Pouledelux et luxdepoule
Par veneziapetitpois
Je voulais du capiteux, du pailleté, du qui bronze la peau pour l'été, bref, je suis partie sur l’idée d’une barre régressive pour gamine qui a grandi trop vite et veut briller comme maman et sentir aussi bon qu’elle; donc un parfum de frimeuse. Qui allume au passage, jasmin et néroli. Les autres comparses: hina, girofle et poivre pour pimenter les dessous de la belle…
Je voulais aussi du minimalisme, pourquoi, je ne sais pas… peut être pour rester au plus près du défi lancé par Chabou: faire vraiment comme L*sh, mais essayer en mieux. Je m’en suis donc tenue à un duo simplet cacao-karité.
J’ai d’abord tenté des poudres végétales mélées à de l'amidon pour colorer et servir de tampon aux beurres. C’est très joli, le curcuma ou la rose en poudre de Hesh, mais se retrouver les bras couleur curry ou les jambes grenadine, je ne sais pas si tout le monde aurait apprécié…
Je me suis alors décidée à commander des mica-sans phtalates- pour mes essais bling bling à une adresse trouvée grâce à Blandine. J’ai passé des heures à faire les sélections. Comment choisir entre sparkling gold, radiant gold ou gleaming gold? (On prend les trois…) Ma règle de base néanmoins: retenir les micas les plus “doux”, c’est à dire utilisables y compris sur les zones fragiles (tour de l'œil ou bouche, une indication précieuse qui figure sur chaque fiche technique avec la liste des ingrédients composant la couleur).
J’avais comme référence subliminale l’huile prodigieuse de N*xe, dont le doré nacré soutenu dans la bouteille donne un ton juste chaud sur la peau, j’en ai utilisé pendant des années… C’est cette nuance que j’ai essayé de retrouver car j’ai imaginé la barre surtout pour la passer sur le décolleté ou les jambes … en vraie pouledelux…
Dès l’arrivée du paquet, j’ai fait un – prudent- nouvel essai avec un cocktail de micas que j’ai pesé au dixième de gramme et une composition parfumée très riche en ylang que j’utilise pour mes crèmes (C’est cette barrinette que tu as eu, Malégria). Pendant ce temps, la macération mise en chantier se faisait peu à peu. Je suis partie plus ou moins d’un mélange déjà réalisé pour un baume et j’ai dilué avec autant de teinture de benjoin pour fixer, sachant que les poudres absorberaient sans souci la phase aqueuse de la teinture.
Mes premiers essais avaient été trop secs, même si je voulais une barre qui se tienne pour pouvoir être trimballée facilement, y compris en été. Or un peu au hasard, par pure curiosité, j’avais aussi commandé de la poudre de riz en même temps que les micas. J’ai trouvé sa texture beaucoup plus fine que celle de l’amidon et finalement, c’est elle que j’ai utilisée.
Quand je sens Pouledelux aujourd’hui, après mon retour de vacances, (il me reste une barrinette) il me semble que son parfum a évolué, il est devenu plus discret et c’est le jasmin qui semble ressortir alors que les épices (ainsi que le hina, une huile essentielle complexe indienne, produit d'une distillation en cascade de racines et de plantes surtout himalayennes -dont le nard-) étaient très présentes au départ.
J'ai également joint à l'envoi un baume avec plus ou moins les mêmes notes parfumées pour donner une idée de ce qui m'avait inspiré au départ.
Je voudrais remercier Chabou pour ce défi mirobolant et féliciter toutes mes camarades touilleuses qui ont fait des merveilles alors que cette folle aventure qui paraissait si simple au départ ne l‘était pas tant que ça.
Les trois moules en silicone utilisés ; ils sont assez rigides mais je les pose prudemment sur la plaque du four pour effectuer le transfert jusqu'au congélateur sans catastrophe.
Les instruments prêts pour l'opération barrinette: une pipette très fine pour compter le parfum, un couteau à parmesan (avec manche en synthétique) pour attaquer le karité; trois piques à fruits de mer en acier que je détourne pour prélever les poudres (par leur manche), ma précieuse spatule en silicone, suffisamment étroite pour être vraiment utile (elle vient de Simon), et le fouet magique en acier. Tout se stérilise sans souci.
Pour la suite et les formules, je mets en extrait la lettre explicative que j’avais jointe à mon envoi.
"Ce qui m’a tout de suite titillé dans la formule de L*sh, c’est la place des paillettes: avant même le karité dans l’INCI… j’en ai donc déduit qu’il y en avait beaucoup et j’ai essayé de faire de même. J’ai mélangé trois variétés ( de TKB trading) pour obtenir un mordoré estival qui colore assez peu, mais paillette pas mal.
J’avais acheté du beurre de cacao chez G. Detout en quantité au cas où j’aurais de nombreuses tentatives à réaliser. Pour la version finale, j’ai joué la prudence, introduit du beurre de cacao bio que j’utilise en général (mais d’une texture plus souple) et prudemment completé avec le beurre de cacao G. Detout bien dur… pour que ces barres ne se transforment pas en flaques dans le paquet.
Mélange parfumé pour barres pouledelux
25gtes HE jasmin indien
5gtes absolue de jasmin sambac
20gtes HE néroli tunisien
10gtes HE hina indien
3gtes He girofle malgache
6gtes HE poivre noir malgache
69gtes teinture de benjoin
La barre qui me reste, un peu décatie car je l'ai soumise à un peu de chaleur pour tester sa résistance.
Barres Pouledelux (pour 18 barres)
140g beurre cacao Barry
100g beurre cacao bio
36g karité
10gtes vit E
Faire fondre au bain marie. Laisser refroidir un peu, ajouter le parfum
Mélanger longuement au fouet magique en portant masque, lunettes et gants :
Pour mieux touiller les pigments, j’avais préparé deux bols identiques en divisant les quantités que je donne par deux-
66g poudre de riz
2,7g mica diamond cluster
3,9g mica sparkling bronze
4,8g mica gleaming gold
Premier ajout d'huiles sur les poudres, ça grumelle
Verser le mélange huileux sur les poudres en deux ou trois fois en touillant bien.
Verser à la louchette dans des moules en silicone, en touillant le mélange entre chaque barrinette, et mettre les moules au congélateur. Attendre le complet refroidissement pour le démoulage.
Baume luxdepoule
20g cire d’abeille bio en feuille
4g lecithine bio liquide
10g huile coco vierge
12g beurre de jojoba maison
5g macérat de rose maison dans jojoba
6g huile marque Moya (amande douce, HE camo du cap, lavande, ylang)
63g huile sésame
66g huile tournesol oleique
10gtes extrait CO2 carotte
25gtes HE jasmin sambac
20gtes HE néroli tunisien
10gtes HE hina
3gtes He girofle
6gtes He poivre noir
(pas de photos, y en a plus… )
Alors Venezia, d'abord la barre : la finesse incomparable de tes mélanges parfumés. L'équilibre est parfait, elles brillent joliment, elles sont une invitation discrète mais obsédante.
Au début, je ne reconnaissais aucune odeur, puis, lentement, le jasmin a doucement émergé.
En vérité, ta poule de luxe est une fort belle dame, très élégante.
Pour le baume, excuse-moi Venezia et toutes celles qui me liront, (et ce n'est pas dans mes habitudes d'être aussi peu "distinguée"), je l'ai posé sur mon poignet et j'ai eu ce cri : "la vache !"
Ben oui, ce baume j'aimerais l'avoir imaginé, j'en suis amoureuse. Là, ce sont les palais enchantés, les bougies exaltant l'odeur des fleurs, c'est le slow irréel, collée contre l'aimé qui ne peut pas te résister ! Avec ce baume, aucun homme ne peut résister !
Mais quand même, mystère : comment peut-il y avoir une différence aussi importante avec une composition de parfum aussi similaire ?
Vraiment, cela sera l'un des enseignements de ce défi: le monde du parfum est vaste, immense.
Merci pour cette belle participation.Venezia la bien nommée, oui ton parfum est classieux et frappe
même le boxeur sonné, même la ménagère éteinte
mais, je vois que tu as sorti la panoplie de la "surineuse" et ce parfum devient une tueuse de roman noir, une arpenteuse de trottoir fière et libre, au verbe haut, à la renommée festive et canaille...Une gitane altière et fragile, capable de se baigner dans le champagne et faire un festin d'une poignée d'orties
Je le redis tu es une "gitane flamboyante"
Le baume est onctueux et je me fais un plaisir à clamer en le mettant aux points chauds, l'assurance et la liberté qu'il me donne
On m'a questionné et j'ai répondu "luxdepoule, poule deluxe
en riant et en esquissant un jeté de cheveux que je n'ai pas
mais ce rêve ouisuperbe!
tout simplement superbe!
j'attendais avec impatience le retour de notre "voyageuse de la Terre " pour qu'elle nous livre ses secrets !
eh bien voilà choses faite!
merci d'avoir participé et de nous avoir régalées de cette barre si finement parfumée et raffinée dans son emballage si bien pensé (2 coupelles l'une sur l'autre)!
et doublement merci pour le baume extra précieux en cadeau ! je comprends le nom lux de poule !^^
on voit bien là la Reine des baumes à l'oeuvre!
bizzzzMerci les filles, vous êtes trop gentilles…
@Chabou, je pense que c'est la complexité du hina qui rend le parfum si versatile.
@Irène, oui tu as raison, pour la différence, c'est pourquoi je tenais à ce que vous sentiez les deux. je pense qu'avec un peu de cire d'abeille dans la barre, son parfum aurait été plus proche de celui du baume. Par ailleurs le benjoin "vanille " aussi probablement un peu le parfum de la barre.
@Mlk, j'ai affiché mes instruments de surineuse, car ça m'a amusé de découvrir qu'ils avaient joué un rôle aussi important que les ingrédients dans l'opération barrinette…
@Missmiss, pour l'emballage, je me suis creusée la tête… mes barres étaient vraiment trop bossues pour les faire tenir dans une aussi jolie boite que la tienne…Je suis l'un des rares chanceux à avoir eu de ton baume sans participer au défi de Chabou, et je peux le dire, je suis baba devant la texture, fondante à souhait et douce... mais douce... si douce que ça ne peut être qu'un pécher.
Quant à l'odeur, elle est divine. Au tout début, quand j'ai ouvert le pot pour la première fois, c'est tout de suite le néroli qui m'a frappé. Aujourd'hui, dans le pot, c'est le jasmin sambac que je sens.
Au creux de mon bras (je trouve que c'est là que les parfums sont le plus subtils), je trouve que c'est un très beau soliflore de jasmin sambac légèrement sucré par le néroli qui rivalise pour s'imposer aussi. Puis le fond velouté d'épices émerge, doucement, en filigrane, comme un voile poudré. C'est surtout la girofle qui en impose par son caractère et son côté floral-œillet que j'aime tant et qui donne, mêlé au néroli, un effet un peu savonneux-aldéhydé qui me rappelle certains parfums prestigieux. Vraiment... fin et racé, subtil et doux, enchanteur...
BisesTu voulais de pailleté, Venezia, et bien c'est réussi ! c'est tellement divin sur la peau, que sur le coup j'en ai oublié qu'il s'agissait d'un défi odeur et je me suis désintéressée du parfum tellement j'étais subjuguée par l'effet sur la peau ! ça scintille et ça bronze aussi , super pour les copines qui sont restées à Paris
Puis j'ai re-testé, pour le parfum cette fois et en comparant les deux : si je me compare de humer sans appliquer, le baume embaume le jasmin alors que la fleur c'est quelque chose de subtilement épicé, sans que rien ne veuille dominer. J'en ai les jambes, bras et décolleté recouverts ce matin et c'est un vrai bonheur, je suis heureuse de jouer les pouledelux !
Bravo Princesse ! avec Chabou vous nous avez offert notre maquillage de l'été, qui plus est parfumé aux senteurs de vacances. Vivement aout que je puisse aller frimer sur la plage !@Yulaan, je vois que tu t'es mis à la girofle toi aussi, c'est une arme magique pour sophistiquer un parfum, je crois que j'en mets presque toujours dans mes compositions, sauf peut être cet été où je me suis fait un parfum que je voulais vert-fleuri. j'ai quand meme dû rajouter un soupçon de gingembre pour le "fouetter" si je puis dire…
@Lolitarose, je suis contente que la texture te plaise, car après avoir testé toutes vos créations, je trouve la mienne un peu ferme, même si c'est que que j'avais souhaité en la faisant…Disons, que je classerais ta barrinette dans la rubrique maquillage parfumé plutôt que barre de massage en tant que telle, d'autre barrinettes en revanche sont plus crémeuses sur le corps.
Mais j'ai immédiatement adopté la tienne pour me faire belle avant de sortir : un palet d'ors, voilà comment je la définirais. En tout cas je ne m'en lasse pas.Oui Venezia, je trouve le girofle très sophistiqué et je crois que j'en suis tombé amoureux. J'aime surtout ses premières notes avant son cœur épicé. Et je trouve qu'il s'allie bien avec d'autres types de notes, surtout fleuries ou boisées et qu'il aide à faire le pont avec les épices comme la coriandre ou le poivre (qui est plus sec et plus intransigeant que le girofle).
Yulaan,
J'aime beaucoup associer poivre et girofle en mini touches dans les compositions parfumées, par exemple avec de l'ylang (malgache lui aussi), ça donne un résultat très gratifiant, pour très peu d'efforts… J'ai un poivre malgache très rond et chaud, je le trouve même moins sec que la girofle (malgache elle aussi).
L'idée de l'Or liquide et Pouledelux vient en fait d'un même désir (enfantin… ): celui d'avoir une peau éclatante, car je trouve que le bronzage ternit vite la peau quand on revient à Paris.
En fait les micas teintent à peine. Je mets pouledelux sur de la crème corporelle, et je lisse légèrement ensuite.
J'avais pris modèle sur les barres de L*sh que j'avais été tâter et tester: celles qui sont pailletées sont très dures.Si celle de Missmiss est la plus lushienne de toutes, la tienne est celle qui a réussi le doux pailleté dans un coeur de dur.
Je n'ai pas le lyrisme de 3 des commentateurs ici présents pour te décrire mon ressenti à l'utilisation.
Les odeurs complexes, merveilleuses et très différentes dans les deux supports vont très bien avec ce nom de pouledelux dont je qualifie souvent mes enfants.
Je trouve que les poules de luxes sont exigents quelque soient leurs sexes et j'aime cette exigence qui transparait dans tes deux créations.
Merci, encore pour cette découverte!Trop !
Tout est "trop" dans cette barre !
Elle est trop belle, son odeur est trop forte, trop capiteuse, trop dure, trop pailletée.
Je dis ça avec respect et admiration.
Je tourne autour, je l'essaie et je repars vers les autres, puis je reviens. Elle me laisse pantoise.
J'ai été soufflée par le parfum. Il m'a rappelé certaines odeurs dont ma tante s'entourait. Et m'a permis de me rendre compte qu'en fait je n'aime pas les parfums fleuris lorsque la fleur domine.Et ici il y a un mélange qui provoque presque une nausée chez moi.
Je ne dis pas ça pour être vexante ou dépréciative : je veux seulement être juste, parce que le pouvoir des odeurs peut aller jusque là.
Je sens absolument que le mélange est bon, bien équilibré, mais ne me correspond pas du tout.
Sa consistance, si elle est dure, glisse quand même parfaitement et fond lorsque je frotte longtemps ou que je sors de la douche, tout en déposant délicatement et parfaitement ses paillettes.
Le mélange est parfaitement homogène dans la barre et sur le corps.
Le baume a une consistance exquise et un fondant fabuleux. L'odeur semble plus acceptable à mon nez mais m'agresse encore trop, me prend à l'estomac.
Je ne suis définitivement pas une pouledelux (mais ça je le savais déjà).
Cependant : respect pour ce travail superbe !@merci Michèle, tes petits savons à l'avoine, que je contemple avec concupiscence (j'attends la fin de la cure… ) sont magnifiques. Je n'ai pas encore converti mes moules au savon, je pense que l'un des deux qui me reste va y passer. je suis retournée plusieurs fois là où je les avais achetés, en vain, je n'en n'ai jamais revu d'autres.
@Lyjazz, merci pour ton commentaire dont j'apprécie vraiment la grande franchise, rassure toi, je suis bien consciente de créer parfois des compositions parfumées puissantes, et je comprends que l'on puisse ne pas aimer.
Je pense que ton sentiment de "trop" un peu ecœurant vient peut être du nard (présent dans le hina), un vrai costaud qui n'appartient pas à l'univers des senteurs "occidentales". Il est à apprivoiser.
Dis moi donc quelles sont tes références parfumées préférées pour que je me fasse une idée de ton monde olfactif.Ravie que ma franchise t'agréee.
Et bien non, j'aime le nard.
Je pense que c'est le trop de jasmin qui m'indispose.
J'aime bien le jasmin mais à petite dose et je le mélange, par exemple au nard et au patchouli dans ma barre.
Ce que j'aime c'est donc le boisé, le patchouli, le petit grain bigarade, la mousse de chêne, le ciste, le benjoin, l'encens et l'élémi. L'odeur du figuier qui a chauffé toute la journée. La vanille et la cannelle.
Pas seul bien sûr.
Mais là j'ai l'impression que c'est un trop de fleur qui me gène.
Le magnolia m'a fait cet effet aussi un peu, mais il laisse un sillage poudré qui me plait à posteriori.Farpaitement !
D'ailleurs il y a de l'orage chez moi ce soir !
Venezia doit pouvoir être persuasive quand elle ne "sent" pas quelqu'un. Si ses collègues savaient que leur parfum les révèle pareillement....
Parce que parvenir à "voir" virtuellement que je suis (quasi) végétarienne sans m'avoir invité à manger, et rien qu'à cause des odeurs que j'aime..... chapeau !
Mais je disais ce soir à une amie que les relations virtuelles, malgré tout, laissent passer beaucoup de nous.Non seulement Venezia est un nez du tonnerre, mais elle est également une tête...
Car je ne mange pas de viande, seulement du poisson et, Lyjazz, je ne ressens pas les mêmes réactions que toi face à certaines odeurs.
Donc, tu as laissé "passer des choses" comme tu dis qui ont mis Venezia sur la piste... c'est d'autant plus intéressant.
Ces poulettes dans leur emballage anti-flaque m'ont séduite dès que je les ai vues !
Ensuite, leur odeur s'est imposée à mon nez qui ne reconnaissait rien, et je suis restée un bon moment à me demander si je trouverais un jour à quoi elles me faisaient penser.
Je sentais les fleurs, l'encens, la myrrhe et l'or, mais ce n'était pas Noël. Je n'ai toujours pas trouvé, sauf que l'odeur évolue peu à peu, change sur ma peau de manière spectaculaire et que je l'aime beaucoup.
Venezia, tu nous as aidées pour la texture et gâtées par tes barrinnettes, qui mieux qu'une Princesse des Baumes pouvait rivaliser avec les Rois Mages ?