"Beurre d'ambre" ou comment fabriquer un beurre maison
Par atelierdemichele
Il y a plusieurs manières de fabriquer un beurre à partir d'une huile végétale que l'on apprécie:
- soit on l'achète tout fait.
Il peut s'agir d'une huile hydrogénée ou d'une huile mélangée à une huile végétale hydrogénée non identifiée
- soit on le fabrique avec un co-émulsifiant épaississant (l'alcool cétéarylique)
- soit on le fabrique avec un émulsifiant (glycéryl mono stéarate ou GMS vendu chez Bilby sous le nom d'émulsifiant de base).
Cet émulsifiant peut être remplacé par du glycéryl stéarate vendu sous le nom de VE.
Beurre des 3 thés verts
Cette fois, je cherche à me rapprocher de la formule d'un beurre d'avocat acheté chez Somerset aux USA.
Il est fabriqué à partir d'huile d'avocat combinée à des lipides du soja et à de la cire d'abeille pour lui donner une texture crémeuse.
Je "zappe" les lipides de soja. On pourrait utiliser de la cire de soja mais je garde cette hypothèse pour un autre essai.
J'ai réalisé un beurre avec du cétyl palmitate (vendu sous le nom de substitut de blanc de baleine) et un autre avec des cétyl esters plus accessibles en France.
L'astuce
Les malaxer longuement au cours du refroidissement pour éviter une recristallisation des esters.
Pour cela, il suffit d'ébouillanter un mortier et son pilon pendant quelques minutes le temps de faire fondre les graisses au bain marie dans un bécher.
Dans l'évier, je pose mortier et pilon en marbre achetés une bouchée de pain chez le suédois jaune et vert bleu. Il me sert à tous les "gros travaux" cosmétiques.
Je verse dessus en débordant complètement l'eau bouillie (1.7l la totalité de ma bouilloire électrique) et je laisse en contact le temps de faire fondre mes huiles au bain marie.
Lorsque le beurre commence à refroidir, j'essuie mortier et pilon chauds et je verse dedans ma préparation en cours de refroidissement.
Je malaxe ensuite régulièrement en ramenant les bords qui figent plus vite au centre. Ne pas oublier ce qui fige sur le pilon et bien malaxer pour faire fondre les grumeaux.
Au bout d'une petite demi-heure, on obtient un beurre souple à couler en pots dès que possible.
Il va durcir en 24/48h et pourra être utilisé comme un beurre dans une émulsion ou un baume.
Selon l'huile de départ le beurre sera plus ou moins pénétrant mais il aura plus d'onctuosité que les beurres réalisés sans malaxage. Ces derniers ont un côté un peu cassant.
je ne pense pas qu'ils pourraient être utilisés tels quels alors que ces deux beurres malaxés sont tout à fait adaptés à un tel usage.
Le Beurre des 3 thés verts au cétyl palmitate
Réaliser une macération à chaud au bain-marie avec 3 thés verts bio (Maté vert, Sencha premium, Pu Er vert)
- 15g macérat de 3 thés verts sur coco fractionné
- 9g cétyl palmitate
- 2g cire d'abeille de Bilby
- 1 goutte antioxydant CO2 de romarin
Malaxage lent au mortier ébouillanté
Le résultat donne une merveille de beurre fin, si joli que je le garde tel quel comme baume de visage anti-oxydant pour la nuit.
Il sent discrètement le romarin.
Le beurre d'ambre aux cétyl esters
Un cadeau d'exception m'a été envoyé l'an dernier par la douce Irène : une macération huileuse d'ambre gris dont le facteur m'a renversé une partie. Le cochon!
Il a une odeur absolument renversante, un réel parfum à lui seul.
J'en fais donc un beurre pour l'utiliser de la façon la plus pure possible.
- 15g macération huileuse d'ambre gris (merci Irène!)
- 35g huile de coco fractionné
- 18g cétyl esters
- 4g cire d'abeille de Bilby
- 30 gouttes de macérat de rocou du Pérou (merci Malegria)sur coco fractionné pour la couleur.
Malaxage lent au mortier ébouillanté.
J'ai dessiné quelques "zigouigouis" comme Mlk à la surface mais c'est un beurre dur.
La part d'huiles liquides a été augmentée car je trouve que les cétyls esters durcissent plus que le cétyl palmitate.
Le beurre se solidifie comme un cérat au bout de 24/48h et devrait être formidable dans une crème ou un baume à laisser vieillir quelques temps.
Le toucher reste fin, plus nourrissant que le beurre des 3 thés verts car le macérat d'Irène a été réalisé sur une vraie huile.
D'ailleurs Irène, reine des parfums et des liens, tu devrais nous dire où se procurer ce merveilleux ambre gris, sur quelle huile et comment tu as procédé pour faire cette macération des dieux...
"Beurre d'ambre léché jusqu'à la dernière goutte"
J'ADORE le parfum, j'adore l'effet et je compte l'utiliser tel quel comme concrète.
Mon mortier n'a pas l'air aussi solide que le tien mais je vais essayer, j'ai très envie de beurre de jojoba & macérât de verveine.
Avec une pincée d'huile de coude, ça devrait aller !
Merci pour tes explications qui rendent les choses bien plus faciles.
L'ambre, c'est la résine ou bien l'ambre gris (on en trouve encore, d'ailleurs ?)C'est drôle Michèle, quand je te disais que j'allais faire des petits essais tambouillesques... je parlais de beurres!!! Je veux faire des essais de beurre d'olive avec une recette de Cristine.
Ici, le suédois est jaune et bleu! Je vais aller me chercher un nouveau mortier car mon pilon est poreux et je n'aime pas cela!
Bon, allé, je vais aller tambouiller, beurres, baumes, baumes, beurres...- Nansou, ce macérat était une absolue merveille et je réalise LE cadeau que c'est.
Imagine ma tête quand j'ai ouvert le paquet si odorant et ♦quand j'ai réalisé que c'était le flacon de macérat d'ambre qui s'était renversé!
- Chabou, il faudrait que le mortier se refroidisse très lentement pour retarder la prise du beurre pendant le malaxage.
Normalement ça se fait dans des mortiers en porcelaine.
Les mortiers qui ne sont pas lisses ne conviennent pas.Penses tu que l'on puisse faire un beurre avec de l'acide stearique seul, vu que c'est un des composants de ce dernier?
Ou bien il vaut mieux que je fasse un melange d'alcool cetylique et acide stearique moi meme?
ou bien il faut mieux que je passe une petite commande et point. lol
Parce que je trouve l'idée super interressante, pour ce faire du beurre d'avocat et de jojoba en effet.Loulou, je débloque: le suédois est jaune et bleu ici aussi.
Je vais rectifier ça tout de suite, je pensais à mon baume vert...
Je pense que la présence des co-émulsifiants ou des épaississants modifient la texture par rapport à la formule de Christine qui ressemble à un baume fin (HV + cire d'abeille).
Ici tu as vraiment l'aspect "beurre" d'un beurre artificiel.Ce sont des recettes qui font rever par temps froid tant ça parait doudou comme résultat. Je retiens précieusement la technique que tu donnes. déjà, j'avais remarqué que mes baumes au GMS avaient une texture plus fine quand je les fouettais au fouet à capuccino.
Je me suis fait "voler" l'un des mes mortiers, celui en porcelaine, par un cuisinier émerite qui y pile les épices pour les curries. J'en ai un autre, petit, en acier, qui va travailler bientôt, je le sens;
Juste une petite remarque de puriste: le maté (llex paraguariensis… , meme genre que le houx)… n'est pas du thé, même s'il a lui aussi plein de propriétés anti oxydantes.
pour l'ambre, j'attends avec impatience la recette d'Irène…Ah, Michèle, quelle merveilleuse recette et combien nous allons nous régaler à faire nos beurres nous mêmes, à en inventer ... Je sens déjà mon imagination galoper, galoper !
L'ambre, c'est de l'ambre gris. On en trouve encore, très difficilement, car c'est de l'ambre naturellement rejeté par l'animal. Je crois que c'est l'odeur la plus extraordinaire qui soit.
Il faut avoir beaucoup de patience pour faire un macérât huileux ... car traditionnellement on le fait avec de l'alcool à raison de 3 % d'ambre pour 95 % d'alcool. Mais voilà, je le désirais huileux. Et j'ai donc bien fait ! Merci Michèle.Rhooo le beurre d'ambre doit être une tuerie !! Et... MIIINNNNCE je n'ai pas de cétyl esters ni de cétyl palmitate grrrrrr !!! Penses-tu que je puisse faire un beurre avec VE + cire d'abeille ? J'ai déjà essayé VE tout seul, mais il en faut pas mal... Couplé à la cire d'abeille (ou cire de soja remarque ?) ça me donnerait un beurre plus fin peut-être ?? Rhaaa mon macérât de thé sencha est lancé, j'aurais tant aimé réussir à en faire un beurre fin ! (pour intégrer dans une crème visage).
- Sealeha,
C'est une tuerie tu l'as dit!
Alors pour les essais, ils sont tous bienvenus car je n'aurais pas assez de mains pour tester.
Le premier jet a été fait sur 26g, c'est un mini-pot.
Je pense que pour tester, il vaut mieux ne pas en fabriquer trop et en plus malaxer dans un grand mortier c'est mieux, plus efficace pour bien "écraser" le beurre.
- Gondul,
Tes essais seront très appréciés avec d'autres épaississants ou émulsifiants.
Je ne trouve pas que la question est bête puisque le VE est un émulsifiant.
- Irène,
J'avais trouvé sur un site marocarom.com je crois de l'ambre gris en vente au gramme.
Je n'ai aucune idée de sa qualité ni s'il est adapté à cette macération. Pourrais-tu y jeter un coup d'oeil au moins pour me dire s'il a l'aspect du tien?
Merci encore, il m'en restait juste 15g.
- Venezia,
Effectivement le maté n'est pas un thé. Mais je trouvais l'appellation "beurre des 3 thés verts" plus jolie que "2 thés verts et maté".
Le marketing nous tuera)
Je n'avais pas choisi mon mortier en inox de peur qu'il ne reste pas chaud suffisamment longtemps pour permettre une prise lente des beurres.
Tu me diras si ça marche?
- Ananas,
Avant de faire une commande pointtu devrais essayer sur 26g c'est peu et au pire, tu le recycles dans un savon, une crème, un baume etc.
Mais je ne ferais pas le choix du stéarique seul. les émulsifiants ou cétyl esters sont mélangés et bien plus fins je trouve.
A choisir, je trouve le toucher du beurre des 3 thés extraordinairement révolutionnaire. Mais je ne sais pas trop si c'est dû au coco fractionné vraiment imperceptible ou au cétyl palmitate.
Mais la douceur du beurre d'ambre gris est magnifique aussi.Michèle,
Je me doutais un peu que tu avais succombé au joli nom de ta formule…
effectivement, je pense qu'avec l'inox, ça refroidira plus vite… je te dis dès que j'essaie, d'autant qu'après une fabrication frénétique de macérats en decembre, j'ai de quoi faire quelques tentatives! Je le ferai sur cetyl esters.Ah, en revanche, je trouve que le site dont tu parles [/http://www.allerlei-praktisches.ch/shop/product_info.php?cPath=66_72_78&products_id=438]ICI[/URL]
(on va voir si ce genre d'adresse marche dans les commentaires)
s'améliore vraiment beaucoup et ils sont sérieux.Michèle ce beurre est tout bonnement envoûtant, dû aux"zigouiguis"je ne crois pas, mais avec l' Ambre c'est tout simplement Divin et magique
et je sens que je vais t'aider dans les experimentations auss
un beurre myrrhe, encens et ambre et là, on devrait "tutoyer les Dieux" sauf que je n'ai pas d'ambre, une prière à celle qui parle aux Dieux ih!ih!
On peut faire un beurre, je ne sais si il sera aussi fin que celui çi, avec le ve, car mon bon baume en contient peu et contient une phase acqueuse... donc en zappant la phase acqueuse
et en mettant la même quantité de Ve et en lieu et place de la phase acqueuse un cetyl ester cela pourrait marcher il me semble?
Il est beau, envoûtant et le miracle de son parfum devrait t'aider à affronter le froid, les épreuves de ton fils et le froid et le froid
Merci MichèleAussitôt dot aussitôt fait !! J'ai tenté 70% macérât de thé matcha sur coco fractionnée, 5% cire de soja, 10% VE et 15% olivem 1000... Bien touillé jusqu'à total refroidissement et mise en pot. ça me donne un beurre très fin, texture beurre de mangue et qui pénètre bien, suis ravie !!! Merci Michèle pour toutes ces pistes et voies que tu nous ouvres !!
- C'est Catherine qui a fait tout le boulot des liens, d'INCI, de recherches des recettes qui vont avec.
J'ai lancé l'idée et elle a eu le courage de s'y coller.
Quand il sera plus rempli, on le lancera en une.
- Sealeha, j'aimerais bien que tu nous donnes plus de détails sur ton beurre. J'aimerais bien tester avec la cire de soja.Que veux-tu savoir de plus ? Il a durci depuis ce matin, là il est dur comme du beurre de karité. Il est assez onctueux tout de même, comme un vrai beurre quoi, il ressemble plus à un vrai beurre que les autres que j'ai fabriqués jusqu'à présent (même celui avec 40% de VE dont j'étais pourtant assez satisfaite), mais je crois que c'est en partie dû au touillage. Il ne fait pas grassouille, pénètre bien et n'est pas trop filmogène (je veux dire par là qu'il ne se comporte pas sur la peau comme un baume avec de la cire d'abeille, il laisse la peau nourrie bien sûr mais pas "guindée").
- Magnifique Sealeha,
Je voulais effectivement savoir si le durcissement ultérieur te permet de garder la même sensation de finesse à l'application.
Merci d'avoir essayé!
- Venezia,
Tu nous diras aussi ce que ça aura donné demain?
Je trouve que la présence d'un peu d'émulsifiant par rapport aux seuls épaississants devraient améliorer l'utilisation de ces beurres purs sur le visage mouillé d'hydrolat.- Catherine, est-ce parce qu'il fait chaud que tu utilises peu de baumes?
- Ah merci Sealeha, je veux bien essayer le tien.
- Yulaan, l'idée de fabriquer soi même ses beurres c'est que tu peux utiliser une huile végétale avec l'épaississant déjà incorporé.
Supposes que tu veuilles de l'huile d'argan pour ses propriétés, ça te permet de l'introduire sous une forme qui épaissira en même temps.
Exactement comme quand tu choisis du beurre d'avocat au lieu de l'huile correspondante.
Certains beurres artificiels n'existent pas à la vente donc tout est ouvert: beurres maison thérapeutiques, parfumés, précieux etc...
Et avec cette nouvelle variante, tu as un beurre que tu peux mettre directement sur la peau. Le toucher est différent des beurres fabriqués plus vite.
D'autre part, le touillage pendant une demi-heure ne se fait pas en non-stop, le refroidissement est lent et permet de surfer sur internet avec le mortier à côté du clavier ^_^
C'est assez facile à tasser en pot après la fabrication car le durcissement se fait sur 24h.
- Venezia, ça doit être sublime comme texture parfumée, un beurre de tonka!
L'as-tu réalisé avec des cétyl esters comme prévu?Michèle, je crois surtout que c'est parce que je n'arrive pas encore à faire des baumes fins, pas collants et pas gras. Je n'aime pas le gras sur ma peau qui n'absorbe pas facilement ; de même, je préfère les crèmes fines. j'ai laissé un com sur ta "crème à la gelée royale", j'y explique que j'ai essayé l'olivoyl et que cela me donne une impression d'emplâtre. Je ne suis pas normale hein... hihi
- C'est tellement individuel la sensation de gras Catherine, rien n'est normal là...
Quand je vivais en pays chaud, je n'utilisais des baumes que pour les cheveux et les pieds.
Et encore tout ça était humidifié au préalable.
Je vais aller lire ton commentaire. Il m'avait échappé.
- Merci Venezia, tu as augmenté les huiles par rapport au reste. N'est ce pas trop fluide?
Ces beurres durcissent mais gardent la texture du karité.Michèle,
si je sais compter, je suis restée fidèle à ta deuxième formule sur cetyl esters, la mienne correspondant juste à la moitié!!
pour toi: - 15g macération huileuse d'ambre +
- 35g huile de coco fractionné= 50g huile
- 18g cétyl esters
- 4g cire d'abeille de Bilby
pour moi, j'ai tout divisé par deux!J'ai fait un essai avec olivoyl, macérat de tepezcohuite sur macadamia, cire de soja, tout ça dans le mortier direct au bain marie!!! je sais c'est pas bien mais je déteste faire la vaisselle!!
)
Au bout de deux heures j'ai un beurre assez souple, soyeux qui pénètre hyper bien. je verrai ce que ça donne demain.
Le seul hic l'odeur de l'olivoyl, autant j'adore cet émulsifiant autant son odeur me donnerai presque la nausée.
Je vais faire un essai avec la n2 voir dans les jours qui viennent.Et bien, ça ne chôme pas dans les chaudrons ! tout le monde a testé son beurre, c'est génial ! Mais j'ai une petite question côté texture michèle, est-ce "mou" comme un cérat-crème très épais ou dur comme un baume (même très fin ?). C'est la présence de cire d'abeille qui me fait m'interroger ? Il me semble qu'entre certains beurres et certains baumes on est à la frontière, non ?
Je vais me lancer dans un beurre d'agrumes pour réchauffer nos tambouilles hivernales. Merci de nous lancer un nouveau défi !Ananas,
tu nous parleras de ton essai avec l'autre émulsifiant?
lolitarose,
La texture est celle d'un beurre de karité laissé à température ambiante, pas dur comme un beurre de cacao.
C'est assez onctueux et celui de Sealeha à l'olivem a tout à fait la même texture.
Donc ni la cire d'abeille, ni l'olivem à ces doses là ne le font trop durcir.Des que je peux retenir debout j'essai avec la n2 que je viens de recevoir.
Avec l'olivoyl la texture est tres souple, plus homogene que du bk par exemple,tres penetrante mais l'odeur.......au secours, pour ma part je la trouve insoutenable en beurre, meme le macadamia ne l'etouffe pas.
Je repasserai vous dire ce que ça donne avec la n2.Hé bien, comme je le disais sur un autre post, il est presque inutile de poser des questions par ici : avec un peu d'efforts (de recherche) on trouve quasi chaque fois réponses à nos questions... dans les articles, dans les commentaires, et généralement dans les deux qui se complètent parfaitement bien!
Donc, bien évidemment, j'ai dans l'idée de faire un beurre végétal. Beurre d'olive plus exactement, pour rester dans ma monomanie du tout local (ben oui, karité, coco et Cie ne croissent pas sous nos cieux européens...)! Je ne sais pas si je vais avoir la patiente d'attendre l'occasion de faire une nouvelle commande de matières premières pour me lancer, il est probable que je teste avant avec mon reste d'olivem 1000...
Dans tous les cas, merci à vous Michèle pour vos articles qui ne cessent de piquer mon intérêt!Svava, bienvenue et merci pour votre message pour tous les rédacteurs de P&C.
Vous pouvez bien sûr faire un beurre maison avec une HV courante et locale.
Sealeha parle dans les commentaires de son beurre à l'olivem tout à fait impeccable et que j'ai pu tester et comparer avec mes essais. Tout cela fonctionne très bien.Bonjour Pouchette.
Nous avions déjà évoqué ce sujet sur ce blog dans les commentaires d'un article mais je ne me souviens plus duquel.
Il semble que le beurre de mangue soit obtenu par mise sous presse du noyau, ce que nous ne pouvons faire dans notre cuisine. J'ai vu sur certains blogs (que vous pourrez trouver en faisant une recherche sur google) que certaines personnes font macérer le noyau haché dans une huile végétale à laquelle elles ajoutent ensuite de la cire d'abeille ; mais à mon avis, elles obtiennent un macérat de noyau de mangue et non du beurre de mangue ; c'est mon humble avis mais peut-être que quelqu'un d'autre saurait mieux vous répondre.Catherine ton avis quoiqu'humble me semble parfaitement juste ^_^
Pouchette il faut acheter votre beurre de mangue.
Cette méthode pour fabriquer son beurre se fait avec de véritables huiles (argan, abricot, amandes douces, chanvre ...) ou alors avec des macérats huileux dont on connait la valeur thérapeutique ou cosmétique depuis longtemps (macérat de calendula, de camomille, d'arnica, de millepertuis...).
Alors là ton beurre d'ambre fait battre mon coeur !!!