Utilisations et précautions d'emploi des huiles essentielles

Suite aux commentaires dans cet article ; j'ai décidé de faire un rappel quant à l'utilisation et aux précautions d'usage pour l'emploi des huiles essentielles.

Voici des informations générales qui vous permettront, pour les néophytes, de mieux comprendre ce qu’est une huile essentielle et comment l’utiliser en toute sécurité.

Pour les personnes expérimentées, il s'agira d'un rappel ^_^

 

Huiles-essentielles-Cèdre-Scierie-MSG

 

L’aromathérapie

L’aromathérapie est l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques. C’est une « biochimie thérapie » naturelle sophistiquée qui repose sur la relation existant entre les composantes chimiques des huiles essentielles et les activités thérapeutiques qui en découlent.

Cette dernière recourt à une méthodologie rigoureuse qui s’inspire de données scientifiques solides confirmées tant par la clinique que par le laboratoire. C’est un mode de thérapie naturelle de qualité supérieure, d’une prodigieuse efficacité et qui complète très bien toutes les autres approches alternatives ou allopathiques.

 

Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?

Une huile essentielle est un concentré d’essence volatile de plante aromatique obtenu par distillation à la vapeur d’eau ou par extraction comme pour les agrumes.

Une huile essentielle peut-être extraite à partir de la fleur, la feuille, l’écorce, le bois, la résine, la semence…

 

La distillation à la vapeur d’eau

La majorité des huiles essentielles sont obtenues par distillation par entraînement à la vapeur d’eau sous basse pression. Le procédé consiste à faire traverser par de la vapeur une cuve remplie de plantes aromatiques.

A la sortie de la cuve de distillation et sous pression contrôlée, la vapeur d’eau enrichie d’huile essentielle traverse un serpentin où elle se condense. A la sortie, un essencier (appelé autrefois vase florentin) recueille l’eau et l’huile essentielle. La différence de densité entre les deux liquides permet une séparation aisée de l’huile essentielle recueillie par débordement.

Un autre procédé réservé aux zestes des Citrus (mandarine, orange, bergamote…) consiste à gratter le zeste frais pour récupérer l’essence sur une éponge naturelle que l’on presse ensuite pour en recueillir l’huile essentielle.

Les autres procédés d’extraction ne peuvent être utilisés à des fins thérapeutiques.

 

Qualité des huiles essentielles

Certains produits vendus comme huile essentielle, proviennent d’espèces non certifiées sur le plan botanique, d’autres sont coupées, rectifiées ou allongées. En aromathérapie scientifque, seules les huiles essentielles 100% pures et naturelles, chémotypées, complètes, doivent être utilisées.

 

Lorsque vous achetez vos huiles essentielles plusieurs points sont importants :

* sachez lire les étiquettes !

Sur les flacons, certaines informations doivent apparaître :

  • le nom latin ainsi que le nom commun de la plante ex :
  • eucalyptus radiata - eucalyptus radié

genre espèce

eucalyptus citriodora

  • la partie de la plante utilisée
  • le pays d’origine
  • le chémotype (définit la spécificité chimique d’une même plante en fonction des paramètres géo-climatiques)
  • un numéro de lot qui fait référence à une analyse chromatographique. Cette dernière fournit la liste des molécules aromatiques qui composent cette huile essentielle.

Les huiles essentielles doivent être embouteillées dans des flacons en verre teinté.

Le prix est influencé par une multitude de variantes, comme par exemple la nécessité de cueillir plusieurs kilos de certaines plantes afin de fabriquer une petite quantité d’huile essentielle.

Pour obtenir un kilo d’huile essentielle (environ un litre), il faut cueillir :

  • 4000 à 12000 kilos de mélisse
  • 3500 à 4000 kilos de rose de Damas (fleur), soit un hectare de rosiers !
  • 150 kilos de lavande vraie
  • 50 kilos de lavandin grosso
  • 6 à 7 kilos de boutons floraux de clous de girofle

 

Le prix élevé des huiles essentielles incite certains manufacturiers ou distributeurs à ajouter des produits de synthèse afin d’abaisser le coût. Par exemple, l’huile essentielles rosa  Damasca (rose de Damas) est la plus précieuse des huiles essentielles. Soit 3 à 5 $ la goutte. Elle est souvent reconstituée à partir d’huiles essentielles moins chères telle que le cymbopogon martinii (Palma rosa) ou l'huile essentielle de cananga odorata (Ylang-Ylang).

Un autre bon exemple : l’huile essentielle de cinnamomum zeileicum (Cannelle) provenant de la feuille coûte moins cher à produire que celle provenant de l’écorce. Pour remédier à ce problème, des laboratoires peu scrupuleux ajoutent un peu d’huile essentielle d’écorce de cannelle à l’huile essentielle de feuille de cannelle. On obtient ainsi une huile essentielle reconditionnée qui ressemble à s’y méprendre à de l’huile essentielle d’écorce de cannelle. La durée de distillation a aussi une influence sur le prix du produit fini.

  

Le chémotype : attention à la confusion

Lorsqu'on nomme une huile essentielle, on mentionne le nom de genre de la plante, suivi du nom de l'espèce : exemple thymus vulgaris (thym vulgaire). Cependant, pour une même plante aromatique, il existe souvent plusieurs "chémotypes" qui permettent de définir l'huile essentielle à partir de ses composants. En effet, ceux-ci ne sont pas immuables. Ils varient en fonction de divers éléments comme l'ensoleillement, l'altitude, la nature des composants du sol, etc. Ainsi, deux plantes identiques peuvent sécréter des essences dont les composants sont les mêmes mais dans des proportions différentes.

    * Pour différencier ces huiles essentielles extraites de chacune de ces plantes, on utilise le terme de "chémotype".

    * Ces chémotypes doivent être bien connus du praticien pour que l'aromathérapie qu'il pratique soit efficace et sans danger.

    * Le nom de l'huile essentielle utilisée devra donc être complété par le nom de son composant chimique dominant.

II en découle que suivant le chémotype, l'action thérapeutique sera différente ; c'est ce qui fait tout l'intérêt de cette forme d'aromathérapie.

 

Rosmarinus officinalis L. camphoriferum  - Romarin officinal à camphre
Contre-indications : bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive par la présence de cétones)

Rosmarinus officinalis L. cineoliferum – Romarin officinal à cinéole
Contre-indications : aucune connue mais éviter tout surdosage

Rosmarinus officinalis L. verbenoniferum – Romarin officinal à verbénone
Contre-indications : sujet hépatique hypersensible, jeune enfant, grossesse (sauf nécessité) (neurotoxique, abortive)

Rosmarinus pyramidalis – Romarin pyramidal
Contre-indications : aucune connue (ne pas surdoser)

 

Thymus mastichina L. cinéolifera
Contre-indications : aucune aux doses physiologiques

Thymus satureiodes Cosson borneol-carvacroliferum
Contre-indications : aucune aux doses physiologiques (légère dermocausticité)

Thymus serpyllum L. em. Fries
Contre-indications : aucune connue aux doses physiologiques (mais dermocaustique au niveau des muqueuses)

Thymus vulgaris L. geranioliferum – Thym vulgaire à géraniol
Contre-indications : aucune connue aux doses physiologiques

Thymus vulgaris L. linaloliferum – Thym vulgaire à linalol
Contre-indications : aucune connue aux doses physiologiques

Thymus vulgaris L. paracymeniferum – Thym vulgaire à paracymène
Contre-indications : non connues

Thymus vulgaris L. thujanoliferum – Thym vulgaire à thujanol-4
Contre-indications : aucune connue aux doses physiologiques

Thymus vulgaris L. thymoliferum – Thym vulgaire à thymol
Contre-indications : usage externe (dermocaustique)

 

 

Modes d’emploi et applications

 Comme les huiles essentielles sont composées de molécules volatiles, elles pénètrent facilement les tissus humains, qu'on les ingère, les applique sur la peau ou les respire. Le choix de la voie d'absorption dépendra tant de l'effet visé que de la nature de l'huile, puisque certaines ne conviennent pas à un usage interne ou cutané.

Toutes les huiles essentielles chémotypées ont une telle affinité pour la peau qu’il leur suffit de quelques secondes pour être absorbées d’abord par la couche cutanée puis diffusées dans la micro circulation périphérique avant de se retrouver dans la circulation sanguine générale pour y exercer leur action thérapeutique

Pour se convaincre de l’efficacité de ce mode d’administration, frictionnez la plante de  vos pieds avec de l’huile essentielle d’eucalyptus radiata. Après 15 minutes, votre haleine sentira l’eucalyptus. Autrement dit, en  15 minutes, l’huile essentielle a pénétré la peau et se retrouve dans la circulation générale pour y exercer ses bienfaits puis est éliminée.

 

Voie externe

L'huile se diffuse dans l'organisme à travers la peau; on la mêle à une huile de massage ou à un onguent. Cependant, certaines huiles essentielles ne peuvent être appliquées sur toute la peau car elles sont dermocaustiques (ex : cannelle, girofle…)

 

Par voie interne

Etant donné que les huiles essentielles sont irritantes pour les muqueuses car elles ne sont pas missibles, c’est-à-dire qu’elles sont toujours insolubles dans l’eau  (elles ne se diluent pas dans l'eau), il faut utiliser un agent « gras » pour les absorber.  On les mélange généralement à du miel, de l’huile végétale première pression à froid, du yoghourt. On trouve aussi sur le marché des préparations « disper ou labrafil » pour boire un mélange d’HE,  des oléocapsules (avec une base d'huile végétale) ainsi que des formules en capsules et en suppositoires.

 

Voie aérienne

L'huile diffusée dans l'air est absorbée par les voies respiratoires; il existe plusieurs modes de diffusion.

   - La méthode passive (poterie poreuse) ne permet qu'une faible évaporation, sans que les particules puissent agir sur la qualité de l'air.

   - La chaleur (sur une chandelle ou une lampe) diffuse le parfum, mais risque de détruire les propriétés thérapeutiques des HE.

   - Les ventilateurs (dans les systèmes d'aération des maisons ou des autos) sont un très bon moyen, sauf s’ils sont munis d’un filtre qui risque de retenir une partie des particules.

   - Les diffuseurs électriques à soufflerie permettent une nébulisation des huiles et une diffusion dans un espace assez vaste; c'est la meilleure méthode pour un usage thérapeutique par voie aérienne.

 

Pulvérisation

Diluez quelques gouttes d'huile essentielle dans un peu d'alcool et mélangez le tout à l'eau d'un atomiseur ou un brumisateur. Idéal pour parfumer une pièce et créer un climat chaleureux.

Bain aromatique

Exemples  d’HE : le Lavandin (Lavandula hybryda), le ravensara aromatique (Ravensara aromatica), l'eucalyptus réchauffant (Eucalyptus radiata),. Les essences d'agrumes sont aussi très agréables pour les bains aromatiques comme l'orange douce (Citrus sinensis), le pamplemousse (Citrus paradisii)  et le citron (Citrus limonum).

Les huiles essentielles ne sont pas solubles dans l'eau, il faut utiliser un émulsifiant telle une base de bain moussante ou plus simple et plus efficace que nous avons tous à la maison, de la crème fraîche ou un jaune d’œuf ou tout simplement une noisette de shampooing. Ajouter à 20 gouttes d'une ou plusieurs HE de votre choix à 1 cuillère à soupe de crème, mélangez à l'eau à la toute dernière minute puisque les huiles essentielles sont volatiles. 

Ne jamais utiliser l’HE de menthe poivrée (Mentha X piperita) dans le bain.

 

Massage

Pour calmer un muscle endolori, détendre un dos crispé, relaxer le corps tout entier, ou tout au contraire, se donner un bon coup de fouet matinal, rien de telle qu'un massage effectué avec une huile parfumée aux huiles essentielles. (jamais de massages avec un huile essentielle pure!). Complètement absorbée par la peau, elle agissent immédiatement, "là où ça fait mal" et continuent leur effet des heures durant. 

 

Compresse

En compresses, les huiles essentielles activent la circulation, décongestionnent ou calment (Il faut choisir l'huile en fonction du traitement choisi). Confort et soulagement, simplicité d'emploi, ces compresses ont vraiment tout pour elles! Diluez quelques goutte d'huile dans un peu d'alcool que vous verserez dans un bol d'eau. Tremper un coton ou une petite serviette, appliquez sur la zone concernée et laissez en place 4 ou 5 minutes. Recommencez 3 ou 4 fois pour un résultat prolongé. Selon le résultat souhaité, les compresses seront chaudes ou froides.

 

Cataplasme

 Rien de tel qu'un cataplasme d'argile pour calmer un endroit douloureux et détendre les muscles endoloris. Si, en plus, vous parfumez l'argile avec une huile essentielle, vous profiterez doublement de votre cataplasme. L'huile essentielle, combinée à l'argile agit tant en surface qu'en profondeur et continue d'agir des heures durant.

 

Inhalation

Le simple fait de respirer l'huile directement à la bouteille vous procure déjà un sentiment de bien-être. Quelques gouttes sur un mouchoir qui vous accompagnera tout au long de la journée, parfumera votre sac à main et vous fera profiter des bienfaits de la plante lorsque vous humerez le mouchoir. Un petit coton imbibé de quelques gouttes, mis près de votre lit, vous apportera une nuit calme et pleine de songes exquis!

 

Inhalation à la vapeur

Dans un bol d'eau très chaude, versez quelques goutte d'huiles essentielles choisies et penchez-vous sur le bol. Recouvrez la tête d'un linge pour ne pas laisser échapper la vapeur et... laissez-vous griser des parfums bienfaisants des plantes. Pour lutter contre un rhume ou une sinusite, pour préparer la peau à recevoir un masque de beauté ou pour décongestionner le visage, les huiles essentielles sont souveraines en bien des situations.

 

Précautions d’emploi et contre-indications

Par précautions et excès de prudence , les 3 premiers mois de toute grossesse interdisent l’emploi des HE.  Seul un médecin aromathérapeute ou un aromathérapeute certifié peut en prendre la responsabilité.

Toujours se laver les mains après utilisation des huiles essentielles.

Ne jamais injecter d’huiles essentielles par voie intraveineuse ou intra-musculaire.

Utiliser des HE de haute qualité (100% pures et naturelles) et de marques réputées.

Ne pas laisser les flacons à la portée des enfants.

Les personnes allergiques devront prendre la précaution préliminaire de tester sur le poignet une goutte d’huile essentielle.

Les yeux, le nez, le conduit auditif, les zones ano-génitales ne peuvent jamais être l’objet d’application d’HE pures.

En cas d’absorption ou d’instillation accidentelle, ingérer ou appliquer une huile grasse pour diluer l’HE puis faite le 911 pour l’Amérique du Nord ou le 17 (si ma mémoire est bonne...) pour la France ! Je ne connais pas le numéro pour la Belgique, Moune???

L’huile essentielle de menthe poivrée ne s’applique jamais sur une surface étendue du corps en raison de la réaction glacée qu’elle provoque. Cette même huile essentielle sera strictement contre-indiquée pour les femmes enceintes et allaitantes ainsi que pour les enfants de moins d’une dizaine d’année car cette huile essentielle peut provoquer un spasme laryngé.

  

Conservation

Le flacon sera conservé à un température variant de 5°C à 35°C.

Le flacon sera soit en verre coloré, soit en aluminium.

Le flacon sera toujours bien scellé par un bouchon étanche afin d’éviter l’évaporation.

 

Dans ces conditions, les huiles essentielles pures et naturelles se conserveront pendant au moins 5 ans et plus.

Il faut noter que les essences de Citrus se conservent un peu moins longtemps car elles s’oxydent.

 

J'espère que cet article vous aura permis de mieux comprendre ce qu'est une huile essentielle et comment l'utiliser de façon sécuritaire.

Si vous avez des précisions à apporter afin de compléter l'ensemble de ces informations, vous êtes les bienvenus! 

 


Autour du chaudron

  • Merci beaucoup pour ce récapitulatif clair et complet ! Très utile en ces temps ou la vulgarisation de l'aromathérapie pullule dans les "revues féminines" (et autre du reste) et où l'on peut lire .... de tout et de rien !
    Je vais de ce pas partager à mes abonnés sur les réseaux

    Posté par Pescalune le 03 août 2015 à 08:56
  • Bel article clair et précis que j'aurais bien aimé lire quand j'ai commencé à utiliser
    les huiles essentielles .
    Je l'imprime et le mets dans mon classeur Merci Loulou !

    Posté par patsch le 03 août 2015 à 09:29
  • Merci beaucoup Loulou pour cet article indispensable !

    Posté par gingembre le 03 août 2015 à 10:11
  • Merci pour ce bel article.
    C'est la première fois que je poste sur ce blog, je sors de mon sous-marinage qui date de plusieurs mois.
    J'utilise les huiles essentielles quasi que dans mes savons SAF et mes shampooing solide (avec SCI).
    Mais je m'interroge pas mal sur cette utilisation en SAF, peut-on tout y mettre?
    Par ex, l'huile essentielle de menthe que tu cites plusieurs fois, en disant qu'il ne faut pas l'utiliser sur des zones étendues, qu'en est-il dans un savon (je pense à un de mes derniers avec menthe poivrée et listée citronnée qui sent très fort).
    Désolée si cette question a déjà été abordée ailleurs, je n'ai pas lu l'intégralité des commentaires des articles précédents.
    Merci d'avance!

    Posté par Vougy le 03 août 2015 à 14:19
  • Loulou, c'est une bonne chose de rappeler ici les modalités d'utilisation des huiles essentielles, il est vrai que beaucoup de personnes s'y intéressent aujourd'hui parce que citées dans nombre de produits commercialisés et qu'elles n'ont pas la curiosité d'aller étudier les modes d'utilisation, mises en garde et contre-indications.

    Merci pour cet article

    Posté par Catherine le 03 août 2015 à 14:32
  • Super, Aroma-Loulou!
    Merci pour ce bel article

    Posté par S4br1n4k le 03 août 2015 à 15:03
  • Chère Loulou,

    Comme tu as eu raison d'écrire ce message qui est si évident que personne ne l'a jamais écrit ici sur le blog alors que la quasi-totalité de nos recettes contiennent des HE!
    Il faut certainement revenir aux bases pour ne pas les oublier.

    - Est-ce que je risque une blague de mauvais goût? Ma Loulou, il faut revenir vivre un petit coup en France.
    Le 17 est le numéro de la Police. Peuvent-ils mettre des menottes aux HE en cas d'urgence, j'en doute

    Il vaut mieux faire le 18 (Pompiers) ou le 15 (SAMU).

    - Que rajouter à ce que tu as écrit?
    Ton message est si complet que je ne sais pas.

    - Si.
    Peut-être que NORMALEMENT toutes les HE SONT chémotypées par le fabricant, ne serait-ce que pour savoir si c'est vraiment l'HE en question qu'il vend.
    Le chémotype ne désigne que la ou les molécules chimiques majoritaires dans l'HE donc c'est toujours indiqué pour les marques sérieuses et pour toutes les HE quelles qu'elles soient.

    Florame, Puressentiel, Sevessence, Combe d'Ase, Astérale, Phytosun Arôm, Aroma Zone, Pranarôm... l'indiquent toujours sur tous les flacons (je viens de vérifier sur les flacons qui trainent sur mon bureau ).

    Par contre les petits producteurs ne l'indiquent pas toujours, voire pas du tout même si leurs HE sont toujours chémotypées.
    Et ce n'est à mon avis pas un souci si l'on sait qu'ils sont sérieux.
    Je viens de vérifier sur des flacons de Vitalba, Mandriolu... mais je suis certaine qu'ils l'indiquent pour les HE qui posent problème si elles ne sont pas chémotypées.

    J'en viens donc à la précision qui me semble importante quand aux chémotypes. Il n'y a pas beaucoup d'HE dont les chémotypes sont indispensables à lire avant achat ou utilisation. Mais quand on les a en mémoire, ça devient impossible de se tromper.

    Ce sont les HE de ROMARIN, de THYM ou d'EUCALYPTUS.
    Je dirais donc qu'on n'achète jamais ces TROIS sortes de plantes en HE si on n'en connait pas le chémotype.

    Ainsi que tu l'as écrit, on utilise du romarin à verbenone ou à cinéole ...mais pas du romarin tout court; de l'eucalyptus radiata ou globulus ou citriodora... mais pas de l'eucalyptus tout court, du thym à paracymène, à linalol, à thymol... et pas du thym tout court.

    Seules ces 3 HE là posent un problème quotidien quand on utilise les HE je crois car (à part le thym), romarins et eucalyptus font partie de la trousse familiale de base et il ne faut surtout pas commettre d'erreurs en les utilisant.

    - Je suis un peu plus mesurée sur l'histoire des cétones.

    Elles sont présentes dans certaines HE majeures et courantes en aromathérapie familiale (lavande aspic pour les piqures d'insectes et les brulures, hélichryse it. pour les bleus, cèdre Atlas et vétiver pour la cosméto, les parfums et les savons...).

    Mais je pense que ce sont les usages prolongés et à fortes doses qui posent problème pour celles là. Je ne parle pas de l'usage oral, il ne viendrait à l'idée de personnes d'avaler de l'hélichryse it. , du cèdre ou du vétiver... Du moins je l'espère

    Pour les autres HE riches en cétones, dont la menthe poivrée il faut insister sur leur toxicité notamment pour la menthe en tisanes qui fait vraiment partie de l'univers familial et qui peut sembler anodine en HE.

    Merci beaucoup Loulou pour ce message indispensable!

    Posté par michele le 03 août 2015 à 17:07
  • Je reviens sur l'usage de l'hélichryse it. dont on lit partout qu'elle est si formidable pour les bleus qu'on laisse à penser qu'elle doit faire partie de l'aromathèque familiale quand on a des enfants.

    Or un enfant presque par définition, ça bouge tout le temps, ça tombe tout le temps et ça a des bleus toute l'enfance.
    C'est juste un problème esthétique les blues, pas un problème de santé majeure qui demande qu'on intervienne de suite, et on peut les laisser tranquilles. La Nature sait bien digérer les bleus

    Imaginons qu'on passe sa vie à mettre de l'HE d'hélicryse à chaque bleu d'un petit garçon, ça fait au final beaucoup d'utilisations, presque une utilisation chronique. Et ça j'aime pas
    Il vaut mieux une dose d'arnica si l'on tient à traiter ça.

    Je pense qu'on devrait écrire un message sensé sur la trousse d'aroma familiale avec 4 ou 5 HE majeures et safe.
    Non?

    Posté par michele le 03 août 2015 à 17:28
  • Les bleus, pas les blues
    Il fait chaud, j'ai le cerveau mou, je file!

    Posté par michele le 03 août 2015 à 17:28
  • Ma chère Loulou,

    excellente idée que de rappeler ces précautions de base qui tendent à être zappées. Ton exposé est particulièrement éclairé. A mes yeux, le souci fondamental pour les He est lié à leur facilité apparente d'utilisation -surtout en interne!- allez hop! une goutte, ça équivaut à une pilule comme un médicament et on n'en parle plus. Quand je découvre les dosages proposés sur des semaines, alors qu'on a si peu de recul thérapeutique, je suis accablée.

    Heureusement, ce qui sauve, c'est la difficulté à avaler des produits si concentrés.

    Le magazine Elle a fait récemment un gigantesque boulette (comment ont-ils pu laisser passer ça? je me le demande encore) dans une page de conseils consacrés à l'aroma et aux enfants en vacances. Conseil: contre les nausées, donner à l'enfant une cuil à café d'He de menthe poivrée ! (oui c'était écrit).
    Une ou deux semaines plus tard, gros rectificatif en rouge en page d'ouverture: il fallait lire une cuil à café d'hydolat de menthe poivrée! Je frémis à l'idée quelqu'un ait pu suivre ce conseil mortel!

    je trouve d'ailleurs que certains hydrolats, dont celui d'helichryse et celui de ciste, sont suffisamment efficaces pour se passer des HE correspondantes ou alors pour en réduire très significativement le dosage.
    Enfin écologiquement parlant, il ne faut jamais oublier la quantité énorme de plantes nécessaires à l'obtention des HE. Elles sont donc précieuses, et à consommer avec modération!

    Posté par venezia le 03 août 2015 à 18:28
  • Voilà un article complet très instructif, même pour les utilisatrices averties. Une révision est toujours la bienvenue ! Il est bon parfois d'avoir une "piqûre de rappel" quant à l'utilisation et au dosage des HE.
    Les huiles essentielles sont de petites merveilles, à utiliser avec précaution bien sûr, mais quelle efficacité !
    Merci beaucoup pour ce rappel !!

    Posté par Véro le 04 août 2015 à 14:30
  • Merci Loulou pour ce super article qui mérite d être imprimé pour l avoir toujours à portée ☺
    Il me sa bien utile ,il est clair et conscit.
    Comme Venezia je pense que beaucoup de personnes ne se rendent pas compte des précautions à prendre avec les huiles essentielles, d autres au contraire sont très frileux.
    Lors d un voyage à la Réunion, je visitais la CAHEB, qui est la coopérative des huiles essentielles locales ,on peut assister à une distillation, on visite le jardin .....et on achète des huiles et avec il est fourni un récapitulatif des propriétés des huiles et une mise en garde quand à leur utilisation la vendeuse m a expliqué qu ils étaient obligés d être vigilant car il n était pas rare de voir des personnes boire directement au flacon l huile essentielle achetée. .....
    Dans cette optique, je trouve le livre de M onica Werner parfait .

    Posté par Sylvie le 05 août 2015 à 08:27
  • Pescalune, merci de partager cet article. Plus il y aura de personnes averties, mieux cela sera.
    L'aromathérapie n'est pas un jeu!

    Merci Patsch, à lire et à relire!!!

    Gingembre, tout cela semblait évident pour beaucoup d'entre nous et du coup, nous avons oublié qu'il y avait des néophytes parmi nous.

    Bonjour Vougy et bienvenue parmi nous. Maintenant que tu es sortie de ton "sous-marin", p-ê viendras-tu partager avec nous tes savons et autres produits que tu fabriques. Ce blog collectif est convivial et est un lieu d'échanges qui nous fait toutes et tous grandir en partageant nos connaissances. Ce blog vit d'ailleurs pour et par ce partage.
    Pour ce qui est de ton savon qui contient de l'huile essentielle de menthe poivrée, la quantité de savon utilisée pour se laver est minime et diluée avec l'humidité du gant de toilette. De plus, le rinçage du corps est quasi immédiat. Donc peu de contact prolongé avec cette huile essentielle.
    Cependant, par mesure de précaution et de prévention, j'éviterai d'utiliser ce savon avec des tous petits et de jeunes enfants.
    Au plaisir de te lire prochainement !

    Merci Catherine, les bases sont essentielles et fondamentales. Comme tu le dis si bien, les huiles essentielles sont de plus en plus présentes et cela minimise, d'une certaine façon, leur véritable puissance.

    Sabrina ^-^

    Michèle, et oui, avec le tps j'ai perdu qq réflexes mais je peux te garantir que certains sont ancrés à tout jamais! Merci pour les bons numéros d'urgence ^-^
    Je reste rêveuse en lisant l'énumération de toutes les marques qui sont à votre disposition en Europe... Ici, la liste est bien courte. Bien que depuis qq années, de petites distilleries fassent leur apparition mais il s'agit essentiellement de distillation de lavande. Bien sur à l'exception d'Aliksir.
    Michèle, je rajouterai la sauge aux trois HE dont la connaissance du chémotype est indispensable.
    En fait, ds ce cas, il s'agit plutôt du nom latin et non du chémotype en fait. Je trouve que les gens ne font pas la différence entre la sauge et la sauge sclarée. Et encore plus ici, en terrain où la langue anglaise est souvent majoritaire!!! Le mot "sage" en anglais vaut pour les deux types de sauge.
    Je partage ton avis sur l'utilisation des HE riches en cétones. Mais comme tu le dis, il s'agit d'une utilisation vraiment ponctuelle et pour des maux très précis.
    Tout à fait d'accord pour l'utilisation de l'HE d'helichryse. De toute façon, son prix nous oblige à être raisonnable quant à son utilisation ^-^ Oh que oui, une bonne dose d'arnica fait très bien la job et surtout, détourne bien l'attention du bobo!
    Tout à fait d'accord pour un article sur la trousse aroma familiale. toi, moi??? Nous deux à quatre mains ???

    Vénézia, je suis effarée et effrayée de lire ce qui a été écrit ds le ELLE. J'espère de tout coeur que si qu'un a essayé, l'odeur de l'HE a servi de "répulsif"...
    Oui, c'est vrai que les hydrolats peuvent être une alternative aux HE.
    Tout à fait d'accord avec toi, l'usage "commun" des HE entraîne des pb importants de pénurie : personnellement, je privilégie l'HE de bois de Hô versus l'HE de bois de rose. Leurs molécules sont pratiquement identiques et le bois de Hô n'est pas menacé comme l'est le bois de rose.

    Véro, oui, comme le dit souvent Dominique Baudoux : "les HE sont de véritables bombes en puissance"

    Sylvie, l'utilisation et les précautions quant à l'utilisation des HE sont toutes données ds tout bon livre d'aromathérapie. Un auteur sérieux ne peut pas ne pas les donner en préambules voir leur consacrer tout un chapitre. Je sais, c'est parfois rébarbatif de lire tous les "ne pas... " mais il faut les lire absolument !!!

    Posté par Loulou le 05 août 2015 à 17:27
  • Merci Loulou pour ce très bel article et surtout vraiment nécessaire.

    La mode est, en ce moment, un certain masque au miel avec de l'HE de cannelle (je n'en dis pas plus ...) et les appels se font pressants sur certains blogs responsables quant au danger vraiment grave de ce masque. Malheureusement il me semble que la vigilance et les connaissances se relâchent dans le monde de la cosméto maison et il est heureux que Potions fasse un tel article.

    Tu sais Loulou, parallèlement, tu pourrais faire aussi un article magnifique sur l'utilisation des hydrolats. Je suis triste de les voir si peu employés, si mal utilisés alors qu'ils sont des produits merveilleux, tout simplement. Que dire des vertus - par exemple - de l'hydrolat d'Achillée millefeuille sur les douleurs style inflammatoire ? Et l'utilisation des hydrolats en cuisine, dans des salades de fruits par exemple ?

    Et tant et tant d'autres exemples !

    C'est très juste, il faut lire absolument les précautions d'utilisation. J'ai en mémoire un savon contenant de l'HE de cannelle de Ceylan, mise en synergie - en très petite quantité - J'ai vu mon mari sortir comme un diable de la douche, le savon à la main . Personne n'avait réagi à ce savon, lui oui !

    Merci

    Posté par Irène le 06 août 2015 à 12:05
  • Loulou, bingo pour un message à 4 mains pour la trousse familiale!
    J'y pense et je te recontacterai.

    Posté par michele le 06 août 2015 à 16:32
  • Ah chouette! Le défi est acrobatique mais on compte sur vous! 4 ou 5 seulement? Personnellement, je n'ai jamais réussi à descendre en dessous de 10, pour les basiques.
    Merci Loulou pour ce récapitulatif très pédagogique et sage. Les HE sont si séduisantes que le risque d'abus est bien réel.
    Il faut a tout prix en prôner une utilisation raisonnée sinon des accidents viendront justifier des mesures de restriction.
    Une cuillère à café d'he de menthe poivrée!!! Mais quelle horreur

    Posté par lolapit le 06 août 2015 à 17:52
  • Bonjour, moi aussi je sors de mon sous-marin ^-^

    Ca me donne vraiment envie de compléter, un si bel article, d'utilité publique si on peut dire.

    Je rajouterai dans les critères essentiels de choix d'une huile essentielle son odeur. Pour ma part, j'ai l'intime conviction qu'une odeur qui nous déplaît, nous rebute (ça peut être simplement à un moment donné, pas ad vitam eternam), est à mettre de côté. Notre corps est bien fait, il va de lui-même éviter ce qui n'est pas bon pour lui si on prend la peine de l'écouter au-delà des questions de compositions chimiques et des indications...

    Sur les cétones, je rebondis sur ce qu'a dit s4br1n4k. D'après les quelques recherches que j'ai pu faire dans mes bouquins (je suis en plein dedans en ce moment!), les huiles en contenant de forte proportion sont à considérer avec beaucoup de précautions, notamment-au-delà des problèmes de neurotoxicité- à cause de la loi d'inversion qui fait qu'une huile à une certaine dose aura un effet inverse à une dose plus élevée (c'est surtout valable pour la prise par voie orale). C'est par exemple le cas du romarin, qui peut être stimulant ou apaisant selon. Et ça se joue à la goutte près!
    Et encore sur les cétones, toutes ne se valent pas, il y en a des plus "méchantes" que d'autres. Donc il n'y a pas que la proportion qui intervient... On devrait s'intéresser à la composition dès qu'on fait rentrer une nouvelle huile essentielle à la maison!

    Sur la conservation des huiles essentielles, vigilance toute particulière sur les huiles essentielles riches en monoterpènes qui "fabriquent" des hydroperoxydes terpéniques pendant le stockage, très allergisants par voie externe.


    Voilà, j'espère avoir apporté un peu. Sinon, je rejoins totalement sur les hydrolats. Les huiles essentielles sont vraiment "l'artillerie lourde" de la médecine douce. Le problème des hydrolats, c'est leur conservation, même au frigo qui est très limitée. En tout cas c'est mon soucis.

    Posté par Cécile (Louzou) le 07 août 2015 à 19:16
  • C'est génial que tu sortes de ton sous-marin!
    Je veux juste rectifier : je n'ai rien dit sur les cétones, c'est Michèle qui en parlait.
    Moi chui juste une prudente mais passionnée débutante...

    Posté par S4br1n4k le 07 août 2015 à 19:20
  • Oups excuse-moi s4br1n4k... Ca doit être le mal de mer

    Posté par Cécile (Louzou) le 07 août 2015 à 19:41
  • Merci Irène pour tes commentaires. Je ne connais pas le masque dont tu parles mais... malheureusement, ce genre de chose était à prévoir avec la "vulgarisation" des huiles essentielles.
    Pour ce qui est des hydrolats, mon utilisation et mes connaissances sont vraiment limitées sur le sujet. J'ai le super livre de Suzanne Catty "Hydrosols the new aromatherapy" mais c'est de loin insuffisant pour écrire un article sur le sujet : je laisse la place à une personne plus compétence ^-^ Avis à la population!!!


    @ Michèle : super !!!


    @ Lolapit : je pense qu'il faut traduire

    1 goutte d'huile essentielle de menthe poivrée dans 1 cuillère à café d'huile végétale

    J'ai bien hâte d'écrire cet article avec Michèle sur l'aromathérapie familiale, à suivre donc!


    Bienvenue Cécile et merci pour tes commentaires. Je suis allée voir tes blog et j'ai découvert ton premier blog sur lequel j'étais déjà allée car mentionné par Michèle dans un commentaire d'un article de Vénézia.
    Je vais suivre ton défi 50/50!
    Je suis d'accord avec toi pour tout l'aspect olfactif de l'aromathérapie, qui à lui seul un très vaste sujet, mais le propos était vraiment les conditions d'utilisations et précautions des huiles essentielles.
    Merci pour tes compliments d'information.

    Posté par Loulou le 07 août 2015 à 20:29
  • "Compléments" et non "compliments"!!!

    Posté par Loulou le 07 août 2015 à 20:30
  • Ah oui Loulou! J'ai aussi hâte de le lire, cet article sur l'aromathérapie familiale, pendant que les enfants ne protestent pas trop encore

    Posté par S4br1n4k le 08 août 2015 à 04:23
  • Merci Loulou!

    Et si si, tu peux laisser, il n'y avait pas que du complément, il y avait du compliment aussi

    Vivement votre article sur l'aromathérapie familiale avec Michèle!

    Posté par Cécile (Louzou) le 08 août 2015 à 14:00
  • Cécile (Louzou), c'est drôlement intéressant que vous soyez sortie de votre sous-marin!

    Pour ma part, je n'ai pas le sentiment qu'une HE dont on n'apprécie pas l'odeur ne soit pas bonne pour nous. Au contraire je pense que l'on peut parfaitement arriver à apprivoiser un parfum d'HE qui nous déplait de prime abord dès lors que l'on en éprouve les bienfaits purement thérapeutiques.

    Il faut je pense pour cela que l'HE soit bien choisie, prescrite par un aromathérapeute confirmé, utilisée comme il se doit et cela peut suffire à éprouver ensuite les bienfaits rien qu'en sentant l'HE.

    Peu de personnes non habituées à l'aromathérapie aiment d'emblée l'odeur des HE (sauf peut-être les agrumes). Souvent les gens disent "oh ça pue, oh ça sent fort!"
    Et je crois que peu de personnes habituées à l'aroma rejettent certaines odeurs.
    Quand on en a ressenti les bienfaits, on associe l'odeur à l'effet, c'est quasi automatique à cause de notre système limbique.

    Il faut vraiment un effet thérapeutique bénéfique pour cela. Après on a bien entendu nos préférences.

    Quant aux hydrolats, je regrette que peu de producteurs les chémotypent.
    On aurait ainsi une idée plus juste de ce qu'ils contiennent réellement et l'on pourrait s'affranchir des raccourcis entre effets des HE et ceux des HA correspondants ou simplement des effets liés au ressenti de l'auteur qui fait plus de l'olfacto ou de l'énergétique avec ce que ça a de très subjectif.

    Il me semble que seul Nugier du jardin des Nielles et des senteurs donne certains composants de certains HA.
    Exemple pour l'HA d'achillée millefeuilles (Camphre: 20%, Sabinène: 12%, Chamazulène: 10% )

    Pris sur le site de Simples pluriel :
    http://www.simplespluriel.com/produits.php

    Posté par michele le 08 août 2015 à 23:06
  • Oups pas fini...

    Je suis d'accord avec le fait qu'il faudrait pouvoir étudier les compositions chimiques pour savoir vraiment ce que l'on fait avec les HE.
    Je remarque d'ailleurs que la quasi totalité des ouvrages en français contiennent quelques pages très chimiques que j'imagine personne ne lit vraiment.

    Ce n'est ni facile ni agréable et cela ne devrait pourtant pas freiner la connaissance de quelques HE vraiment intéressantes et utiles à la maison.

    C'est la raison pour laquelle je ne fais personnellement pas confiance aux ouvrages et listes sur internet ou ailleurs qui contiennent 10- 15 HE à avoir à la maison dont certaines sont de vrais bazookas inutiles et délicats à manier.
    Je voudrais que Loulou et moi arrivions à faire ce message à 4 mains avec une très courte liste vraiment polyvalente et la plus facile possible sans trop de dangers.

    On y travaillera mais là je dois vraiment prendre DES vacances reposantes et pas folles de choses à faire obligatoirement. C'est pas gagné!
    ^_^

    Posté par michele le 08 août 2015 à 23:13
  • Non, non, non Michèle, moi j'adore les molécules. A tel point que j'ai eu en cadeau un livre de François Chartier "Papilles et molécules". Livre de recettes culinaires à partir des molécules des ingrédients : capotant comme livre. En tout cas, pour moi!!!
    Michèle, je partage complètement la courte liste, la plus sécuritaire possible, mais tout cela après tes vacances bien méritées après une année, disons le, assez "rock and roll" ^-^

    Posté par Loulou le 10 août 2015 à 18:11
  • Michèle, bonnes vacances bien méritées ☺
    et moi aussi j attends avec impatience votre article a toutes les deux .
    De plus j aimerais pouvoir faire une petite formation,pour mieux comprendre et savoir .

    Posté par Sylvie le 10 août 2015 à 19:30
  • Merci Michele pour ces compléments, notamment sur l'approche olfactive. J'essayerai d'être attentive à ça... Il y a tellement de courants de pensée dans ce domaine, c'est difficile de se faire sa propre religion. J'attends avec impatience votre article sur les 4 ou 5 essentielles. Je dois avancer sur mon défi, du coup pour les premières, comme je ne savais pas vraiment par où commencer, je me suis inspirée de votre idée. Mais, franchement, impossible pour moi de sélectionner des HE à la fois polyvalente, sans danger, non toxique et qui conviennent à toute la famille

    Bonnes vacances!

    Posté par Cécile (Louzou) le 11 août 2015 à 11:53
  • Michèle
    Je te rejoins complètement sur le fait que même si l'on aime pas l'odeur d'une HE on arrive à la "tolérer" du fait de ses bienfaits ! J'en ai fait l'expérience avec certaines (la lavande notamment que je n'apprécie pas vraiment .... ) et on peut même arriver à les apprécier au bout d'un certain temps ! Notre inconscient doit peser le pour et le contre entre l'aversion et les bienfaits et se dire que finalement les bienfaits priment !

    Par contre en ce qui concerne les chémotypes des hydrolats j'avais lu (mais je me souviens plus ou !!!! Faut que je cherche dans mes bouquins/dossiers) qu'en fait pour les hydrolats ça ne rentrait pas en ligne de compte ..... je me souviens avoir été surprise de cette affirmation pas très logique pour moi.
    (Notamment pour le romarin)

    Je te souhaite de très bonnes vacances RE-PO-SAN-TES ma belle !!!!!
    Bizz

    Posté par Pescalune le 11 août 2015 à 11:56
  • Vacances courtes et par épisodes, je reviens ^_^

    Posté par michele le 14 août 2015 à 14:30

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