Ode à l'ortie (1) : La macération huileuse d'ortie fraîche
Faire ses cosmétiques maisons : bien débuter
Par atelierdemichele
Le mois d'avril est la saison; Les orties communes poussent enfin sur les bords des chemins et au bord de l'eau.
J'ai sorti mes gants, mes bottes en caoutchouc et mon grand bol en inox.
A peine aidée par un ramasseur très, très grognon qui a regretté d'être le seul à la maison cet après-midi là, j'ai récolté à grandes poignées des feuilles d'ortie des jardins (Urtica dioica Urticaceae).
Les propriétés médicinales de cette plante banale qui signe les sols fertiles sont détaillées dans un petit livre dont je faisais la critique ici : "Remèdes et recettes à l'ortie" François Couplan, Ed. Rustica
Toutes les extractions valables sont des infusions, des teintures, des vinaigres, des jus ou des extraits secs. Il semble donc que tous les actifs sont plutôt hydrosolubles.
Mais il est fait mention sur les sites d'herboristes et dans le livre de F. Couplan d'une macération huileuse sur huile d'olive considérée comme une excellente huile de massage ou un tonique capillaire.
A défaut d'être certaine de l'efficacité, j'ai au moins une huile d'olive de qualité et une jolie couleur vert pâle qui ressort assez bien dans les produits que j'ai fabriqués avec la macération.
Mon ode à l'ortie sera composée de plusieurs épisodes dont le premier est la fabrication de l'huile d'olive bio macérée à l'ortie fraîche.
Elle est simple à réaliser comme toutes les macérations huileuses.
Je ne pratique la macération solaire qu'avec les sommités fleuries de millepertuis; Toutes les autres sont à présent des triples macérations à chaud au bain marie doux.
Les feuilles d'ortie sont finement hachées au couteau et doivent être travaillées aussitôt après la cueillette pour leur éviter de noircir.
Je ne les effeuille qu'au moment de les hacher afin de leur conserver une certaine fraîcheur.
Feuilles d'ortie fraichement cueillies et hachées au couteau rouge
Je choisis une huile d'olive bio de Sicile.
Je l'utilise depuis des années pour la cuisine, la cosmétique, les savons ... et me fournis grâce à une amie en bidons et bouteilles à chaque production : La uliva di Marco Alabiso.
Elle est très pénétrante, de couleur claire jaune-dorée et son parfum très léger ne contrarie nullement les cosmétiques que je fais avec. C'est une huile d'olive que je trouve très cosmétique.
- 1 bol (environ 250ml) de feuilles fraîches d'ortie tassées
- 250 ml d'huile d'olive bio
- 1 capsule de vitamine E (0.5g)
Cette fois, je verse simplement l'huile chaude sur les feuilles comme je l'avais fait pour le parfum très fidèle dans un enfleurage de roses rouges.
L'huile d'olive est gentiment chauffée à 80° maximum et versée sur les feuilles hachées entreposées dans un bol haut.
J'ajoute la vitamine E et à l'aide du thermomètre, je touille de temps en temps jusqu'au refroidissement pendant 1 h environ.
Je filtre sur filtre métallique en exprimant bien avec une spatule en silicone.
L'huile obtenue est trouble de l'humidité des plantes et ce n'est pas un souci puisque je procède à une triple macération avant de filtrer drastiquement.
Il suffit de récupérer l'huile de première macération et de la chauffer à 80°C. Verser ensuite sur le contenu d'une capsule de vitamine E et de nouvelles plantes.
Cette opération sera donc répétée à 3 reprises.
A la toute fin, je filtre l'huile triplement macérée sur filtre en tissu (merci Moune) puis sur filtre à café en papier non blanchi au chlore.
On peut voir sur les photos ci dessous que l'huile devient plus limpide au fur et à mesure des filtrations.
En fonction de la quantité d'eau retenue, il peut être nécessaire de filtrer deux fois sur papier.
Seul le papier absorbera l'humidité résiduelle qui peut limiter la durée de vie de la macération.
Comment fabriquer un filtre en tissu (lire dans les commentaires le lien donné par Moune)
L'ortie ne colore pas intensément et l'huile sent délicieusement les plantes. J'aime particulièrement l'odeur qui s'en dégage quand on verse l'huile chaude dessus.
Cette macération huileuse d'ortie peut s'utiliser telle quelle en guise :
- d'huile de massage pour les corps douloureux, les articulations arthrosiques enrichie ou non d'huiles essentielles adaptées
- de bain d'huile tonifiant pour cheveux secs
- d'huile pour booster la mémoire et stimuler la créativité selon Hildegarde de Bingen ...
J'ai trouvé toutes ces indications uniquement sur des sites marchands, je ne peux pas affirmer que cela fonctionne.
F. Couplan la donne comme anti-vergetures.
Mes livres de phytothérapie hormis celui de F. Couplan sus-cité, restent muets sur les extraits lipidiques donc j'utiliserai mon huile à l'ortie pour fabriquer:
- un savon
- un baume
- un lait corporel
Tous à l'ortie fraîche des bords de chemins.
Merci pour tes tours de main, Michèle. Le panier est drôlement aguicheur, j'attends la suite avec impatience…
En général, je macère les plantes à bain marie très doux sur plaque électrique, en plongeant régulièrement une baguette en céramique pour humer le parfum. Ton idée de verser de l'huile déjà chaude est intéressante, je vais tester pour voir.
Pour bien filtrer quand les plantes son très fraiches, je laisse reposer au moins une nuit pour que le dépôt se fasse au fond et je filtre le lendemain sans aller jusqu'à la fin.Michèle, j'adore ces articles dans lesquels tu nous transmets ton savoir-faire. Les orties, on n'a pas fini d'en parler.
Je fais comme Venezia avec les plantes fraîches, je laisse reposer et j'oublie le fond.
Il va me falloir trouver des filtres en papier, effectivement ça doit bien absorber l'eau.
Ton huile est très belle. Merci merci pour tous ces conseils.- Catherine
Une recette de macérat huileux de plus me semble toujours intéressante.
J'ai repris celle du livre de F. Couplan qui ne chauffe pas les plantes dans l'huile; je me sens de plus en plus de faire les macérats avec des plantes fraîches quand c'est possible.
J'ai comme l'impression que l'huile n'a pas besoin de chauffer des heures pour extraire les principes actifs d'une plante fraiche. Les personnes qui ont peur de chauffer devraient en être rassurées je crois.
Tu trouveras des filtres en papier non traité au magasin bio sinon un filtre à café de base convient bien sûr.
Il faut prendre les filtres à café; ceux pour le thé sont trop fins et rompent souvent en cours de route.
Grr...
- Venezia
J'avais été étonnée par la puissance olfactive de cette façon de faire avec les pétales de rose comme dans le lien mis.
Comme F. Couplan en parlait pour les orties, j'ai testé.
En plus c'est une méthode rapide qui permet de passer à autre chose pendant ce temps.
L'huile atteint les 80° en une seconde et la température baisse très rapidement dès que tu la verses sur les plantes (de 80° à 60/65° aussitôt mélangé).
Une méthode qui me semble formidable pour les fleurs ou pour les parfums.
- Colchique
Il peut sembler curieux de mettre un article sur une macération huileuse que tout le monde semble savoir faire.
Mais je tenais à montrer à nouveau la méthode avec l'huile chaude sans chauffer les plantes.
J'aime aussi le parfum de cette macération très douce et très plante fraîche.
- Mlk
J'aime aussi ces plantes communes voire mal-aimées dont on peut faire des soins très raffinés.
D'habitude, je me cantonne au savon réalisé avec les infusions.
J'en fais au moins un par an.
Mais cette fois l'huile macérée m'offrait d'autres horizons que je vais vous conter dans les prochains jours; j'ai adoré faire ça...
Merci à toutes pour vos astuces de macération. On fignole, on fignole drôlement en cosmétique fait-maison!je ne connaissais pas cette méthode !j ai fait un temps des macérations à la yaourthiere,mais :les pots sont trop petits ,c est long et il reste une odeur dans les pots,je faisait au bain marie.
peut on melanger plusieurs plantes,par exemple:gaillet,mauve et plantain pour traiter des "dartres",ou petites desquamations.
merci ppour cet article ,il est indispensable d avoir de bonnes bases et methodes pour faire les matieres premieres utiles pour nos cosmetiques.
bon apres midi.
j allais oublier:en ce moment la vigne sauvage est en fleur;est ce que je peux l utiliser?je pensais plus à un glycérine,les fleurs etant tres fragiles.
re merci!!!!!
bien amicalement!Bien entendu Sylvie, on peut faire des macérations multiples qui servent d'actif tout prêt.
Voulez vous nous donner plus de précisions sur votre vigne sauvage? Quelle chance d'avoir ces fleurs.
Vous pouvez tenter à la fois un glycériné et un macérat huileux.
Je ferais un macérat sur coco fractionné pour en faire un actif précieux :
http://potionchaudron.canalblog.com/archives/2009/01/12/12061470.html
Il y a en fin de ce message quelques idées de macérats multiples.Bonjour, en lisant votre « ode à l’ortie » quelques uns de mes neurones se sont vaguement reconnectés sur le sujet. Tenant là une bonne excuse pour remettre à plus tard des taches oh combien moins plaisantes, m’en suis allée plonger le nez dans mes « grimoires » et là ben oui que mes neurones y’z’avaient raison. Bref, bien que les principes actifs des orties soient surtout hydrosolubles, il était d’usage – fut un temps pas si lointain – de préparer des onguents à base de feuilles d’orties soit fraiches, soit sèches. Or un onguent ou un macérât huileux c’est du kif, n’est-il pas ?
Les indications de l’onguent aux feuilles d’orties : eczéma, désordres dermatologiques de toutes sortes, peaux lésées. De plus, on retrouve à un moindre niveau que dans d’autres formes galéniques certaines de ses vertus : anti inflammatoire, dépurative, hémostatique. J’ai retrouvé trois « recettes » qui vont comme suit :
Onguent à l’ortie : dans un récipient en verre faire chauffer 60g de cire d’abeille et 500ml d’huile d’olive avec 120g de feuilles séchées ou 300g de feuilles fraiches. Couvrir et mettre la préparation dans un four chaud pendant trois heures. Filtrer, etc. Recommandé pour les peaux abimés, lésées.
Onguent solide à l’ortie : faire chauffer 140g HV coco et 120g cire d’abeille avec 100g de feuilles en poudre. Laisser frémir 90 minutes au BM puis filtrer etc.
Onguent cicatrisant, éruptions cutanées, acné : fondre au BM 250g soit vaseline soit paraffine soit beurre de karité. Ajouter 10g de chacune des plantes séchées suivantes : camomille romaine, ortie (on peut remplacer par 30g de feuilles fraiches), pensées sauvages, plantain lancéolé. Laisser « cuire » à feu très doux environ deux heures. Filtrer en pressant bien, quand tiède ajouter 10gtes HE lavande.
Bon, les onguents n’ont plus guère la côte il est vrai mai’z’enfin ça reste une source d’inspiration non négligeable.
Au passage, chapeau bas pour ce que vous faites par ici même s’il vaut mieux s’aventurer dans vos pages après avoir (consciencieusement) fait le tour des divers (ben oui divers, quand on aime on compte -presque- pas) placards dédiés à la tambouille histoire de bien se convaincre que ben oui, les stocks sont pleins et nan, nan, nan, on achète plus rien pasque rhalàlà se balader par chez vous côté tentations... Je vous dis que çaBienvenue Zar'bee et merci pour ces recettes.
Il est vrai que les baumes (100% gras donc) sont peu usités aujourd'hui sauf chez les personnes qui fabriquent leurs propres cosmétiques. J'aime beaucoup le mot "onguent" qui me semble contenir la notion de soin.
Je pense qu'avec les recettes à l'huile d'ortie qui vont suivre, vous aurez tous les trésors dans vos placards. Je voudrais ne pas toujours passer pour celle qui pousse à la vente des culottes pour acheter des ingrédients nouveaux.
Enfin pas seulement... ^_^
Vous est-il possible de nous indiquer les grimoires desquels vous avez tiré ces formules? Je trouve important de mettre les sources exactes, ne serait-ce que pour rendre à César ce qui lui appartient.Références onguents et propriétés
Bon pour “l’onguent cicatrisant, éruptions cutanées, acné”, après vérification il est issu de “Remèdes maison” – Auteur : Marie-France Muller – Editions Jouvence. Pour les deux autres il m’a fallu chercher vu que je les avais tirés de mon “grimoire phyto” personnel. Commencé au temps où la fée Internet n’avait pas encore touché mon foyer de sa baguette ADSL (nan vous dirais pas mon âge, non mais) il était au début un modèle du genre bien découpé et très clair avec rappel des sources et tout et tout, si, si... Maintenant c’est peu ou prou un gros tas de papiers annotés dans tous les sens, griffonnés de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Après moult cogitations du style mais keske j’ai voulu dire là bon sang, recherches fébriles et désordonnées, j’ai fini par remettre la main sur les bouquins concernés ou sur les renvois “livresque”. Les recettes généralistes sont issues de “L’encyclopédie Larousse des plantes médicinales” Edition 1997. Les mentions sur les propriétés thérapeutiques de l’ortie sous cette forme par voie cutanée ont été glanées dans les livres suscités ainsi que dans “Le guide de la phytothérapie”- Auteurs : Dr Jorg Grünwald et Christof Janicke – Editions Marabout / 120 plantes médicinales – Editions Alpen. Il y en a d’autres mais je ne vais pas vous retenir plus longtemps.
Cependant pour finir je ne résiste pas au plaisir de vous livrer la recette de Mme L.....t, une de mes voisines du temps où j’habitais au milieu de nulle part. Sémillante octogénaire à l’époque voilà ce qu’elle m’avait expliqué “Eh ben tu vois tu vas ramasser tes orties à la fraiche, y’t’en faut un bon peu quand même, tu vois ? Tu tires, tu prends tout ce qui vient, tout qu’il est bon et pis tu mets ça à sécher bien à l’air mais attention hein pas de soleil, tu vois ? Quand c’est bien sec, tu réduis fin, fin, tu vois. C’est vrai que vous les jeunes la vie elle est facile avec toutes vos machines là, ben t’as qu’à faire avec un d’ces machins électriques là tu vois (comprenez un moulin à café électrique, comble de la modernité il est vrai). Et pis là ben tu prends un vieux pot, un peu gros, un qui contient bien hein tu vois, t’y mets ta graisse de cochon tu vois ? Et tu l’mets au feu et pis quand t’as des bulles tu jettes tes orties là. Et pis après tu couvres bien et pis tu laisses au chaud mais pas trop mais bon faut que ça chauffe un peu mais on veut pas que ça cuise... Tu comprends ? Et pis t’oublies que’ques heures et c’est bon hein, un vieux torchon plié, tu passes et après quand c’est froid tu peux te passer ça où que t’as mal... Tu vois ?” Fastoche non et encore je vous ai fait grâce des digressions sur la graisse du cochon que nous p’tites veinardes on peut acheter au supermarché local alors qu’avant ben fallait tuer le cochon et pis récupérer la graisse et pis la laver et tout ça ainsi que sur ces petites natures d’aujourd’hui qui ont peur de quelques malheureuses brulures d’orties fraiches et qui s’en vont les ramasser couvertes comme pour aller à l’église !!? En tout cas m’dame L......t ben ça lui soulageait drolement ses rhumatismes et son arthrose sa préparation... Vous voyez ?Quelle magnifique idée de verser de l'huile chaude sur des plantes fraiches
L'huile d'olive de Sicile est une merveille en cuisine, je trouve qu'elle a une odeur légèrement "herbacée".
Depuis l'année dernière, j'en trouve aux Nouveaux Robinson.
Ton panier est subtilement aguichant et j'ai hâte de lire la suiteQue voilà quelque chose de facile avec des orties en plus ?! j'adore les cueillir entre l'index et le pouce leur caresses pleines de cristaux de silice soulagent les douleurs de mes doigts de rhumatisante. Et oui l'hérédité frappe fort. J'aime les manger aussi et les boire et les introduire dans des soins capillaires.
Michèle t'es vraiment une alchimiste et c'est contagieux !
Il y a dans un pot un petit macérât de primevères sauvages qui murit au soleil à coté du citronnier bébé. Par un miracle ses primevères me sont parvenues. Après avoir lu je ne sais plus où ta cueillette de primevères en forêt et ton macérât pour les douleurs concocté avec je n'avais de cesse d'en trouver. Et discutant de cela avec ma voisine celle ci m'a ramener lors de sa dernière visite en région parisienne tout une brassée de primevères fraîches et quelques une avec leurs racines sitôt planter au jardin et que lui a donner une de ces merveilleuse rencontrer en chemin directement de son jardin où elles poussent à foison : ' Pour votre voisine' Non mais tu te rends compte ? c'est magique !!!
Bises à tous et toutes en amitié- Coucou Marie
J'aime que tu puisses troquer des fleurs avec les voisines, c'est ça le véritable échange et je suis certaine qu'elles apprécieront en retour le baume antalgique que tu concocteras avec.
Je me permets de remettre ici les soins faits avec les primevères macérées :
http://potionchaudron.canalblog.com/archives/2012/01/15/22761742.html
http://potionchaudron.canalblog.com/archives/2009/07/29/14559524.html
Bises à toi!
- Emadra,
Le fait de ne pas cuire les plantes dans l'huile permet de respecter le parfum. L'extraction de principes actifs est peut-être moindre quoiqu'avec les plantes fraîches, le travail est facilité.
On y croit n'est-ce pas?
- Zar'bee, je vous remercie pour toutes ces informations et secrets d'herboristes.alors la vigne sauvage:est un plant de vigne qui retourne à l ètat sauvage ,que l on ne taille pas et ne fait pas de raisins. quand une vigne est abandonnée on voit parfois ces plants qui végétent,chez moi il s agit de plants de raisin de table devenus sauvages ils sont surement vieux ,bien orientés au sud ils produisent de veritables lianes qui l hiver me servent pour la couronne de l aven.
la vigne cultivée ou non a une floraisan qui passe souvent inaperçue sauf pour les viticulteurs car c est un moment important !la vigne sauvage fleurit toujours avant la cultivee ,les petites grappes ouvrent leurs inflorescences qui forment la fleur.c est tout petit,je trouve l odeur incroyable :douce mais pas fade ,miellée plutot,la chaleur accentue le parfum et quand on travaille dans un vigne en pleine floraison le parfum est vraiment entetant.(si il fait chaud et sans vent).
en tout cas merci pour le lien ,n ayant plu d huile de coco fractionnée j ai mis mes grappes dans de la glycerine et j en mettrai dans une huile pour le visage dont tu parles dans un article.
desolée d avoir mis tant de temps pour repondre :j ai du travail dans les vignes.
pense à moi aujourd hui ma petite fille est en train de naitre ,mais elle est tres loin .
bonne journèe à toi.et merci .autre chose avec l'ortie fraîche
Avec un beau bouquet d'orties fraîches du printemps on peut confectionner un Pesto : huile olive, sel, un petit chèvre bien sec, 2 gousses d'ail sans le germe. Garder cette préparation dans un petit pot fermé dans le réfrigérateur. Peut se déguster sur tartines grillées, avec des pâtes, du riz... Le taux de chlorophylle contenu dans les orties fraîche est une aide précieuse pour lutter contre l'acide urique et donc la goutte (à raison d'une CS par jour... c'est précieux aussi au changement de saison . Ce pot fermé peut de conserver 5/6 jours au frais.
bonjour Rayah,
regardez la recette proposée pour la rose ici:
http://www.potions-et-chaudron.com/archives/2011/05/20/21166596.html
(Michèle donne d'ailleurs le lien dans cet article).
En effet, les macérations successives avec des pétales frais à chaque fois se font à une température moins élevée que pour l'ortie. Par ailleurs, ne pas hacher les pétales (ou alors les couper en lamelles nettes avec des ciseaux très aiguisés?) pour limiter l'oxydation au maximum.
Venez nous dire si vous essayezComme le précise Michèle, les principes thérapeutiques d'une macération huileuse d'ortie sont présents… sur des sites marchands.
Personnellement, j'utiliserais plutôt des extraits aqueux (infusion, teinture alcoolique, voire hydrolat s'il y a un vrai but thérapeutique), et réserverais à la cosméto l'usage des macérats huileux. Mais peut être faut-il tenter quand même. Verser l'huile chaude sur une matière froide fait légèrement baisser la température du mélange.Petites précisions
Bonjour,
Merci pour la recette qui m’intéresse beaucoup, ma maman souffrant d’arthrose je cherche à lui fabriquer des baumes / Mh / onguents, pour la soulager ...
Juste pour être sûre d'avoir bien comprit avant de me lancer dans cette entreprise, vous utilisez de nouvelles feuilles d'orties à chaque macérations ? donc ca fait 3 fois 250 ml de feuilles ? Ou bien ces 250 ml sont la quantité globale de feuilles que vous divisez en 3 pour vos 3 macérations ?
Bien cordialement,
AudreyAudrey,
Oui j'utilise des feuilles fraîches à chaque fois puisque j'ai la chance de pouvoir juste me baisser pour les cueillir.
Si vous n'avez pas la possibilité d'aller 3 fois à la cueillette, gardez vos feuilles sur la tige et mettez les dans un linge au frais.
Si vous les hachez avant, elles vont s'oxyder.
C'est l'huile macérée la 1è fois que l'on réchauffe et verse sur les feuilles fraîchement coupées. Et on recommence encore.
"J'aime les orties et les araignées, car tout le monde les hait" a dit Monsieur Hugo
a dit le Coran
d'ailleurs la thérapie par les couleurs et odeurs existe
et est validée
Moi, j'aime pas les araignées, mais il faut les protéger
Et j'aime les orties pour toutes les bonnes raisons que tu donnes Dc M
C'est la plante des garnements en culottes courtes et des gambades dans la nature
Je la trouve terriblement belle de vigueur et rien que de la regarder, on ressent à quel point elle peut être bénéfique
Michèle, sur support huileux, j'ai tendance à croire et aimer à croire que si la couleur et le parfum nous sont donnés...et bien les propriétés aussi
Quand, j'ai la chance d'avoir des plantes fraiches, je procède, ou à une sèche légère de 2 à 9 jours en armoire sur papier et ventilé
ou à four chaud à chaleur tournante
ou , je mouille , sans noyer, juste vaporisé ou humecté les plantes fraiches d'alcool à 90° et je procède à la macération à chaud, dans four ou sur feu et bocal ouvert
je suis heureuse comme tout de voir ton panier de bonheurs, des bonheurs à l'ortie
Je vais aussi regarder dans mes livres pour la "validation" mais est ce si nécessaire??? au vu de la générosité de toutes tes déclinaisons
On sent bien que la rebelle, se laisse amadouer pour soigner