Un air de miel
mais il n’en contient pas.
Coupé en tranche fine
Mon savon du mois de juin est en général celui des restes, avant la chaleur, l’absence des vacances.
Le plus long est de vider les placards, de regarder les dates des huiles et des macérâts qui ne sont pas au frais. Ensuite combiner dureté et propriétés et faire jaillir l’idée du petit plus.
Du lait d’ânesse belge, pour ses vertus et le plaisir que j’ai à l’utiliser. Il m’en reste deux cubes au congélateur, plus du lait de brebis du printemps, plus difficile encore à obtenir car ici, d’abord on nourrit les agneaux, ensuite on fait du caillé, puis du bon fromage …
Un ami m’en a obtenu dans la montagne, merci Pinpo.
Les macérats :
- Osmanthus sur colza, blindé de vitamine E.
- Centella Asiatica sur pépins de raisin.
- Camomille sur olive (d’Espagne)
- Millepertuis sur olive
- Lavandin sur olive
Les autres corps gras :
- Coco, rapportée à dos d’homme (de femme surtout) d’un pays lointain
- Karité du Bénin, Cacao d’Afrique, palme d’Amérique du sud (n'en a pas, de palme, mais ça aurait pu)
- 10 g de Macadamia (d’où ?)
- Argan du Maroc
Un savon un peu mou, j’ajoute de la cire d’abeille et un peu d’acide stéarique, du Canada.
Finalement, j’aurais du l’appeler l’International, il faut un monde pour faire un savon.
La formule :
- 18 g d’Argan
- 166 g de Colza
- 10 g de Macadamia
- 222 g de Pépins de raisin
- 100 de Beure de Cacao
- 650 g d’huile de Coco
- 260 g de Beurre de Karité
- 254 g d’Olive
- 45,5 g d’acide stéarique
- 5 g de cire d’abeille
- 348 g de lait de Brebis et de lait d’ânesse en glaçons
- eau et soude à calculer pour un surgras à 10%
-Vitamine ETrois “moutons” sans parfum, le reste avec fragrance
Il est passé par une phase gel terrible mais belle, il est voluptueusement doux, avec peu de bulles laiteuses.