'une barre exotique et gourmande qui soit quasiment comestible.

 

J'ai commencé par faire un macérat huileux girofle et cannelle (je pense à Gabriela girofle et cannelle, roman brésilien de Jorge Amado).

 

100 ml huile sésame

10 clous de girofle

1 bâton de cannelle

3 cardamomes

curcuma poudre

cannelle moulue

Au bain marie 1h

 

Je sais que je vais rehausser d'une pointe de fleur : nard sûrement, ou alors jasmin. Je cherche un peu les propriétés des épices que j'utilise : ça me va !

Le curcuma sera pour l'odeur, les propriétés (médicament traditionnel pour les maladies de la peau. Inflammations de la peau et brûlures) et la couleur.

 

La girofle assaini la peau et la rend plus lumineuse. Elle aide à la cicatrisation des plaies.

Cannelle et cardamome... sont sûrement très bénéfiques, mais sentent surtout très bon.

Je vais vite pour ce macérat, je sens très rapidement que cela va bien se mélanger à  une synergie que j'ai déjà utilisée dans un baume meringué :   HE patchouli / nard  / jasmin.

Et je laisse reposer quelques jours.

 

---ooo---

 

pendant ce temps.... j'essaie différentes formules.

A ce moment-là, je suis déjà proche de la date de clôture et il faut que je fasse très vite. C'est mon fonctionnement : je travaille dans l'urgence, au dernier moment.

 

Essai 1 

30 g b cacao

3 g b kokum

3 g argile rouge

10 g arrow root

60 gouttes huile + HE

 

Au frigo pour refroidir

 

Je pense maintenir cette odeur : mon beurre de cacao est brut et très parfumé, et marron, et l'huile infusée comestible avec les HE de fleur et patchouli est très bien (patchouli, nard, jasmin). Mais mettre moins de poudres. Et plutôt beurre de karité ou de mangue. La couleur de l'argile rouge, comme prévu, rehausse le marron du beurre de cacao.

Je note : Sortie du frigo : très joli effet de bonbon au chocolat.

Sur la peau la sensation est sympa, la couleur ne marque pas

Quelques heures plus tard : ça fond tout seul, on dirait un bonbon au chocolat qui a trainé dans la main d'un enfant.... mais la température est d'environ 27°.

Je refonds et j'ajoute 12 g de beurre de cacao (au pif).

 

Essai 2

15 g cacao

2 g beurre de mangue

1 g argile rouge

3 g arrow root

30 gtes huile parfumée

 

Changement de procédé : tamiser les poudres au fond du récipient avant de mettre les beurres pour les faire fondre au bain marie. Après léger refroidissement mettre l'huile.

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Idées pour le nom :

chocolat crapuleux

Gourmandise permise

Sieste au jardin

Glissade au chocolat

chocolat d'été

le chocolat de la sieste

Fleur de chocolat

Sortie du frigo : très bien.

2h après : tout mou en surface, surtout sur une barre; le centre a l'air d'aller bien.

Je refonds et j'ajoute 6 g de beurre de cacao.

Je note à posteriori.....

Finalement c'est la plus chouette des barres : elle est assez dure et fond bien sur la peau 2 jours après.

 

Et là, coup d'arrêt...

Envie : d'arrêter là.

Pas le temps ni d'argent.....

Si je veux une barre de massage je mettrais de la cire.

Mais, prise dans le défi, je refonds en rajoutant du beurre de cacao à 2h du mat.... après avoir écrit ma lettre de démission à Chabou (mais pas envoyée). Et un message un peu désespéré dans les commentaires du défi.

Moralité : la cosmétique (et la chimie en général) ce n'est pas de l'amateurisme, il vaut mieux s'organiser....

4/06

ou avoir un « truc ». que vient de me donner Venezia : mettre au congélateur plusieurs heures et ensuite laisser à température ambiante pour réadaptation. Je tente ça vers 10h. Et au besoin je pourrais faire ma production vendredi soir....

12h30 : je sors les barres du congélateur et on verra ce soir. Obligée d'aller vite pour pouvoir être dans les temps.

La première barre s'effrite (la plus petite, pas mise au congélateur ?).

Le 5 je fais un essai sur ma peau et c'est bien.

 

Je vous passe l'essai 3, tout à fait différent, qui a éclaté le lendemain et qui sentait trop fort (c'est le blanc sur la photo).....

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Pour aller directement à la recette des

barres définitives (6/6/09)

98,8 g beurre de cacao (105 g étaient prévues, mais le stock était écoulé)

12 g beurre de mangue (10 g étaient prévues)

5 g argile rouge

15 g arrow root

160 gtes macérat + HE + 5 gtes HE girofle

ce qui donne 15 barres/glaçons tout juste.

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Le lendemain : démoulage au sortir du congélateur. Puis bonification à température ambiante.

Recherche d'emballage et d'étiquettes : quelque chose de brut, de rustique, voire archaïque ou primitif, et surtout avec les moyens du bord. Aluminium et papier de soie recyclé. Ecriture au crayon gras et l'étiquette tient grâce à un morceau de raphia.

Il s'agit que ça soit transportable, puis ouvert, et ensuite reconditionné pour un nouveau transport. Et je ne sais pas faire dans le glamour ni dans le sophistiqué (sauf peut-être en idées, mais là n'est pas la question).

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J'ai vraiment privilégié l'odeur, comme voulait Chabou. Et je me suis servie des ingrédients que j'avais, sans chercher à introduire des produits que je ne connaissais pas ou que j'aurais testé.

C'est ainsi que j'ai voulu jouer avec l'odeur et la couleur du beurre de cacao que j'avais, les renforcer en restant dans des tonalités chaudes et comestibles.

Je vais utiliser mon macérat pour la cuisine, c'est sur !

En attendant j'en ai mis une petite dose dans le flacon qui m'a servi à préparer du gel douche. Et c'est bien  !

 

Mes barres sont petites, mais plus le temps d'aller chercher de nouveaux moules ni de commander du beurre de cacao.

 

Et puis enfin.... j'aime l'odeur, mais je n'aime pas vraiment les barres de massage en fait. Je ne sais pas bien quoi en faire.

Alors j'ai tout refondu pour en faire un fondant de douche.

Ça ne m'intéresse pas davantage : trop dur, ça ne fond pas du tout sur ma peau qui reste fraiche, même en sortant de la douche. Je préfère les baumes !

Je commence donc à tester toutes les autres barres, et, oui, peut-être m'en servir juste pour un moment parfumé. Qui sait : je trouverais peut-être la composition qui me fera craquer ?


 

Le chocolat de la sieste

 

Je suis sous le soleil des Caraïbes

Au coucher du soleil je me suis baignée

Le jardin sentait le nard et le jasmin

Omara Portuondo et Ibrahim Ferrer

chantaient Silencio

C'est l'heure la plus chaude

Je vais m'allonger sur le hamac

Mais j'appelle de mes voeux la douceur pour ma peau

Un chocolat à partager :

tu le frottes sur ma peau

tu fais glisser

tu frottes tes mains

tu suis les courbes de mon corps

au rythme de la chanson

ça fond

ça sent le chaud et les épices

ça fait du bien

entre mes reins

quand tu vas et tu viens....


 


Autour du chaudron

  • Lyjazz, quelle arrivée ici! De la simplicité, de la volupté, de la sensualité... Une belle gourmandise qui ondule et se pirouette sur un air de Gainsbar!
    Accrochez-vous les filles, une nouvelle poétesse est parmi vous!

    Posté par Loulou le 14 juillet 2009 à 03:51
  • Oubli : ton bécher en porcelaine est très beau.

    Posté par Loulou le 14 juillet 2009 à 03:55
  • Joli, très joli travail : ton "glaçon glisse agréablement sur la peau en devenant tout brillant.

    L'odeur est prenante : si c'est une sieste, elle est à deux et très coquine ... d'ailleurs je vois que tu avais pensé à nommer ta barrinette d'un nom plus sensuel.

    L'équilibre des parfums est magnifique, presque envoutant.

    Heureusement que, malgré toutes tes difficultés, tu n'as pas renoncé, car tu as tout réussi : et la texture et le parfum.

    Bravo et merci !

    Posté par Irene le 14 juillet 2009 à 09:22
  • Merci !

    vous êtes sympa !
    ça me fait vraiment plaisir.
    Oui, je suis têtue, alors je persévère, malgré tout.
    On peut dire que c'est grâce à l'intervention de Vénézia que j'ai pu sauver mon idée.
    Contente que ça vous plaise.

    Pour le bécher, je l'ai trouvé, ainsi que d'autres de tailles différentes, chez Pier Import il y a 2 ans je crois.

    Posté par Lyjazz le 14 juillet 2009 à 12:53
  • Sa forme toute ronde, sa couleur chocolat,j'aurais aimé la faire fondre en bouche ,mais la sieste coquine que tu proposes, la chanson fredonnée appellent le partage et le massage voluptueux
    C'est une bille coquine pour terrains de jeux adultes
    J'adore ton texte et ta façon de procéder gourmande,têtue et franche de vérité
    là, je suis au travail et ne peux donc humer
    je reviendrais t'en parler
    Comme Irène et mes copines...heureusement que tu
    ne nous a pas abandonné

    Posté par mlk le 14 juillet 2009 à 13:48
  • Je l'ai reçu dans un flyer pour le festival de jazz de Marciac et non dans de la mousseline, ce qui m'a ravie.
    Un jour j'irai jazzer à Marciac, c'est sûr!

    Au premier abord sur ma peau, j'ai senti du brut, du sous-bois équatorial, là où pousse véritablement le cacaoyier.

    Impossible de savoir ce qui dans ton mélange a donné ça car ton macérat serait plutôt épicé/sucré, il me semble.

    Utilises-tu le beurre de cacao brut d'Aromazone qui n'est pas filtré?
    C'est le seul que je ne connais pas, tous mes beurres de cacao sont soit neutres soit sentent le chocolat, pas le tourteau.


    Puis ça s'estompe et révèle fugitivement le chocolat!
    Lyjazz, c'est peut être ta barre qui me surprend le plus au niveau olfactif, tant il est déroutant par rapport à son aspect et à sa composition.

    Une véritable surprise!

    Posté par michele le 14 juillet 2009 à 15:22
  • Ah, c'est vrai : j'avais aussi mis un flyer de Jazz In Marciac pour chacune, pour justifier mon pseudo et faire de la pub pour ce festival qui me tient à coeur. J'y ai été bénévole et je continue à y aller...
    Je serais d'ailleurs heureuse d'en rencontrer certaines qui partageraient cet amour du Jazz...

    Oui, mon beurre de cacao est celui d'Aromazone, et j'ai trouvé intéressant d'utiliser son odeur très prononcée et typée pour l'inclure, au même titre que les autres ingrédients.
    Aussi j'ai pensé mon macérat et mes HE en fonction.

    Posté par Lyjazz le 14 juillet 2009 à 17:06
  • En lisant le commentaire de Michèle, j'ai maintenant une autre certitude : un parfum ne réagit pas de la même façon selon nos peaux.

    Posté par Irene le 14 juillet 2009 à 18:27
  • Ah du "sang frais" sur potions, bienvenue lyjazz! ton texte est très agréable à lire, très rafraichissant, drole et poétique. Et j'imagine l'odeur qui embaume cette sieste crapuleuse... Merci !

    Posté par malegria le 14 juillet 2009 à 19:12
  • la mort dans l'âme, je n'ai pas osé emporter de barrinettes en vacances car je savais qu'un soleil -fort- m'y attendrait… A mon retour ce soir, elles sont donc toutes là près de moi et je peux enfin les humer à nouveau. A l'ouverture du colis, j'avais trouvé cette bouchée chocolatée fort intrigante et j'attendais de découvrir le pourquoi du comment. (je vais à Marciac cette année pour un week end et déjà le flyer m'avait titillé l'esprit). J'aime beaucoup tes explications (et les références musicales qui vont avec… ).
    A mon nez, le parfum est très chocolaté, et girofle et cannelle sont les deux dominantes. Ça me rappelle furieusement le chocolat mexicain que l'on achète en grosse barre, déjà parfumé à la cannelle (avec une meme note "sèche" indéfinissable) et que l'on fait fondre en le faisant mousser avec du lait pour le fameux "chocolate a la taza". bref, une réussite originale: bravo Lyjazz

    Posté par venezia le 14 juillet 2009 à 20:38
  • Lyjazz, ta sieste chocolatée est des plus surprenantes sur le plan olfactif. Pas forcément de prime abord. Quand j'ai découvert ce bonbon au chocolat, je suis tellement gourmande de chocolat et le parfum qui s'en dégageait tellement "vrai" que j'ai failli croquer dedans. Mais je l'ai remballée et enfermée au frigo. C'est que zhom est au moins aussi gourmand et lui n'aurait pas imaginé que cette praline de Noël ne soit pas comestible.
    J'ai donc, comme les copines, attendu ce soir pour tester ta barrinette sur ma peau. Sur le coup, pas de surprise je n'ai senti que le chocolat ; puis très vite une senteur familière et dont je suis follement amoureuse m'a sauté aux narines. Je n'y croyais pas car je ne me souvenais pas avoir vu cette HE dans ton récit. J'ai donc lu et relu, certaine de ce que mon bras encrémé me révélait : OUI, ce qui reste sur ma peau c'est mon patchouli d'amour. Mais pas le patchouli "peace and love", non un patchouli travaillé, raffiné...et le chocolat remonte à la surface.
    C'est très original, car aucun des deux ne prend définitivement le dessus.
    Félicitations Lyjazz, tu as relevé ce défi avec brio !

    Posté par lolitarose le 14 juillet 2009 à 22:20
  • Irène, c'est vrai que ça ne réagit pas pareil : mon compagnon est blond/roux alors que je suis brune et il n'aimait pas l'odeur sur sa peau.

    Malegria, oui, c'est une odeur que j'ai placé géographiquement du côté de l'Amérique du Sud et du centre...

    Aussi, Venezia tu me fais plaisir en reconnaissant l'odeur (que je n'ai jamais senti en vrai) de ce chocolat. Mes parents espagnols m'ont transmis cet amour de la cannelle. La littérature et la musique ont fait le reste !
    Girofle et cannelle, je ne les sens pas dominer, moi....

    Lolitarose : mes petits garçons ont aussi voulu d'abord les croquer ! Et, non, tu n'as pas la berlue : ça fait donc au moins 3 amoureuses du patchouli par ici ! Depuis que j'ai découvert qu'il se mariait bien avec ces fleurs capiteuses, je ne cesse de le décliner. Les épices l'arrondissent et le masquent un peu je trouve. Mais les vraies amoureux le découvrent derrière !

    Posté par Lyjazz le 14 juillet 2009 à 23:15
  • Cette boulette cacao, en fondant sur la peau révèle un coeur
    fauve, pour moi très animal, masculin
    comme un cigare humé et froissé qui laisse un sillage fumé
    Oui, c'est le parfum de l'aventurier vert et fumé, frais et sombre
    la sucrerie laisse place à la fauvité
    Un cocktail très aphrodisiaque

    Posté par mlk le 14 juillet 2009 à 23:25
  • wow !
    Quelle évocation !

    J'ai donc réussi mon coup puisque certaines vont s'en servir selon l'usage que je lui ai donné !

    mlk, je ne me lasse pas de relire tes mots...

    Posté par Lyjazz le 16 juillet 2009 à 12:31
  • coucou Lyjazz!

    alors pour moi aussi sans surprise j'aurais bien voulu croquer dans cette jolie petite boule tellement j'aime le chocolat noir ! ^^

    puis après frottage sur la peau elle révèle un coeur chaud et épicé tout en subtilité!

    merci pour cette jolie mise-en-bouche tellement sensuelle et gourmande à la fois !

    je vois avec plaisir que beaucoup d'entre nous ont été inspirées par le cacao !

    bizzzz

    Posté par missmiss le 16 juillet 2009 à 22:33
  • Même en photo, on a envie de croquer dedans ! Chocolat et épices, c'est un mélange détonnant de sensualité très aphrodisiaque que tu nous apportes là. Personnellement, j'y aurait adjoint de l'ylang complète, pour son effet sur le psychisme et pour sa rondeur charnelle.

    En tout cas, bravo ! Quelle maestria. Un concept, un parfum, un aspect... tout est vraiment en adéquation. Et surtout, surtout ! j'admire ce concept de non-segmentation entre olfaction et gustation (hormis celle qui décide à sentir ou dé́guster) auquel certain grands noms de la parfumerie se sont risqués (je pense à El Attarine de Serge Lutens) - et y ont parfois laissé des plumes. Mais tu relèves superbement le défi et... tu ajoutes également l'aspect tactile à l'ensemble ! Chapeau bas !

    Bises

    Posté par Yulaan le 16 juillet 2009 à 23:31
  • Miss miss, le cacao était si fort en lui même que je ne pouvais pas l'omettre dans l'idée du parfum. Je viendrais te parler de ta barre, d'ailleurs, à ce sujet...

    Yulaan... l'ylang, j'ai du mal, pour l'instant c'est une odeur que je n'aime pas du tout. Jusqu'à ce que je trouve le bon sans doute. Aussi, je ne sais pas comment mon parfum aurait pu être changé avec cet ingrédient supplémentaire.
    Et quand tu compares ma modeste création, et surtout ma démarche, avec un parfum crée par Serge Lutens, je suis aux anges ! J'ai longtemps été adepte de l'Artisan Parfumeur (Premier Figuier était mon parfum), puis de Féminité du bois. Jusqu'à ce que je me rende compte que tous les parfums sont nocifs, hélas !
    Cela m'a permis de faire des créations personnelles avec des HE...

    Posté par Lyjazz le 17 juillet 2009 à 00:46
  • L'ylang, surtout complète, est une essence qui s'apprivoise, c'est vrai. Mais surtout, ne te fie pas à ce que tu sens directement dans la fiole. Le parfum n'est pas le même une fois dilué.
    Essaie par exemple un mélange ylang/géranium, c'est un fleuri assez doux.

    Bises

    Posté par Yulaan le 17 juillet 2009 à 13:30

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