Shampoing solide 2 en 1
J’apprécie beaucoup les shampoings solides, entre autres parce que je trouve cette façon de se laver les cheveux très ludique et pratique.
On peut également si on le désire les utiliser sous la douche pour se laver le corps.
Avec 100 g. de shampoing solide je peux faire beaucoup plus de shampoings qu’avec la même quantité de shampoing liquide ou crémeux, parce que je peux mieux gérer la quantité à mettre sur mes cheveux.
Dans ce shampoing solide, j’ai dosé mes tensioactifs en fonction de leur pH et en essayant d’utiliser la juste quantité, pour obtenir un shampoing solide qui mousse suffisamment pour laver sans agresser mes cheveux et mon cuir chevelu. J’envisage même de baisser encore les tensioactifs dans mon prochain shampoing solide, car j’ai remarqué que selon la formulation d’un produit lavant, le développement de la mousse est plus ou moins abondant.
La phase huileuse est importante, mais la mousse que dégage les tensioactifs permet de parfaitement rincer les beurres et les huiles. Mes cheveux de la racine aux pointes après rinçage, sont légers et nourris avec cette formule. Aucune sensation de cheveux lourds ou qui regraissent plus vite de toute la semaine.
Personnellement je veille surtout à ne pas surdoser le BTMS et le cetearyl alcool pour éviter d’avoir un shampoing solide trop dur qui aura du mal à fondre et à mousser.
Grâce au BTMS ce shampoing solide se comporte comme un 2 en 1 et il est inutile d’utiliser un après-shampoing.
J’ai choisi l’alcool cetearylique comme coémulsifiant car il est synergiste de mousse et qu’il fait bon ménage avec le BTMS qui en contient.
Grâce à l’ajout d’alcool cetearylique dans ma recette, j’ai baissé le dosage de BTMS pour réduire la quantité du conditionneur behentrimonium methosulfate. Je trouve suffisant le dosage de behentrimonium methosulfate que contient mon shampoing solide pour l’effet conditionneur sur mes cheveux.
J’ai déjà fait des shampoings solides avec de la lanoline et sans lanoline. J’ai remarqué un réel bénéfice de la lanoline dans les shampoings solides. J’ai constaté que l’ajout de lanoline me permet d’avoir des cheveux bien hydratés une fois secs, plus qu’avec la glycérine employée seule.
J’aime beaucoup la glycérine dans un produit lavant, car je trouve qu’elle améliore le pouvoir moussant des tensioactifs. Son avantage également, c’est que j’ai remarqué qu’elle donne une certaine élasticité à la pâte lors de la préparation, ce qui me permet d’avoir un shampoing solide que je peux utiliser jusqu’à la fin sans qu’il s’effrite ou se casse.
Recette :
Faire fondre au bain marie :
25 g. sodium coco sulfate
15 g. sodium cocoyl isethionate
20 g. beurre de cacao
5 g. beurre de karité
5 g. huile d’argan
3 g. huile de carthame
2 g. lanoline végétale
10 g. BTMS
5 g. alcool cetearylique
une pointe de couteau d’oxyde bleu ultramarine
Une fois les ingrédients ci-dessus fondus rajouter :
10 g. glycérine végétale
Après avoir fouetté quelques instants la glycérine dans la préparation rajouter :
30 ml. hydrolat de rose
Dès que l’hydrolat de rose est incorporé dans la préparation, fouetter jusqu’à l’obtention d’une pâte très homogène comme une pâte à choux.
Rajouter ensuite :
5 gouttes de vitamine E
5 gouttes d’EPP
5 gouttes de conservateur Naticide
15 gouttes d’huile essentielle de menthe
Bien fouetter la préparation et la sortir du bain marie.
Cette préparation doit être fouetté jusqu’à ce qu’elle refroidisse.
On peut mettre cette pâte dans des moules comme je l’ai fait, ou choisir de la pétrir à la main comme une pâte à modeler.
Je pense que la consistance pâte à modeler est due à la glycérine et à l’hydrolat.
Si la pâte a été coulée dans des moules, il vaut mieux les faire séjourner quelques heures au congélateur avant le démoulage.