Défi HE mal-aimées par Loulou : baume pour rhume d'homme!
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par lloulou
Baume pour rhume d’homme!
Pour le défi organisé par un ange, j’ai décidé d’utiliser l’huile essentielle de niaouli.
Il s’agit d’une huile essentielle que j’ai boudée, délaissée pendant très longtemps car je l’associais à l’huile essentielle de tea tree. Je sais, il s’agit d’une autre forme de melaleuca... mais que voulez-vous...
Ici, il y a une expression que j’aime bien «avoir une grippe d’homme». C’est bien connu, un homme malade est un homme mort! Un de mes amis a eu un mauvais rhume et j’ai décidé de lui faire un baume pour le ressusciter le soulager.
Pour le baume, j’ai fait une recette trèèèèès largement inspirée : http://princesseaupetitpois.over-blog.com/article-7306017.html et
http://potionchaudron.canalblog.com/archives/2009/12/30/16227982.html
Les huiles essentielles :
J’ai fait un mélange d’huiles essentielles avec un peu de menthe poivrée, du sapin baumier, d’eucalyptus radiata et... de niaouli!
J’ai choisi la menthe poivrée pour son aspect décongestionnant, antiviral et tonique parce que «lorsqu’on a le rhub, z’est divicile de s’exbrimer gorrectement, n’est-ce bas?»
Le sapin baumier, ici, pour inspirer les senteurs de la forêt québécoise et favoriser l’expiration. Ses qualités toniques et stimulantes sont intéressantes dans ce cas.
Le choix de l’eucalyptus radiata s’est fait pour son action stimulante sur le système immunitaire.
Le niaouli a été choisi pour son action antivirale et antibactérienne.
L’ensemble de ces huiles essentielles donne une synergie antivirale, antibactérienne, anticatarrhale et immunostimulante.
L’odeur générale est agréable. Aucune des huiles essentielles ne ressort plus l’une par rapport à l’autre. Au final, je me dis que j’aurai pu utiliser plus de niaouli!
La recette :
8 g de beurre de karité
6 g de cire d’abeille
15 g de macérat de calendula
16 g d’huile de tournesol bio
4 g de lécithine
2 g d’acide stéarique
1 gélule de Vitamine E
La synergie :
80 gouttes eucalyptus radiata
20 gouttes abies balsamea
20 gouttes melaleuca quinquinervia
8 gouttes mentha piperata
Merci à toi Malégria pour avoir organisé ce défi.
Défi HE mal-aimées par Chabou : "J'emberlificote la carotte"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par cshabou
Oui, oui, je sais ! Je suis en retard. (Mais j'ai quelques bonnes excuses)
Je voulais malgré tout honorer le défi de Malegria et vous faire profiter de mon combat avec la carotte que je n'aime pas. Elle me le rend bien d'ailleurs, et se défend de toutes ses fanes alors que je n'en suis pas fan.
Je voulais - et oui, Michèle - faire un baume pour les taches sur les mains des femmes sages.
J'avais trouvé il y a quelques temps une synergie "pot au feu", mais je l'avais abandonnée car je crois que ce qu'il y a de pire que la carotte, c'est bien le céleri en huile essentielle. (à part l'he d'ail qui ferait fuir tous les anosmiques -allez, cherchez !- de la terre)
J'ai néanmoins utilisé le céleri car c'est un incontournable contre les taches, mais noyé lui aussi, emberlificoté pour ne laisser que ses propriétés éclaircissantes.
J'ai rajouté du citron pour les mêmes vertus, les autres he ne seront là que pour adoucir l'odeur.
Il me fallait étoffer mon baume d'une synergie d'actifs autres que des huiles essentielles.
Du côté des huiles végétales, le lys semblait tout indiqué : elle contient de l'étioline (un alcaloïde) qui blanchit et éclaircit les taches.
Un macérât de poudre de réglisse (miam !) sur coco fractionnée, qui contient de la glabridine, entre autres, a prouvé son action éclaircissante.
Un macérât de carotte sur olive bio, pour la synergie aussi.
Et.... de la busserole, la dernière arme végétale que j'ai trouvée et qui a macéré un mois dans un mélange alcool-eau-glycérine. N'ayant aucune idée de la façon la meilleure d'en extraire les principes, j'ai choisi celui-ci, complété par un macérât classique dans de l'huile de coco fractionnée dont la stabilité me rassure pour toutes les "trempettes".
Notre amie la busserole, amie aussi des ours qui la prennent pour du raisin, ou Artostaphylos uva-ursi contient de l'arbutine, un dérivé naturel de l'hydroquinone. Cette dernière figure en bonne place dans de nombreux soins éclaircissant smais n'est pas sans danger.
"L'arbutine inhibe l'activité de la tyrosinase des mélanocytes humains cultivés à des concentrations non cytotoxiques et donc diminue la production de mélanine.
La quantité d'hydroquinone libre est très faible."
Bien, nous voilà parés !
Une formule classique de baume, enrichi d'IPP et de Rice NS pour un fini poudré et moins gras et les armes fatales contre les senteurs brouillonnes mais musclées de la carotte et du céleri :
- 20 g de cire d'abeille
- 10 g de cire de carnauba
- 20 g de beurre de cacao
- 15 g de beurre de kokum
- 28,5 g d'huiles végétales et macérâts : ricin, huile de lys, réglisse, busserole
- Extrait alcoolo-hydro-glycériné de busserole, réduit à chaleur très douce à une pâte semi-liquide
- 1 g de Rice NS
- 1 g de lécithine de soja
- 1 g d'IPP (j'aurais du en mettre un peu plus)
- Vitamine E
- 3 g Synergie d'huiles essentielle : en gouttes : 20 carotte, 5 céleri, 10 géranium, 10 citron, 10 basilic, 10 anis étoilé, 10 lavandin grosso, 10 menthe arvensis, 5 rosalina.
A étaler en petite couche sur le dessus des mains avant d'aller se coucher, plonge tout le corps dans un rêve anisé et -espérons-le- va rendre à nos mains leur uniformité virginale.
Défi HE mal-aimées par Ka Fée : "Ma mal aimée préférée"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par ka fee
Quand je me suis inscrite à ce défi je souhaitais tout d'abord utiliser cette chère huile essentielle de tea tree que j'ai en horreur. Mais c'est finalement la carotte qui s'est imposée à moi. Simplement par curiosité, car je n'avais jamais senti cette huile essentielle et aussi par amusement car j'avais déjà déjà participé à un défi sur Potions et Chaudron et que mon savon était déjà à la carotte (mais sans l'HE).
C'était en quelque sorte un défi supplémentaire que de faire un autre savon à la carotte, mais cette fois-ci très différent.
Et j'avoue que le seul défi d'utiliser l'HE de carotte était déjà énorme. Oui parce que, il faut bien l'avouer, elle n'est pas très agréable à sentir. Mais elle à cet aspect terreux et épicé que j'apprécie un peu plus.
J'ai cherché longtemps comment l'agrémenter et puis j'ai décidé de l'associer au cèdre et à quelques agrumes, que j'affectionne particulièrement (orange et pamplemousse).
Bien entendu j'ai tout de suite imaginé faire un savon pour ce défi (comment aurait il pu en être autrement). Je voulais faire un savon à l'aspect terreux et dans des tons orangés. J'y ai donc associé l'ambre et le benjoin sous forme de macérât. Car l'odeur de la carotte me ramène à l'essence même de la Terre et me rappelle ces résines.
Macérât d'Ambre
Voici ma recette (600g)
30% Huile de Coco
20% Beurre de Karité
30% Huile d'Olive (infusée avec de l'Urucum)
10% Macérât de Benjoin dans Huile de Soja
10% Macérât d'Ambre dans huile de Soja
Soude calculée sans surgraissage
Poids d'eau minimum
A la trace
42g d'Aloe vera
7% Macérât de Carotte
Oxyde rouge
Cacao en poudre
4ml HE Cèdre de l'himalaya
8ml HE Orange douce
6ml HE Pamplemousse
4ml HE Carotte
Résine de Benjoin
J'ai ajouté également un macérât de carotte et de l'aloe vera à la trace pour faire de ce savon un véritable soin antioxydant et revitalisant. La résine de benjoin saupoudrée sur le dessus n'est là que pour la déco.
J'ai voulu faire un de ces marbrages comme je les aime tant, graphique, aérien et coloré. La résine de Benjoin ajouté sur le dessus donne à ce savon son petit côté terreux et torturé.
Quand à la synergie, elle donne à la carotte tout son caractère, elle la révèle et l'adoucie en même temps. Le parfum est chaud et sucré. Je dirais que c'est presque agréable car je pense que l'odeur ne conviendra pas à tous le monde. Cela reste très spécial tout de même.
Défi HE mal aimées par Lalla : la carotte
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par Lallamariam
Avant toute chose je tiens à remercier les fées de Potion et Chaudron de m'ouvrir leurs portes le temps de cet article. Et d'écrire tant de choses passionnantes. C'est un plaisir souvent renouvelé que de lire les articles de ce blog.
*** Sur l’huile essentielle de carotte ***
Je n’aime pas. L’odeur est poussiéreuse, vaguement épicée, un peu écœurante. Mon HE mal aimée, c’est la carotte. Je n’aime pas non plus la gaulthérie mais je crois que c’est une autre histoire.
Je sais que ma répulsion immédiate pour la carotte m’a empêchée de mieux la connaître. Elle peut être bien utile pourtant. Le premier intérêt de ce défi a été pour moi de me contraindre à sentir réellement cette HE. A force de renifler, de ne pas trouver les mots pour décrire ce que l’on sent, de revenir vers le flacon d’HE, on apprivoise déjà mieux la bête.
Une petite liste des qualificatifs que m’inspirent l’HE de carotte, au-delà du beurk ;) :
Chaud
Terreux
Sucré
Fleuri
Vert
Un peu fumé, tiens en sentant de plus près cela m’évoque légèrement une odeur d’immortelle, voire de camomille noble
D’où un sirupeux
Sec mais pas trop, un peu poussiéreux
Il y a là dedans une combinaison d’odeurs qui m’intrigue.
*** Trois objectifs ***
- Une odeur agréable
- Une synergie efficace
- Une formulation bien conçue
Sur l’odeur. Spontanément, voici ce qui j’ai sorti de mes tiroirs : encens, citron, orange sanguine, petit grain, orange sanguine. J’ai mélangé 10 gouttes d’HE de carotte (celle d’aroma zone) avec 10 gouttes de chacune des autres et j’ai attendu deux semaines.
On garde : encens, citron, petit grain. Palmarosa est intéressant. L’orange sanguine n’est pas agréable.
*** Recherches ***
Perfumersworld (EN) :
Pour avoir une description de l’odeur, de la tenue dans différents supports et pour piocher quelques idées. Il y aussi un calculateur gratuit pour parfumeur sur le site que je n'ai pas encore utilisé.
Aromazone (FR);
Pour les synergies tirées, comme ils le disent, d’ouvrages de référence en aromathérapie.
Rainbowmeadow (EN, mais très simple d'utilisation) :
Je ne comprends pas bien comment sont conçus leurs accords mais ils tombent souvent juste. Je ne m’en suis pas servie cette fois-ci, une autre peut-être.
Thegoodscentcompany (EN) :
Un autre répertoire un peu difficile à utiliser mais bien pratique une fois que l’on a compris comment il fonctionnait.
J’aurais bien aimé tenter l’association carotte cèdre (mentionnée sur perfumers world) pour imiter l’iris mais je ne savais pas quelle senteur a l’iris et je n’ai que de l’HE de cèdre de l’atlas.
*** L’odeur, j’ai retenu trois axes ***
- Carotte, encens, citron, petit grain, vétiver ;
- Carotte, petit grain, citron ;
- Carotte, palmarosa, géranium, petit grain sur fleurs, laurier, amyris, cacao (celui-ci est encore en projet) : j'aimerais quelque chose de sucré, un peu amer, fleuri sans être fi-fille. Il manque quelque chose sans doute, j'affinerai en faisant le mélange.
*** La synergie ***
A priori, je ne crois pas que tout mélange d’he soit meilleur que les he en question seules. J’aime autant m’inspirer fortement de celles publiées sur AZ. Je possède certains des ouvrages d’où elles proviennent, qui me servent de référence mais ils ne disposent pas d’un outil de recherche aussi performant que celui d’AZ…
Je retiens :
- Carotte et citron pour un effet anti tâches, plutôt pour le corps et les mains que pour le visage.
- Carotte et palmarosa pour une huile belle peau. Cette dernière version n’a pas de formule particulière, je tiens cependant à la mentionner parce que je n’aimais ni l’une ni l’autre de ces huiles essentielles. La somme, olfactive au moins, est supérieure aux entités qui la composent.
*** Les formulations ***
J’avais d’abord hésité à appeler ma réponse au défi « Huile éclaircissante ». Je pense finalement qu’anti tâche est plus à propos. Je ne veux rien d’agressif et si l’intérêt d’une peau plus claire m’échappe, je vois tout l’attrait d’un produit anti tâches.
En parcourant Cosmetic Formulation of Skin care products, j’ai appris que les acides linoléique, oléique et linolénique auraient des propriétés éclaircissantes. J’ai décidé d’utiliser une proportion conséquente d’huiles riches en cet acide gras qui est aussi nourrissant, anti inflammatoire, plein de qualités enfin et tout à fait approprié à ma peau sèche et à cette saison moins qu’agréable.
L’huile la plus riche en acide linoléique dont je dispose est l’huile d’oeillette. L’huile de tournesol est aussi intéressante de ce point de vue, peu onéreuse et facile à trouver.
Pourquoi une huile, préparation basique s’il en est ?
- c’est un bon medium pour les odeurs,
- la préparation est facile et rapide,
- mes émulsions peuvent avoir des tendances à l’instabilité que quelques semaines ne suffisent pas à révéler,
- Enfin, j’aime bien le gras.
*** Mes huiles ***
Huile de chanvre (Gracefruit) : 5%
Huile de pépins de framboise (Gracefruit) : 4%
Huile de sésame (Huiloreine) : 8%
Huile de tournesol (Huiloreine) : 16%
Huile de son de riz (Gracefruit) : 4%
Huile d’oeillette (Christian Vilain) : 63%
Je n’ai pas utilisé d’anti oxydant parce que je n’ai rien chauffé et parce j’en incorpore une petite quantité dans les huiles fragiles (chanvre, pépins de framboise) dès que je les reçois.
*** Ma synergie ***
Carotte (AZ) : 30 gouttes
Encens (Paradesa) : 15 gouttes
Petit grain sur fleurs (Eden botanicals) : 15 gouttes
Citron (Essenciagua) : 20 gouttes + 10
Vétiver(Bio mada) : 5 gouttes +1
Réflexion faite, j’ai ajouté 5 gouttes d’HE de lavande sauvage de Vitalba pour lier le tout.
J’ai dosé à 3% à peu près. C’est un peu plus que d’habitude. Je teste en général mes préparations sur une portion réduite de mon corps avant de les utiliser. Je tenais à avoir une proportion non négligeable d'HE de carotte question de ne pas noyer le problème. ;)
*** A l’usage ***
Ça sent bon. Même le copain le dit. C’est vraiment agréable. C’est modérément gras, voire assez peu. Moins gras que l’huile d’olive, pas cireux du tout pour moi qui ai l’habitude du karité, un peu plus gras que l’huile de tournesol mais pas poisseux pour autant.
Ne me croyez pas sur parole, j’aime plutôt le gras moi (qui a dit que je me répétais…).
Pour l’effet anti tâches… Je n’ai pas encore assez de recul.
Je suis très heureuse d’avoir participé à ce défi. Je crois que je vais mettre de la carotte partout maintenant. J’ai encore plusieurs idées que je n’ai pas eu le temps de formaliser.
Défi HE mal-aimées par Lolitarose : "mal aimée, je suis la mal aimée"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par lolita-rose
Mal aimé ! je suis le mal aimé ...
Je suis sûre que vous connaissez tous ce vieux tube d'un de nos bons vieux chanteurs populaires. Et étant donné le titre choisi par Malegria pour ce nouveau défi de sorcières, ressortir ce vieux tube éculé du placard était vraiment tentant.
Facile ! me direz vous. Soit, je vous le concède. Mais pour tout vous dire, le contexte dans lequel j'ai élaboré le soin que j'avais destiné au défi est un peu marqué du sceau de ... la poisse, ou la chkoumoune, ou en tout cas il y a des jours où je me dis que j'ai dû m'appeler Caliméro dans une vie antérieure !
Pourtant tout était plutôt bien parti ! Malegria a lancé son défi et c'est avec un véritable enthousiasme que je me suis inscrite. Je dirais même que j'étais d'autant plus enchantée que certaines de ces huiles mal-aimées sont de véritables chouchous pour moi. Qui ne connait pas ma passion pour la carotte que j'adore incorporer dans des synergies parfumées ?
J'ai d'ailleurs été tentée de vous resservir la synergie créée pour le défi des barrinettes de Chabou et qui doit se ballader quelque part sur ce site. Mais bon, pour une fois où je viens poster dans cette prestigieuse maison où officient de non moins prestigieuses sorcières, je ne pouvais pas vous servir du réchauffé, pas vrai ?
J'avais ma petite idée... et pour tout vous dire j'avais très vite élaboré un parfum dans ma tête : toutes les HE y étaient, j'étais sûre de mon coup sans même avoir versé les huiles dans le flacon. Pour la crème aussi d'ailleurs, j'ai sû tout de suite ce que je voulais créer et la formule était très vite prête dans ma tête.
Craneuse et fière de moi, j'étais ! Du coup j'ai pris mon temps. Du reste pourquoi se presser puisque tout était prêt dans ma tête, YAVAIPLUKA !
Oui, mais voilà, comme dirait encore feu notre ami Cloclo "ça s'en va et ça revient"... Et en ce qui concerne votre pôôôvre Lolitarose, en ce moment côté cosméto-chance ce serait plutôt "ça s'en va !".
Mais revenons donc au défi ! J'avais donc tout choisi : huile essentielle de tea-tree que je voulais transformer en bonbon acidulé dans un super soin exfoliant-réparateur pour d'autres mal-aimés : j'ai nommé nos amis les pieds.
Il est vrai qu'après un été passé à traîner en tongues sur nombre de chemins caillouteux, un soin réparateur s'imposait. J'avais depuis longtemps l'idée d'introduire de l'acide salycilique dans ce type de soin, car j'en connaissais ses vertus exfolliantes particulièrement adaptées à des pieds malmenés. J'optais donc pour un dosage de 10% environ associé à des huiles simples mais efficaces - olive, sésame, macadamia - qui devaient permettre à la peau très déshydratée de cette partie du corps d'être nourrie en profondeur.
Emballée par ailleurs par ma dernière formule de crème très simple au savon - la crème de Lina - , je ne pris pas la peine de réfléchir aux possibles incompatibilités entre les différents ingrédients de la recette.
Je me jetai donc bille en tête et pleine de fougue à l'assaut de mon chaudron en oubliant que la cosmétique est avant tout de la chimie et qu'il y a des règles de base à respecter. Et mélanger un acide à du savon, en tout cas dans de telles proportions et sans autre émulsifiant, était bien évidemment la dernière des choses à faire !
Mais avant de poursuivre le récit des mésaventures de la pôôôvre Lolitarose, regardez d'abord toutes les belles choses que j'y avais jeté dans ce chaudron !
Tout d'abord la synergie, que je vous livre sans plus attendre, formulée en gouttes :
-5 tea-tree (la mal aimée de mon choix)
-2 cèdre
-3 bergamote
-1 gingembre frais
-4 PG mandarinier
-5 orange sanguine
-5 absolue benjoin
-10 extrait alcoolique de Tonka
J'ai réalisé le dosage au nez, comme à mon habitude : un peu de chaque ; on laisse reposer quelques secondes ; on sent ; on ajuste. Et le résultat, comme je l'avais anticipé était juste parfait : acidulé grâce aux agrumes et doux et chaud grâce au benjoin et à la fève tonka.
Trop forte la Lolitarose !
Allez, la crème maintenant !
Ingrédients de la formule de départ (en grs)
Phase huile
-30 sésame
-20 macadamia
-25 macérat de tonka sur arachide
-20 olive
-10 savon
-10 alcool cétéarylique
Phase eau
-70 eau déminéralisée
-30 HA de genévrier
-10 glycérine
-3 allantoïne
Phase 3
-conservateur
-parfum
-20 acide salycilique
Comme pour la crème de Lina, dont j'avais au départ juste adapté la recette, l'élaboration s'est avérée simplissime et j'ai eu très vite une belle crème riche et brillante - encore trop forte la Lolitarose! - à laquelle ne restait plus qu'à introduire en dernière phase l'acide salycilique dilué dans de l'eau.
Et là, patatra ! en moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire, ma belle crème s'est déphasée. Et pas qu'un peu, hein ? totalement !
Mais je ne me suis pas avouée vaincue, non, non ! Un défi est un défi et les défis n'effraient pas Lolitarose ! J'ai donc commencé par essayer de rattraper la mixture en remettant le tout à chauffer et en incorporant de la gomme xanthane (0, 6 gr), puis de la cellulose (0,4 gr), dans l'espoir - vain ! - de re-lier tout ça. Pfft ! j'ai eu beau touiller, touiller et touiller encore à m'en démonter le bras, ça n'a pas pris.
Ne m'avouant pas encore totalement vaincue, je décidai de muscler la formule en incorporant une grosse proportion de beurres : 10 gr de nilotica, 7,5 gr de cupuaçu et en prime 10 gr de cire de soja. Donc, re-chauffe et re-touillage intensif à m'en donner des crampes. Mise au frigo. Re-touillage. Mise au frigo. Touillage. Mise au frigo...
RA-TA-GE !!!
Il fallait bien me rendre à l'évidence, cette crème n'en serait jamais une. Le résultat n'est qu'un amalgame de minuscules billes blanchâtres (les beurres qui ont granulé) surnageant dans une marre d'huile jaune orangée. BEURK ! Impossible de publier ça sur Potions !
Je luttai contre l'envie violente de jeter mon bol par la fenêtre. Et j'étais tellement dépitée que je me sentais incapable de me relancer dans une nouvelle formulation.
Finalement je transvasai mon gloubiboulga dans un gros pot et le laissai de côté. Puis je m'installai devant mon MAC, bien décidée à me consoler en allant papoter avec les gentilles coupinautes qui me font régulièrement le plaisir de venir faire une pause sur mon blog.
Las ! un malheur n'arrivant jamais seul, voilà que la machine s'est grippée m'empêchant de laisser le moindre commentaire. Qu'à cela ne tienne, me dis-je, je m'en vais donc publier un nouvel article, histoire de rattraper un peu le retard accumulé ces dernières semaines. Mais là encore, Môssieur Apple avait décidé de me pourrir la vie jusqu'au bout en m'interdisant maintenant toute publication.
La plaisanterie s'éternisant sur plus de 15 jours sans que je puisse rien faire, je pris le taureau par les cornes et sacrifiai plusieurs heures d'un court week-end à chatter avec la hot-line de Môssieur Apple sans qu'aucune solution n'ait malheureusement pu être trouvée.
Je vous épargne les détails, mais en substance un charmant jeune homme virtuel m'a expliqué avec la plus grande courtoisie que "j'ai sûrement un vieux micro pourri et une connexion internet défaillante...", alors qu'à chaque nouvelle tentative de publication s'affichait un seul message : "serveur apple occupé, essayez plus tard" .
En d'autres termes, on m'expliqua que je n'avais plus qu'à mettre la clé sous la porte car personne ne pouvait -ni ne voulait- rien faire pour cette pôvre Lolitarose.
Autant vous dire que j'étais littéralement sonnée :
"Ravie d'avoir fait ta connaissance Lolitarose, mais maintenant il est temps que tu te casses !"
Voilà le message que je reçus en pleine face un lundi de Toussaint gris et triste comme la mort.
C'est donc la mort dans l'âme que je saisis aujourd'hui l'opportunité de ma présence dans cette accueillante maison pour vous annoncer que
le blog de Lolitarose c'est fini
Et l'ironie de l'histoire c'est que je ne peux même pas l'annoncer officiellement sur mon blog puisque je ne peux plus rien publier !
Comme pour ma crème mal aimée, j'ai bien été tentée de tout envoyer valdinguer par la fenêtre, à commencer par mon micro. Bye Bye l'aventure blog !
Et je suis finalement retournée vers mon horrible crème-gloubiboulga avec la ferme intention de la punir, elle, de tous mes malheurs (en la jetant dans les WC) mais je me suis dit qu'avant de commettre - qui sait ? - l'irréparable, je pouvais au moins la tester, juste pour voir... Et là, waouh ! un beurre, certes un peu huileux, mais tout glissant, pénétrant rapidement et sans trop graisser. Laissant une peau ultra-douce. Et ce parfum !!!
Je décidai finalement de lui laisser une seconde chance et rangeai le pot dans la salle de bains. Depuis mes pieds malmenés ont droit chaque jour à un petit massage au bonbon acidulé et ils adorent. Je n'ai donc pas jeté le pot dont je fais un usage immodéré, en cachette. Etant bien entendu qu'il était exclu que j'offre cette horrible chose à mes chères copines parisiennes. On a son amour propre quand même !
Mais bon, parce que c'est vous je veux bien juste vous la montrer cette mal-aimée
Désolée pour la très mauvaise qualité de la photo et la mise en page pas terrible, mais je ne maîtrise pas toutes les subtilités de canal-blog.
Finalement cette mal-aimée a eu plus de chance que mon blog, car même bancale elle reste utilisable et même agréable à l'application.
Mon blog étant définitivement condamné lui à une mort certaine, j'ai sérieusement envisagé d'arrêter net l'aventure blog tant la seule vue d'un ordinateur me provoquait des nausées.
J'ai donc pris un peu de temps pour réfléchir à l'avenir plus sereinement et aller regarder chez d'autres prestataires un moyen de repartir sur des bases plus saines.
Alors, bien que rien ne soit encore définitif dans ma tête, j'ai pris la décision de re-commencer à zéro avec un nouveau blog, dont je vous annonce le lancement à titre expérimental à l'adresse suivante
http://lacosmetodesparisiennes.blogspot.com
L'ancien restera pour l'instant ouvert jusqu'à ce que j'aie intégré son contenu -du moins une partie- dans le nouveau site.
Après les Malheurs de Sophie, vous venez de lire les Malheurs de Loli, moins drôles je vous l'avoue. Mais promis-juré, c'est décidé j'arrête de pleurnicher et de vous embêter.
Je vais bien, tout va bien
Je vais bien, tout va bien...
Défi HE mal-aimées par Lys blanc : " Gel peau mixte pour homme"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par atelierdemichele
Idée de départ
Un lait fluide après-rasage pour mon petit frère, histoire d’essayer l’émulsifiant L pour la première fois.
Au final
Un gel peau mixte, pas forcément après-rasage.
Ah si je m’étais un peu plus renseignée sur l’émulsifiant L, si j’avais vu cet article de Michèle par exemple.
Mais non, je ne dirais pas que c’est un ratage, plutôt une expérience ^^.
Et puis de toute façon il se rase peu.
Je ne sais pas ce que j'ai bidouillé mais l'arrow root et l'émulsifiant L ensemble, « ça ne doit pas le faire ».
Prise d’une brusque inspiration, j’ai décidé au dernier moment de rajouter de l’arrow root car le dernier lait que je lui avais fait laissait la peau un peu brillante.
L’expérience
* Phase huileuse
-10g Huile de coco fractionnée
- 8g Huile de jojoba
- 4g Huile de nigelle
- 1g Emulsifiant L
*Phase aqueuse
-55g Eau
-32g Hydrolat Menthe poivrée (maison ;-), ciste Ladanifère et Romarin à verbénone
- 2g Glycérine
- 2g Aloe Vera
*Ajouts
- 6g Arrow root (dilué dans phase aqueuse)
- 4 gouttes Vit E
- 10 gouttes Bisabolol (fin de flacon)
- 1 pdc de Chlorophylle en poudre
- 0.5g HE d’un mélange menthe,ciste,petit-grain.
- 0.9g Conservateur Ecogard
Mélange des huiles essentielles :
-1 HE Menthe Poivrée
-1 Ciste Ladanifère
-2 Petit grain Bigarade
La recette n’est pas en % car j’avais prévu 40g d’eau (40%) et il se trouve que j’ai dû rajouter 15 d’eau pour avoir une émulsion correcte.
Ça donne ça :
Mise en œuvre
Avant tout, bien évidemment lavage des mains, stérilisation du plan de travail et matériel.
1-Faire chauffer l'eau + glycérine. C'est là que j'ai fait n'importe quoi, j'ai mis l'arrow root dans la phase aqueuse au lieu de huileuse. Je me suis retrouvée avec une espèce de gel.
2-En même temps, chauffer la phase huileuse (+ l'arrow root si l'on a décidé de bien faire les choses)
3-Allez changer le fils qui a décidé que la sieste était finie pour cause de couche sale
4-se relaver les mains
5-tout réchauffer parce qu'il y a plein de grumeaux (les étapes 3, 4 et 5 sont facultatives)
6-Ajouts des hydrolats, aloe vera puis du reste des ingrédients sous 40°, un par un, en remuant bien entre chaque
7-mise en flacon lorsque le gel est à température ambiante.
Verdict
J’ai eu un tout petit souci, Je n’ai pas réussi à bien dissoudre la chlorophylle.
Les grumeaux ont fini par disparaître. La texture gel est vraiment réussie, ça glissait tout seul dans mon bol !
Je teste ce gel depuis une semaine sur ma peau mixte et j’en suis ravie.
Mon teint est plus lumineux et rosé, les boutons (que j’ai tripotés) imperfections disparaissent, le grain est vraiment affiné.
Un petit peluchage si l’on masse un peu trop longtemps.
Mis à part ça je suis vraiment ravie (oui, je sais, je me répète, mais vraiment je suis RAVIE).
Certes, des petites choses sont à améliorer au niveau de la texture. Laisse quand même la peau hydratée mais sans sensation de gras.
Ma peau d’habitude très sensible la supporte bien. Pas de tiraillement ni rougeur.
L’huile essentielle de menthe est bien évidemment ce qui prédomine. Je ne pense pas qu’on sente l’odeur de ciste.
Je vous laisse, fiston a encore une couche à changer. Décidément ces haricots verts!
Promis Frérot, ne te fie pas à la couleur verte, y'en a pas dans ta crème!
Défi "les HE mal aimées"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par malegria
Voici un défi qui me trotte dans la tête depuis un moment déjà et que je me décide à lancer si vous êtes partant(e)s.
Il s'agit d'exploiter une certain nombre d'huiles essentielles aux propriétés très intéressantes mais que l'on a tendance à écarter de nos formulations à cause de leur odeur jugée difficile.
Il y a tant d'HE comme cela: le ciste, les camomilles, l'immortelle, le patchouli, la carotte, le tea tree, etc.
Blog de l'auteur de l'illustration
L'idée m'est venue grâce à une superbe crème pour les pieds de la Princesse au petit pois, qu'elle a parfumée avec une synergie de Donna Maria contenant arbre à thé et carotte.
Ces HE difficiles se fondent tellement bien dans la fragrance obtenue qu'on ne les reconnaît plus du tout mais par contre, l'odeur est délicieuse.
Je vous propose de travailler sur les huiles essentielles suivantes :
- arbre à thé
- carotte
- niaouli
Et de choisir une seule de ces he, celle qui vous inspire le plus (ou qui vous rebute le moins),
d'élaborer un produit en fonction de ses propriétés,
et de lui donner un parfum agréable malgré votre HE "mal aimée"
Le défi est ouvert à toute sorte de produit : soin cosmétique ciblé ou simple crème hydratante, savon, soin médicamenteux, ou produit désinfectant, le terrain de jeu est vaste.
Ce sera un vrai défi pour moi car je vous avoue que je n'ai aucune idée de ce que je vais fabriquer... mais je trouve intéressant de mettre à l'honneur ces HE à fort potentiel.
Etant au Pérou, je ne vais pas pouvoir envoyer mes produits, ni découvrir les vôtres, encore moins organiser une sorte de swap en recevant vos produits et en les répartissant à chacun(e).
Mais si le coeur vous en dit, vous pouvez bien entendu vous envoyer vos créations. Sinon, je pense que nous aurons déja bien du plaisir à nous lire et à reproduire ou nous inspirer des formules proposées.
Alors que pensez-vous de ce défi ? Qui est partant ?
Et aussi, dites-moi quel délai vous irait.
Délai proposé : à partir du 12 octobre et jusqu'au 25 novembre
Participants :
- Catherine
- Loulou
- Chabou
- Mlk
- Ka fée
- Venezia
- Michèle
- Lolitarose
- Lalla
- Lysblanc
Défi HE mal aimées par Venezia : "Cérat carotte-agrumes (avec tensio actif)"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par veneziapetitpois
C’est la carotte qui m’a appelée si je puis dire.
J’en utilise souvent dans les mélanges, notamment en association avec le patchouli, Lolitarose est aussi une amatrice de ce duo.
Mais je ne sais pourquoi, cette fois, la carotte m’a obstinément évoqué une confiserie que préparait ma grand mère paternelle quand j’étais gamine. C’était une pâte de fruit d’un orange pétant qui associait carotte et orange et me fascinait autant par son aspect que par son goût... Elle se présentait sous la forme de petites boules roulées, non sous les aisselles, mais dans du sucre cristallisé ; je pense que ma grand mère devait également parfumer légèrement à la fleur d’oranger.
J’ai donc voulu lui rendre hommage avec ce mélange.
J’ai volontairement choisi des HE très simples pour que tout le monde puisse tester dans son coin.
J’ai d’abord pensé à un produit pour le visage et j’ai joué à la fois la cosmétique et le parfum.
Carotte (celle du breton Clément Pallier est vraiment délicieuse) très régénérante
Cyprès pour ses propriétés circulatoires et la touche de fond boisé
Lavande pour le liant olfactif qu’elle apporte dans les mélanges et sa grande tolérance
Mandarine pour le parfum agrumes et pour ses propriétés tonifiantes (j’avais découvert cet aspect grâce à la créatrice de la boutique Anthyllide qui ne jurait que par elle pour les soins visage).
Ce premier mélange sentait encore trop la carotte.
Ayant décidé d’abandonner l’idée d’un produit visage car mes tests ne rendaient pas ce que je voulais, j’ai alors rajouté du petit grain clémentine, très apaisant pour les nerfs ; et là, le mélange est vraiment devenu carotte-agrumes, fleuri et harmonieux.
Huile essentielle de Carotte sauvage 10 gtes
Huile essentielle de cyprès toujours vert 3 gtes
Huile essentielle de lavande d'altitude 4 gtes
Huile essentielle de mandarine 6 gtes
Huile essentielle de petit grain clémentine 7gtes
Le produit lui même ensuite…
Avec les expériences savon des unes et des autres, j’ai pensé qu’ajouter un tensio actif (ce qu'est le savon) en petites quantités pouvait aussi apporter ce glissant. J’ai choisi la mousse de babassu car jusqu’à 3% environ, il n’est pas nécessaire de la rincer; je l’ai souvent testée dans des démaquillants ; excellente tolérance. J’ai pensé que pour la mauvaise saison, se démaquiller avec une crème un peu épaisse qui oblige à masser serait intéressante. Pour avoir de l' onctuosité, j'ai donc décidé d'intégrer le TA à un cérat.
Mais en essai sur le visage, j’ai rencontré deux écueils:
- j’avais mis 4 gouttes du mélange pour 60g de produit pour avoir un peu de parfum ; dosage qui s'est révélé trop puissant, et ma peau n’a pas aimé.
- Ensuite, j’ai fait mon tout premier essai avec très peu de tensio-actif : peau nickel, mais pas simple du tout à ôter.
Dépitée, je rongeais mon frein. A titre purement expérimental, j’ai rajouté directement un peu plus de mousse de babassu dans le pot et touillé pour voir ce que ça donnait. Surprise, le mélange est devenu bien plus agréable. J’ai décidé de le tester sur les pieds et les mains, puis même sur le corps, et je continue. Il s'agit d’un produit pour peau plutôt sèche.
Je suis donc passée à un cérat aux TA pour le corps (peaux sèches) ou pour les pieds et les mains (toutes peaux).
Bonus: très peu suffit. Quand on fait une consommation effrénée de laits corporels, c’est un produit très pratique qui allège la trousse de toilette.
J’ai bien sûr voulu lui donner une couleur… carotte, j’ai donc choisi huiles et macérats en fonction de la couleur… ou du parfum, pour accompagner le mélange des HE.
Formule générale, (presque) celle de Michèle
Huiles : 34 grs (au lieu de 36 chez Michèle)
Cire : 9 grs
Eau : 13 grs
Tensio-actif : 2 grs
Argile : 0,5 grs
Huiles essentielles : O,5 grs
EPP
Je l'ai déclinée ainsi :
Phase huileuse
23g macérats huileux de tomate et concombre, une création jardinière de Mlk
3 IPP (isopropyl palmitate), pour le glissant
3 huile à la grenade de Weleda pour son délicieux parfum et sa couleur
5g macérat dans olive de carotte, tomate, urucum pour la couleur et l'effet anti oxydant
7g céralan plus léger que la cire d'abeille
2g cire de chanvre pour le plus nourrissant
Phase aqueuse
2g mousse de babassu (soit à peine plus de 3%)
3g eau d’or pour ses propriétés anti inflammatoires
10g eau de glacier très peu minéralisée (j'aurais pu mettre de l'eau de fleur d'oranger)
15gtes du mélange d’HE
une pointe d’argile rouge (que j’aurais dû diluer dans un peu d’eau car il y a quelques grumeaux) pour alléger le gras et pour la couleur
5 gtes EPP , ce que j'utilise comme conservateur depuis très longtemps dans les cérats fabriqués en petites quantités et assez résistants
Mode opératoire : celui d’un cérat
- Faire fondre les huiles avec les cires dans un récipient au bain marie.
- Dans la même casserole, mais dans un autre récipient, chauffer au bain marie la phase aqueuse. (j’ai fait divers essais en ajoutant le TA à la fin ou dès le début, ça ne semble pas changer le résultat final)
- Sortir les deux récipients, les laisser refroidir un peu sur un torchon
- Verser en trois fois au moins la phase aqueuse sur la phase huileuse
- Fouetter après chaque ajout au fouet à cappuccino (le mien est électrique et non sur piles, assez puissant) en raclant régulièrement les bords avec le bout du fouet.
Avec le TA, le cérat mousse légèrement, “calmer” les bulles en touillant de temps en temps à la spatule
- Quand le mélange commence à tiédir (mais est encore liquide) ajouter les HE , l’argile (à diluer peut être avec une goutte d’eau) et l’EPP
- Verser vite en pots stérilisés
- Laisser refroidir avant de les refermer
La texture finale, onctueuse, est celle d’un beurre, légèrement plus souple que celle du cérat classique et le gras disparait nettement plus vite.
Défi HE mal-aimées par Catherine : "Masque peau jeune"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par CatherineNC
Pour ce gai défi, j'ai choisi l' huile essentielle de niaouli, produite localement, dont j'use et abuse au quotidien tant elle est polyvalente.
L'arbre et le tronc
La feuille et la fleur
Son odeur est forte, elle se rapproche de celle des eucalyptus mais en plus piquante, plus amère ; je sais d'ailleurs qu'une certaine Princesse n'apprécie pas du tout cette odeur.
Le niaouli est surtout connu pour ses propriétés anti-bactérienne, anti-virale, anti-catarrhale, expectorante, bref pour son action sur la sphère respiratoire ; mais elle présente aussi des vertus pour la peau, par son aspect anti-inflammatoire, antiprurigineuse et comme tonique cutané. J'ai donc décidé de l'utiliser dans cette optique et de l'intégrer dans un soin pour les peaux jeunes, à tendance grasse et acnéique.
Je l'ai mariée à égalité avec la lavande fine, intéressante pour la peau et dont l'odeur se marie bien avec beaucoup d’autres je trouve, ainsi qu'à celle du bois de rose très utile pour l'acné, puis, j'ai ajouté, au nez, les autres huiles pour modifier l'odeur, huiles qui présentent pratiquement toutes des propriétés intéressantes pour ce type de peau.
Les chiffres correspondent aux proportions de mon mélange :
- 10 Niaouli : antiseptique puissante, stimulant tissulaire, favorise la cicatrisation
- 10 Lavande fine : cicatrisante cutanée puissante, régénératrice
- 10 Bois de rose : peaux fatiguées, acné, rides, plaies infectées, mycoses cutanées
- 6 Bois de santal : régénérant cutanée, revitalisant tissulaire
- 5 Lavande aspic : utile pour traiter les plaies, l'eczéma, le psoriasis, l'acné
- 5 Citron distillé (non-photosensibilisant) : pour le côté frais de l'agrume, vivifiante mais aussi pour ses vertus astringente, tonifiante et antiseptique, contre l'acné et les peaux à tendance grasse
- 2 Helichryse italienne : recommandée pour les plaies, cicatrices, vergetures, eczéma, psoriasis, acné...
- 2 Thym à linalol : anti-infectieux très doux, bien toléré par la peau qu'elle assainit et régénère et dont l'odeur apporte beaucoup je trouve dans les compositions parfumantes
- 2 Patchouli : régénératrice des tissus, cicatrisante
- 2 Romarin à verbénone : indiquée pour la couperose, l'acné, la séborrhée
- 2 Jasmin : utilisée ici principalement pour son odeur chaude et apaisante
- 2 Absolue de violette : pour arrondir l'odeur mais aussi pour ses vertus : calmante, purifiante cutanée, elle décongestionne les tissus, redonne tonicité et élasticité à la peau
Vous trouverez peut-être que le niaouli est "noyé" au milieu de toutes les autres mais son côté piquant et âcre est très difficile à couvrir. Je trouve ce mélange très agréable au nez, après maturation, et je ne pense pas qu'il puisse indisposer qui que soit dans un soin à poser sur le visage.
Mais dans quel soin incorporer cette synergie ? je ne suis pas très inspirée ni très travailleuse en ce moment...
J'ai choisi la facilité en réalisant une des recette du livre de Michèle "Mes cosmétiques naturels faits maison" que vous connaissez tous (sinon on en parle ici par exemple) , de temps en temps, je reprends une des recettes de base de ce livre et je l'adapte ou l'enrichis en fonction des ingrédients à ma disposition, de mes envies ou des effets spécifiques à cibler.
Ces recettes sont idéales pour accompagner les débutantes mais sont un bon support pour les plus expérimentées car elles peuvent les décliner, les complexifier, les enrichir avec tous les actifs et macérats présents en très grand nombre dans les tiroirs des "vieilles cosméteuses".
J'ai donc trouvé dans le livre de Michèle une recette de "masque douceur à l'argile" (formule avancée) dont j'ai suivi à la lettre l'ossature et que j'ai composée en utilisant des ingrédients adaptés à un masque peau jeune ou acnéique.
J'ai choisi l'hydrolat de menthe poivrée, astringent, antibactérien, rafraîchissant et calmant, l'argile jaune également adaptée pour les peaux grasses, jeunes ou acnéiques, l'huile de pépins de raisin Bio, huile sèche qui pénètre facilement dans la peau, régulatrice du sebum et réputée pour être désincrustante.
Vous retrouverez un petit tableau synthétique sur les hydrolats et un rappel sur les différentes argiles
Chabou nous a donné quelques indications concernant les propriétés des huiles essentielles sur la peau.
La recette du masque crème :
J'ai multiplié par 4 les proportions données dans le livre, j'ai ajouté un conservateur plus puissant que l'extrait concentré de pépins de pamplemousse, et un peu de Bisabolol, réparateur, adoucissant, calmant, apaise les irritations et tiraillements
PHASE A
- 4 cuillères à soupe d'hydrolat de menthe poivrée
- 1 cuillère à café d'argile jaune
PHASE B
- 2 cuillères à café d'Olivem 1000
- 1 cuillère à café huile végétale de pépins de raison BIO
- 4 cuillères à soupe d'eau (eau de source de montagne)
- 1 cuillère à café de glycérine végétale
PHASE C
- 4 gélules de vitamine E (TOCO 500)
- 10 gouttes de conservateur Ecogard
- 10 gouttes de Bisabolol
- 30 gouttes du mélange d'huiles essentielles ci-dessus
Mode opératoire
- Verser l'argile en pluie dans l'hydrolat et laisser absorber (phase A).
- Chauffer les ingrédients de la phase B au bain-marie jusqu'à 70°, éteignez le feu quand tout est fondu.
Fouettez vigoureusement avec un petit fouet manuel pendant 2 ou 3 minutes et laisser refroidir en mélangeant continuellement à la spatule.
- Mélangez la phase A à la phase B (en évitant les grumeaux)
- Ajoutez les ingrédients de la phase C, un à un, en mélangeant entre chaque ajout.
Ce masque crème est très agréable à utiliser car il ne tire pas sur la peau et il est presque transparent, vous ne ferez donc pas peur au facteur si, d'aventure, vous deviez lui ouvrir la porte pendant la pose...
Ma peau n'est plus très jeune, je n'ai plus la peau grasse ni d'acné mais j'ai trouvé ce masque agréable à appliquer, tant pour son confort que pour son odeur.
Merci Michèle pour toutes ces recettes et ce beau livre.
Merci Malegria pour cette idée de défi !!!!
Défi HE mal-aimées par michele : "Soufflé gommant"
Défi "Les huiles essentielles mal-aimées"
Par atelierdemichele
Pour le défi de Malégria sur les HE mal-aimées, j'ai choisi l'huile de tea-tree que j'utilise assez souvent couplée au géranium.
Le mélange fonctionne parfaitement bien sur le plan olfactif avec une quantité équivalente pour chacune.
Je trouve les propriétés de ces huiles tout à fait complémentaires dans nombre de petits bobos.
Et en plus ça sent si bon que personne ne refuse le soin.
Source image
Mon mélange d'HE pour faire passer la mal-aimée
J'ai mis le même nombre de gouttes d'arbre à thé et de géranium bourbon dans un flacon brun de 10ml.
J'ai humé et laissé venir quelques HE qui me semblaient pouvoir entrer en synergie avec ce mélange.
En gouttes :
- 15 Tea tree
- 15 Géranium bourbon de La Réunion (merci Annie)
- 15 Citron distillé bio (non photosensibilisant)
- 10 Benjoin (grosses gouttes)
- 3 Petit grain bigaradier sur fleurs bio
- 3 Patchouli clair
- 3 Clou de girofle bio
Déjà au bout d'une semaine, le mélange s'arrondit et donne quelque chose de chaud et balsamique, très agréable.
C'est une odeur "couleur corail" comme les perles de jojoba très fines achetée sur un coup de coeur chez Bilby lors d'une visite en bonne compagnie.
Le soin qui réhabilite
La couleur corail de ces perles me fait penser à de l'huile de noyau d'abricot que j'utilise assez peu.
On lit trop souvent qu'elle est adaptée aux peaux mixtes alors que je lui trouve un aspect nourrissant lié à sa richesse en acide oléique.
Elle contient en outre près de 5% d'acide palmitique, l'un des trésors des corps gras.
Elle a un toucher riche et assouplissant que j'imagine très bien dans un soin exfoliant que l'on pourrait indifféremment utiliser pour le corps ou le visage.
Je l'allège avec de l'huile de coco fractionnée et j'apporte une rondeur cosmétique avec du beurre de karité nilotica dont les quelques insaponifiables réparent les peaux exfoliées.
Je choisis de faire un gel à la gomme xanthane lesté d'un peu d'émulsifiant synthétique (sodium acrylate plus) pour améliorer le pouvoir suspensif du gel et permettre l'incorporation de 20% de corps gras.
La gomme xanthane a un moindre pouvoir suspensif que l'AMIgel (AMI pour Alban Muller International).
Je n'aime pas trop ce dernier car je trouvais que les gels ou les émulsions qui en contenaient moisissaient souvent malgré le soin apporté lors de la fabrication.
J'utilisais à l'époque le couple EPP/benzoate de sodium comme conservateur et il était peut-être peu efficace pour les gels à base d'AMIgel.
Au cas où le gel n'est pas assez costaud, les perles de jojoba composées d'huile hydrogénée (plus légère que l'eau) remonteraient à la surface du pot au fur et à mesure du temps qui passe.
Je formule avec un peu de tensioactif de la famille des acyl glucosides très doux, très bien tolérés et biodégradables: le décyl glucoside (Plantacare chez Bilby ou Mousse de sucre chez Aroma-zone).
Il est souvent couplé aux -amidopropylbétaines dans les eaux démaquillantes sans rinçage à faible dose.
J'en incorpore à hauteur de 6% pour aider à la rinçabilité du soin.
A 10% il aura un effet nettoyant plus prononcé pour les peaux mixtes à grasses. Les masques doivent néanmoins être utilisés sur peau démaquillée et nettoyée.
Un peu d'allantoïne tempère les éventuelles réactions au gommage grâce à son effet réparateur et apaisant.
Elle régule la production du sébum, élimine les cellules mortes tout en permettant une régénération des tissus.
Elle me semble indispensable des soins qui pourraient s'avérer irritants comme l'exfoliation.
Autre gel gommant ici
La formule du "Soufflé gommant"
- Phase A
20 HA de néroli bio
19 Eau distillée stérile
15 Silicium organique en dosettes
8 Glycérine végétale bio
2 Gomme xanthane
1 Allantoïne
1 Géogard ultra
- Phase B
10 Beurre de karité nilotica fondu
5 Huile de coco fractionnée/ fleurs d'oranger (merci Mlk pour ces fleurs)
5 Huile de noyaux d'abricots bio
1 Sodium acrylate plus (ou Simulgel EG)
1 Vitamine E (acétate de tocophérol)
- Phase C
6 Plantacare (Décyl glucoside)
- Phase D
5 Billes de jojoba fines corail
1 Mélange d'huiles essentielles avec une mal-aimée (30 gouttes pour 100g de soufflé)
pH correct pour cette formule
En grammes ou pourcentages
Mode opératoire
Phase A
- Dans un bécher désinfecté, introduisez les liquides, le géogard ultra et l'allantoïne.
Faites tiédir au bain marie en mélangeant jusqu'à dissolution des poudres.
- Hors du bain-marie, ajoutez la gomme pincée par pincée en mélangeant bien sans former de grumeaux.
- Laissez le gel épais en attente pour bien hydrater la gomme. Pendant ce temps, pesez le beurre de karité dans un autre bol et laissez le fondre dans le bain-marie éteint.
Phase B
- Ajoutez le sodium acrylate plus dans la phase A en mélangeant à la cuillère magique. Le gel s'opacifie et "file" un peu.
- Ajoutez le beurre de karité nilotica fondu, mélangez puis ajoutez les autres huiles.
Ajoutez la vitamine E au refroidissement qui arrive assez vite.
- Homogénéisez longuement et parfaitement à l'aide d'une spatule souple.
Phase C
- Ajoutez le plantacare en mélangeant vivement à la cuillère magique pour faire un peu mousser. La texture se densifie tout en gonflant pour former le soufflé.
N'hésitez pas à mélanger pendant 2/3 mn pour bien lier l'émulsion.
- Si vous désirez une texture plus ferme (je trouve que c'est moins joli et ce n'est plus un soufflé ^_^), mélangez délicatement et choisissez un tensioactif moins moussant.
Phase D
- Ajoutez les huiles essentielles, testez le pH et ajustez le éventuellement.
- Ajoutez les perles de jojoba et mélangez intimement pour bien les répartir.
Ce soufflé exfoliant contient 5% de perles mais il est parfaitement possible de monter à 10% pour les corps ou les visages qui le supportent.
Formule générale d'un "Masque soufflé exfoliant"
Phase A : Eau, HA, et/ou silicium organique, conservateur, actifs pour arriver à 100% - 8% glycérine ou extrait glycériné - 2% gomme xanthane - 1% allantoïne
Phase B : 10% beurre mou, 10% huiles végétales fluides à assortir au type de peau, 1% simulgel ou sodium acrylate Plus, 1% Vitamine E
Phase C : 6 à 10%% tensioactif doux ou gel lavant neutre
Phase D : 1% mélange d'huiles essentielles, 5 à 10% de perles de jojoba
Ajustez le conservateur sur l'eau et introduisez le en phase D s'il ne supporte pas le chauffage. Pensez à ajuster le pH également.
N'hésitez pas à y incorporer les actifs de votre choix si vous désirez l'utiliser aussi comme masque à laisser poser avant d'exfolier.
Pour un masque soufflé hydratant/nourrissant/apaisant sans exfoliant, il suffit d'ajouter des actifs, de l'argile ou d'autres huiles végétales à la place des perles.
C'est une formule facile à décliner. Je pense même que l'on pourrait remplacer le simulgel par un émulsifiant costaud du genre cire n°1 d'Aromazone en modifiant légèrement le mode opératoire.
Ce soufflé peut se conditionner en pots pour le corps ou en tubes pour le visage. Je préfère la matière plastique au verre car elle ne pose pas de problèmes de casse sous la douche.
Le masque s'utilise sur peau sèche bien démaquillée.
Il suffit de l'appliquer en mouvements circulaires le temps que la texture fonde littéralement dans la peau et que l'on ne sente plus aucune particule gommante sous les doigts.
Bien rincer et appliquer une crème hydratante.
Pour le corps je vous conseille d'en fabriquer un minimum de 200g.
J'ai adoré la confection du mélange d'HE et j'ai aimé l'idée que le tea tree n'est pas un frein à un soin purement cosmétique, joli et très féminin que je vais offrir à une toute jeune fille qui a besoin d'un gommage.
Elle a apprécié un gommage que j'avais offert à sa mère et je ne sais plus lequel j'avais offert... Mon carnet de cosmétos a des secrets pour moi!
Le tea tree est un anti-infectieux (antibactérien, antifongique, bactéricide majeur, antiviral, anti-parasitaire, anti-protozoaire) intéressant pour les peaux jeunes.
Il est légèrement tonique et aide à combattre l'asthénie (il est bien connu que les ados ne dorment pas assez ^_^).
Mais le tea tree ne fait pas que cela.
C'est une HE dont on méconnait les autres vertus: cicatricante, radioprotectrice, immunostimulante, anti-inflammatoire et anti-oxydante.
Ces deux dernières propriétés ont été démontrées et semblent justifier l'utilisation de l'HE de tea tree comme anti-histaminique dans l'eczéma et comme anti-prolifératrice dans le psoriasis.
in "Le guide Marabout des huiles essentielles" Fabienne Millet, Marabout. L'un des meilleurs livres d'aromathérapie jamais lu à ce jour en français! Franchomme peut être remisé.
Toutes les HE de la synergie possèdent une action antiseptique et légèrement circulatoire .
D'autres propriétés m'ont semblé utiles pour cette jeune peau:
- Le géranium est une huile essentielle adaptogène pour tous types de peaux. J'ai choisi le géranium bourbon au parfum plus fin venu en direct de La Réunion.
- Le citron est l'un des agrumes dont la polyvalence est superbe. Pour les peaux jeunes, il est antiseptique mais il agit aussi sur la micro-circulation cutanée. Je l'ai choisi en version distillée pour éviter la photosensibilisation.
- Le petit grain bigaradier est intéressant en cas d'eczéma. Il est calmant et choisi en version "sur fleurs", il a une belle odeur proche du néroli à moindre coût.
- Le patchouli outre l'arrondissement (?) du parfum est très intéressant comme "lisseur" de peau. Il est régénérateur cutané et devrait être introduit dans tous les soins pour peaux acnéiques car il a aussi une action anti-inflammatoire.
- Le clou de girofle outre son action antibactérienne, cautérise les plaies (à toute petite dose car il est dermocaustique). Le manier prudemment est un gage de sécurité et d'efficacité.
Il contient de l'acétate d'eugényl, un ester aromatique en plus grande quantité que dans la feuille plus riche en eugénol, et "finit" bien les parfums en notes de fond.
- L'absolue de benjoin apporte une note tellement réconfortante que je ne pouvais pas l'omettre dans une synergie aux huiles essentielles très thérapeutiques.
Comme la vanille, le benjoin est relié à des odeurs d'enfance, il fixe et se fond merveilleusement bien dans les parfums (même sous forme de teinture) et aide les peaux qui grattent, qui craquellent...
Le parfum de la synergie est pour moi une belle odeur "pepsy" et pourtant gourmande grâce à l'association agrumes/benjoin. J'ai eu fugitivement une odeur de noyau vanillé en utilisant ce soufflé gommant pour le tester.
Il me semble que c'est un parfum qui devrait se bonifier encore car j'ai fabriqué le soin environ une semaine après avoir mélangé les HE.
Merci encore à Malegria qui a initié ce défi très original et j'ai hâte de savoir ce que les autres participantes ont réalisé!