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Potions et Chaudron | Recettes de cosmétiques naturels et bio, savons faits maison, aromathérapie
26 octobre 2008

Crème réparatrice au karité

          Décidément leur crème ne convient pas. Le parfum leur plaisait mais elle n'est pas assez nourrissante avec le froid qui arrive.

Je recommence donc avec mon ingrédient fétiche: le beurre de karité qui me semble très intéressant  pour toutes les peaux mais c'est un must pour les peaux sèches des enfants.

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Un guerrier féroce garde la crème    

 

           Celui que j'utilise cette fois-ci ne vient pas du Bénin comme d'habitude mais du Mali et nous a été offert à Venezia et moi sur un salon. Il est un poil plus odorant que celui dont j'ai l'habitude mais semble d'excellente qualité: étalement parfait, pénétration immédiate sans poisser.

Cette fois, je formule avec l'olivem 1000 (émulsifiant dont j'ai déjà parlé) ainsi qu'avec des cétyls esters comme épaississants.

 

          Pour accompagner le karité, j'avais écrit ma formule avec du coco fractionné et au moment de rassembler tous les ingrédients, force est de constater que je n'en ai plus. Mince alors, je l'aime bien dans les laits et les crèmes corporelles...

Je choisis donc une huile sans intérêt particulier, achetée juste par curiosité (il va falloir arrêter avec cette curiosité pousse à la dépense!) : l'huile végétale de pépins de pamplemousse.

Elle est différente de l'extrait de pépins de pamplemousse couramment utilisé comme soin traitant ou "conservateur" mais je n'ai pas d'informations particulières ni sur son extraction, ni sur sa composition exacte, ni sur ses propriétés, à part ce qu'en dit le fournisseur Gracefruit : c'est à dire les formules "bateau" caractérisant les huiles végétales.

          L'huile végétale de pépins de pamplemousse est jaune pâle, très fine avec une bonne pénétration sans film gras. Elle ne sent rien de particulier.

Elle est anti-oxydante, bonne pour les peaux sensibles et endommagées, riche en vitamine C.

C'est un sous-produit de l'industrie des jus de fruits. Elle serait donc produite de manière respectueuse et éthique puisque les pépins sont valorisés.

 

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Quelques ingrédients    

 

            La formule comporte entre autres:

- un peu de cire pour freiner la déshydratation. J'ai choisi la cire de candelilla qui est très dure et est une alternative intéressante à la cire d'abeille pour les végétariens.

- des huiles de pastel (Isatis tinctoria), de bourrache bio et de chanvre bio riches en acides gras essentiels que l'organisme ne peut pas synthétiser (omégas 3, 6 et 9).

Ce sont d'excellentes huiles pour les peaux sèches, eczémateuses et/ou vieillissantes qu'il faut impérativement introduire en 3è phase sans chauffer.

Elles ont été protégées dès l'achat par de l'anti-oxydant antiox-Cos et sont conservées au réfrigérateur.

 

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Gros plan en fin de fabrication

 

          Comme ces huiles sentent toutes les trois très fort, et qu'avec le beurre de karité, ça devient  "gore", je rajoute à la fin de la fabrication une huile essentielle que j'adore pour son odeur de bonbon bien chimique: l'HE d'Eriocéphalus punctulatus ou Camomille du Cap.

J'en ai trouvé au départ chez Aromantic qui semble ne plus en avoir puis chez Myrtea où je l'ai achetée en un ml avec beaucoup de regrets puisque je viens de mettre ce millilitre dans les 300g de crème que j'ai fabriqués!

C'est une huile que j'utilise comme les autres camomilles pour ses propriétés puissamment anti-inflammatoires. Elles sont donc utiles dans l'eczéma, les allergies et les dermatoses en général. Comme la camomille matricaire elle est bleutée grâce au chamazulène.

 

          Mon mélange odorant le plus réussi avec la camomille romaine a été : 15 gttes mandarine bio, 5 gttes lavande officinale bio, 5 gttes camomille noble.

La matricaire me semble bien plus difficile à marier malgré ses magnifiques propriétés réparatrices et apaisantes.

La camomille de Cap donne d'abord cette odeur surprise de bonbon rouge chimique puis devient très proche de la camomille noble.

L'une de mes bibles d'aromathérapie préférées la qualifie de "powder fruity fresh camomille-like", c'est dire...

 

Quelques infos sur la flore sud-africaine chez Venezia

Quelques information sur un site anglais spécialisé dans les camomilles


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La mise en flacon à travers l'entonnoir en inox désinfecté

 


Formule de la crème réparatrice au karité :

- Phase huileuse

7% HV de pépins de pamplemousse

5% Beurre de karité

4% olivem 1000

3% Cétyls esters

0.5% vitamine E

0.5% cire de candelilla


- Phase aqueuse

71% eau de source corse Georges (existe en bouteilles de 125ml très pratiques pour ne pas gaspiller)

3% glycérine végétale bio

1% poudre de miel

1% aloe vera concentré x 200

0.5% gomme xanthane


- Troisième phase

1% huile de bourrache bio

1% huile de pastel

1% huile de chanvre bio

0.5% conservateur


et 1ml d'HE d'Eriocephalus punctulatus pour 300g de crème.


Cette jolie crème vert très pâle peut être conditionnée en pot pour offrir pendant les vacances :

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ou en flacon pompe pour les loustics :

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Une formule simple de crème réparatrice au karité :

- 20/25% maximum de phase grasse:  avec entre autres 5% karité, 7% huile végétale fine comme le jojoba, 3% alcool cétylique ou cétyl esters, 0.5% cire végétale ou d'abeille et le reste en émulsifiant et vitamine E.

- 70/75% de phase aqueuse: eau de source, 3% glycérine, aloe vera, miel, silicium organique...

- 5% troisième phase: conservateur, 3% huiles fragiles réparatrices (bourrache, chanvre, onagre, rose musquée, inca inchi...), 0.5 à 1% HE de camomille et lavande.

Si vous avez du mal à formuler en fonction de votre émulsifiant, sonnez ici. Je reviendrai si je le connais.

 


          La crème  pénètre très vite en laissant la peau souple et discrètement parfumée, elle sent un peu le pétrole-chimique (comment ça c'est contradictoire ?!) tout de même mais mes fils adorent !

Il parait que c'est même mieux que la vanille/cacao dont ils se sont bien vite lassés. Heureusement que je n'en avais fabriqué que 200g.

On part la tester au bord de la mer dans le vent et le froid !

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24 octobre 2008

Les BIWILs en Récap'

BiwilLoulou  - Loulou: arachide
biwilBlue  - Blue: argan
biwilMich_le  - Michèle: pépin de raisins
biwilBlandine  - Blandine: karité
biwilCathou  - Cathou: olive
biwilZinette  - Zinette: nigelle
biwilDenva  - Denva: noisette
biwilVenezia  - Venezia: sésame
biwilKaf_e  - Ka fée: tournesol

biwilCatherine1biwilcatherine2  - Catherine: carthame
biwilAbracadabra  - Abracadabra: colza
biwilCrudy  - Crudité: tournesol
biwilNin8  - Nin-8: huile de lin
biwilEauderose  - Eau de rose: amandes douces
biwilThomaelle  - Thomaelle: jojoba
biwilBichon  - Bichon: soja
BiwilNansou  - Nansou: macadamia
BiwilMal_gria  - Malegria: inca inchi

22 octobre 2008

Clôture du défi Biwil

         Toutes les bonnes choses ont une fin et pour ce défi qui  m'a comblée de joie, je voulais toutes vous remercier :

- Les participantes toutes plus inventives les unes que les autres.

Le choix des huiles, des formes, des ingrédients est le reflet de notre diversité autour de cette activité jubilatoire qu'est le savon maison.

Tout est plié en deux semaines, vous êtes formidables !

On a à peine eu le temps de respirer entre chaque savon. Il m'a presque fallu un dictionnaire pour pouvoir exprimer à mots choisis mon étonnement et ma joie à vous lire.

J'espère que chacune viendra donner son avis sur le savon qu'elle aura reçu et que les envois se passeront bien.

 

- Les spectatrices, toutes plus belles les unes que les autres avec leurs robes de soie, leurs encouragements, leurs félicitations.

Certaines sont même allées doper leurs savonnières préférées sur leurs blogs respectifs d'après ce que j'ai pu lire.

 

- Mlk à la bouche de soie qui a tenu à faire un poème personnalisé pour chaque savon. Je sais qu'elle y a passé du temps et de la recherche sur les blogs des unes et des autres.

Elle ne fabrique pas encore de savons mais ce fut son défi biwil personnel : nous offrir des vers de soie !

 

          Bisous à tous et que ce blog continue à vivre de vos richesses cosmétiques !

 

 

21 octobre 2008

un biwil inca sa-griffe

Coucou tout le monde ! Je suis bien contente de me joindre à vous pour ce magnifique défi.

J'ai eu chaud... c'est mon tout premier savon et certaines savent à quel point il m'a été difficile de me lancer (voilà plus d'un an que, théoriquement, j'étais prête. Mais je trouvais toujours plein d'excuses...).

Avec ce superbe défi il était impossible de reculer et j'ai eu la chance de pouvoir compter sur la précieuse aide de notre Gentille Organisatrice, j'ai nommé l'experte et généreuse Michèle, qui m'a aidée de A à Z, avec des mails patients et détaillés, des encouragements sans cesse renouvellés, et un superbe pas à pas personnalisé.

 

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On comprendra aisément que j'ai choisi l'inca inchi, mon huile chouchou, petite merveille de mon Pérou d'adoption.

J'ai décidé de continuer sur cette voie et de réaliser un savon péruvien avec une infusion de griffe de chat, aussi appellée liane du Pérou. Tout comme l'inca inchi, l'uncaria tomentosa est une merveille de la biodiversité péruvienne, c'est une des plantes de la forêt amazonienne qui a le plus interessé l'OMS (après la quinine).

Sur le plan cosmétique elle a notamment des propriétés anti-inflammatoires, amincissantes et anti-âge. Elle colore l'eau d'un rouge-orangé très marqué qui n'a pas persisté dans le savon.

L'huile de coco utilisée dans mon biwil provient d'Iquitos, au coeur de la jungle péruvienne, c'est une huile merveilleusement odorante fabriquée artisalement par une association écologique de la ville, qui travaille étroitement avec les communautés natives.

 

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déco de graine de sacha inchi & de graines d'achiote
déco de huayruro (graine porte-bonheur) et de graines d'achiote

 

Ne sachant pas trop ce que donnerait une aussi forte proportion d'inca inchi, Michèle m'a recommandé d'introduire un peu d'acide lactique, elle m'a aussi recommandé un surgraissage à 5%, une réduction d'eau pour palier aux problèmes d'humidité et blinder la formule en Vitamine E pour éviter l'oxydation du sacha inchi, qui est une huile fragile.

L'inca inchi aurait un indice de saponification de 191.60, comparable à celui de l'huile de soja.

Je vous livre la formule élaborée par Michèle, que j'ai suivie à la lettre.

120g HV de coco
280g HV de sacha inchi

57g soude
100g infusion de griffe de chat
2g d'acide lactique
5 capsules de vit E

 

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Je crois bien qu'il s'agit d'un procédé à froid parce j'ai dissoud la soude avec une infusion congelée mise dans un bain d'eau glacée, avec des huiles à peine chauffées. La soude n'a pas beaucoup chauffé mais j'ai été très étonnée de voir qu'elle mettait du temps à se dissoudre, je croyais que cela allait être quasi instantané.

La trace (ou ce que j'ai pris pour la trace) est apparue presque tout de suite.

J'ai coulé dans des moules en sillicone et j'ai obtenu plus de savon que prévu car je n'avais considéré que le poids des huiles (erreur de débutante).

 

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Déco "tout pérou" avec inca inchi, huayruro, achiote et hercampuri (gentianella alborosea)

 

Ma biwilette choisira son favori ;)

20 octobre 2008

Biwil sous le signe du classicisme !

Coucou à toutes !

Ca y est ! J'ai enfin fait mon biwil ! Dès que je me suis inscrite, je savais quelle huile j'allais prendre : macadamia, qui est un des mes gros chouchous en cosméto !

Très vite j'ai eu l'idée de faire un savon pour aller avec une crème que je me fais souvent : rose-macadamia.

J'ai donc mis ma soude à fondre dans de l'hydrolat de rose (50 ml) et à la trace j'ai ajouté un peu de poudre de rose musquée pour un effet légèrement exfoliant :

biwil

En décoration, j'ai saupoudré un peu d'argile rose et appliqué un petit tampon papillon !

Voilà mon biwil ! Son odeur est très légère, on sent surtout l'huile de macadamia !

EDIT : pour répondre à Zinette, je viens de tester la mousse... IL n'y en a pas beaucoup ! PAR CONTRE, en frottant le savon, l'hydrolat ressort un peu plus !!!

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20 octobre 2008

So Biwil par Bichon

SO_BIWIL

Allé je me lance, depuis le temps que j'ai accès à ce blog, c'est la première fois que je poste, bouhhh!!

Mon biwil est à l'huile de soja, au lait d'amande et au jus de canneberges! Oui, et tout ça pour qu'il ressemble....à un bloc de foie gras, mdr!!!

pourquoi l'huile de soja? hé bien parce qu'au départ j'étais partie sur de l'huile de pépins de courge et qu'au moment de réunir mes matières premières....plus d'huile de pépins de courges, raaaahhhhh!!!! Alors Bichon a fait preuve de réactivité et à choisi l'huile de soja bio et a donc recalculé sa recette!

Et puis comme je suis devenue une adepte du lait d'amande (celui que l'on achète en bricks) et du jus de canneberges, je me suis dit pourquoi pas mélanger le premier à l'eau de la lessive et le second à la trace dans une partie de la pâte?

Ok, alors je me suis lancée comme ça!

30ml de lait d'amandes
20ml d'eau

3g de Lactate

Soude pour un surgraissage à 8%

140g d'huile de soja

60g d'huile de coco

TRACE:

10ml de jus de canneberges

Graines de pavot

Vitamine E

Dioxyde de titane

Le résultat? La trace a eu du mal à venir et le savon a eu bieeeeen du mal à sécher ma foi, environ deux jours pour démouler celui de la photo dans un moule silicone! Les autres sont encore dans leur moule, ça devrait être ok ce soir après un coup au congélo :))

Le jus de canneberge a fait virer la pâte au gris....bon ok...je n'ai pas cherché à batailler, je laisse tel quel pour voir comment ça va virer (j'avais pas prévu le coup du foie gras, lol!!)

Le reste est resté plutôt jaune en raison de la couleur de l'huile de soja!

Sous l'eau cela donne une mousse assez abondante, très douce et fine, un régal!!

Alors, qui n'en veut de mon So Biwil?????

(par contre je pense que je tenterai prochainement l'expérience avec l'huile de pépin de courges, Michèle tu m'as donné envie de continuer le défi, lol!!!)

18 octobre 2008

Mon biwil s'appelle Jojo

Eh oui, j'ai décidé de tester une huile que je n'ai encore jamais mis dans un savon : l'huile de jojoba !

Huile de coco 150g (30%)
Huile de jojoba 350g (70%)

Soude (pour un surgraissage à 7%) 47g
eau 150g

Il y a longtemps, catherine m'a envoyé un savon à l'eau de mer que j'avais adoré, j'ai donc décidé de saler mon eau (pourvu qu'il n'y ai pas un petit crabe de perdu dans mon sel de cuisine ! mdr) !
Alors, après une petite recherche googlesque j'apprends que l'eau de mer contient de 25 à 40g de sel par litre d'eau. J'ai donc rajouté 5g de sel fin dans mon eau avant ajout de la soude.

L'avantage aussi de saler l'eau, c'est que le mélange eau salée/soude monte bcp moins haut en température.

A la trace j'ai rajouté des billes de jojoba bleues et une fragrance violette.

Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est que la trace a été très longue à arriver, presque 10 min ! Je commençais à me demander si je n'avais pas fait une erreur dans mes pesées qd cette petite coquine est arrivée. Et une fois arrivée, la pâte à savon a durci très vite, ce qui fait que je n'ai pas pu mouler mes savons dans les moules que je voulais...

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En ce qui concerne la qualité de la mousse, je n'ai pas trop pu voir... 5 jours après la fabrication, il ne mousse quasiment pas... mais l'eau ici est très dure. Je pourrais mieux voir cet aspect de mon savon après la cure !

(Excusez moi si je ne réponds pas tout ce suite aux com, j'ai une panne d'internet, je poste cet article depuis chez mes parents)

17 octobre 2008

Coeur d'amande

Tout d'abord un grand Merci à Michèle d'avoir proposé le défi Biwil.

Au départ il n'y avait plus de place et puis Catherine s'est désistée et j'ai pu avoir une place et puis elle est revenue pour notre bonheur. Je suis fière de pouvoir partager cette expérience.

 

Voici donc l'histoire de mon savon Biwil.

Quand j'ai vu deux huiles à utiliser, j'ai tout de suite penser à l'huile d'amande douce mais je me demandais si elle était utilisée en cuisine parce que Michèle avait parlé d'huile alimentaire.

Et puis on a donné le feu vert pour d'autres huiles et beurres et je suis restée sur cette huile qui fait des savons si doux.

 

Ne pouvant utiliser du lait de chèvre que j'affectionne particulièrement dans les savons parce que le but était de faire un savon végétal à la base, j'ai cherché comment remplacer ce lait de chèvre.

Eau, mouais, depuis que j'ai goûté aux savons à base de lait de chèvre j'ai du mal à revenir à l'eau qui me parait bien simple avec du recul et beaucoup moins douce.

Alors dans quel breuvage vais-je pouvoir diluer ma soude ?  Je me suis souvenu que Tokaya utilisait des laits végétaux (et pis c'était autorisé aussi) parce qu'elle a des allergies alimentaires.

Et hop une tite recherche sur le net et je trouve comment faire des laits végétaux. Et je consulte la liste. Tiens, tiens un lait d'amande.

Mais j'ai lu aussi sur le forum des plaisirs que cela risquait d'accrocher les moules. Donc pas question pour moi de prendre de risque d'abimer mes moules tous neufs. Ca sera dans un moule en silicone ou en bois.

 

Je fais donc mon lait d'amandes et le laisse refroidir avant de le mettre au réfrigérateur, la suite étant prévue le lendemain soir.

Lait d'amandes : pour 50 g après cuisson

- 11 g de poudre d'amandes

- 55,6 g d'eau

 

Lait_d_amande

 

Je le filtre et il me reste la poudre d'amande. Et si je l'ajoutais à ma pâte à savon ? Mais qu'elles peuvent en être les propriétés dans un savon ? Je cours chercher mon livre "Délicieux savons" de Mélinda Coss, le seul livre que je possède, en français.

 

Propriétés des amandes en poudre :

"Les amandes possèdent des propriétés exfoliantes. Elles sont excellentes pour nettoyer les pores de la peau en profondeur.

1 cuillère à café pour 454 g suffisent pour rendre votre peau douce comme de la soie sans laisser de film gras. Notez que certaines personnes peuvent être allergiques aux amandes" (d'où ma question sur les allergies).

 

Oui oui ça sera un savon toutes amandes. Et si je poussais le vice de mettre des amandes effilées grillées au four, des amandes entières... Miam, un savon gourmand. 

Je cogite, je cogite et puis il faudrait peut être savoir si j'ai assez d'huile pour faire deux savons de 100 g. Je pèse mon huile. Mince, je n'en ai pas assez. Tant pis il y aura un savon de 100 g et puis le reste sera moulé dans de petits moules à glaçons. Comme ça je pourrai les tester.

Bon ben c'est râté pour mon décor d'amandes. Oui mais l'huile d'amande douce fait des savons clairs. Alors qu'est ce que je pourrais rajouter à mon savon pour lui donner un peu de couleur.

Des fleurs ? J'ai pas assez de surface pour que cela soit joli.

Le colorer ? Argile ? L'idée me plaît bien. J'ai dans l'idée d'utiliser un moule coeur et de le décorer de petits coeurs comme Michèle.

Oui mais... et si je foire mon décor ? J'ai pas assez d'huile pour en refaire. On va donc jouer la carte de la sécurité. 

Alors je cogite, je cogite. Poudre, poudre... poudre de cacao. Oui, oui ça va colorer et c'est végétal.

Alors ensuite comment je m'y prends. Marbrage (déjà fait), bi-couche (fait aussi) et si je faisais une incrustation de coeur chocolat dans mon coeur d'amande. Ca y est je tiens enfin mon idée. Alors il y a plus ka...


Première partie :

Réalisation du coeur chocolat (15 g) : ben oui quand j'avais dit que Michèle et moi étions dans les excès.

 

- huile de coco : 3,1 g (30%)

- huile d'amande douce : 7,3 g (70%)

lait d'amande : 3,1 g (30 %)

soude pour un surgraissage de 8%


Je réalise ma pâte à savon, je rajoute de la poudre de cacao jusqu'à ce que la pâte soit assez colorée et je moule dans mon moule à glaçons.

J'attends une journée et demie (c'est le week-end et je suis très occupée). Je surveille et je démoule. Je pourrais faire la suite dans l'après-midi du dimanche. (pas de photo à cause de ma voisine)

J'avais calculé au départ ma recette pour 100 g de pâte à savon et je devais ensuite refaire le calcul suivant mon restant d'huile d'amande douce.

Et puis ma voisine vient me rendre visite. On papote, on papote et j'en profite pour lui expliquer le principe de la saponification, oui mais en parlant j'oublie le recalcul et je prépare et pèse mes ingrédients comme initialement prévu et je suis ma recette à la lettre.

 

Deuxième partie : partie blanche (pour 100 g de pâte à savon)

Formule du savon Biwil Amande douce par Eau de Rose :

- Huile de coco : 20,8 g de coco (30 %)

- Huile d'amande douce : 48,5 g (70 %)

Lait d'amande : 20,8 g (30%)

soude à recalculer pour un surgraissage à 8 % 


Préparation de la pâte à savon au fouet à main (pour 100 g j'ai déjà utilisé le mixer et j'avais badigeonné ma cuisine) puis ajout de la poudre d'amande (en discutant j'ai mis la totalité au lieu de faire une règle de trois, j'espère que ça sera pas trop exfoliant).

Au stade mayonnaise, je coule dans mon moule coeur. J'attends un peu que celà épaississe encore un peu et j'enfonce le coeur chocolat. Je verse le reste de la pâte dans mon moule à glaçons et j'en oublie d'en colorer un deuxième.

 

Et maintenant après la prose, les photos et les commentaires :

Biwill_1

 

Hi, hi j'ai réussi à caser mes amandes !

Lundi matin : je jette un coup d'oeil à mon savon, grosse frayeur ! Quelque chose remonte à la surface, comme des perles d'huile (est-ça, la poudre d'amandes ?) et ça a l'air de laisser des traces comme de la graisse qui tâche.

Je pars au boulot en me disant qu'il y aura forcément un Biwil n°2 après réapprovisionnement d'huile dans la semaine.

Je rentre le soir et je regarde à nouveau, les tâches ont disparu et le savon a réabsorbé le surplus qu'il rejetait au départ.

Je surveille mardi matin puis mardi soir. Tout à l'air d'être rentré dans l'ordre et je décide de démouler après 48 h. Petit passage au congélateur quelques heures et quand je le sors il y a des goutelettes d'eau que j'essuye mais la partie chocolat bave un peu sur la partie blanche. J'aurais dû attendre une journée de plus car avant le passage au congélateur le savon accrochait un peu mais pas autant que je m'y attendais et mon moule est sauf.

 

Test

Biwil_2

Le savon mousse peu, la mousse est fine et le savon ne sent pas (à part le savon sans odeur) mais je m'y attendais un peu.

Je n'ai pas senti le côté exfoliant sur les mains. A tester donc grandeur nature.

Je ne sais pas si la poudre de cacao va déteindre sur la peau (pas pu tester à cause de ma voisine).

 

INS : 145
L'indice d'iode est de 72, ce qui veut dire qu'il va fondre comme neige au soleil. (pas de lactate de sodium pour durcir le savon, je n'en ai pas)

 

Alors kiki veut prendre mon coeur ?

17 octobre 2008

Biwil4 by Nin-8: sucre d'azuki

 

Un savon fouetté, à l'huile de lin adoucissante, émolliente et anti-inflammatoire, enrichi de farine d'azuki pour exfolier délicatement et de sucre rapadura… Avec infusion de gen maïcha et de riz, pour une note exotique et douce…


Le Biwil1 était évocateur.
Le Biwil2 comportait 20% de sucre, genre de défi.
Le Biwil3 était un défi aussi, puisque fouetté avec 70% d'huile.

Le Biwil4 devait être un genre de super-défi: un savon avec, comme ingrédient majoritaire, une huile avec un INS négatif, et fouetté, et plein de sucre, et, bien évidemment, évocateur…
Voilà comment est né le Biwil4.


Je voulais faire, au tout départ, un savon à l'huile et à la poudre de pastel. Impossible de trouver ni l'huile, ni son indice de saponification.
Qu'à cela ne tienne…

Mais à force d'essais ratés, j'ai commencé à déprimer un peu! Alors, je suis revenue à la source d'inspiration de toujours: les secrets de beauté des femmes japonaises.
Et Google.

J'abandonne très vite l'idée du saké au profit du thé… J'ai déjà fait un savon au saké, et je trouve que celui-ci n'avait rien apporté, du tout.
Donc, à J-1, je pèse mes huiles, et au frigo!
J'infuse mon riz et mon thé, et zou, au frigo! Je mouds mes azukis et passe mon sucre au tamis fin (j'aime pas les grains)…

Et je m'interroge sur la couleur: la poudre d'azuki est censée colorer le savon en rose, le thé en vert, le sucre, en beige et, enfin, l'huile de lin est jaune…
Je risque d'avoir une couleur douteuse!

M'enfin! J'aurais eu plus de matériel, j'aurais fait un fouetté à l'azuki, un transparent au thé et un classique au riz pour faire des marbrures rigolotes, mais on fait pas toujours ce qu'on veut, hein?

Peut-être que si j'avais un poil de charbon…
Bon, bref, donc, on en est là:


150 g d'huile de lin
65 g d'huile de coco
65 ml d'infusion
+4 g de sodium lactat
(oui, c'est de la triche, mais l'idée de faire un Biwil5 commence à m'enchanter moyen)

Environ 15 g de farine d'azuki et 20 g de sucre rapadura (cette odeur, j'adore!)
10 g de kaolin (à peu près), dilué dans 1 cs du liquide prévu pour la soude


La soude prévue pour un surgraissage à 10 %
et… un gros pot de confiture d'azuki au sucre rapadura (mais ça, c'est une autre histoire…)!

 

Donc, on dilue la soude et on attend que ça refroidisse.
Pendant ce temps, on fouette les huiles.
C'est un peu mou, jaune très clair, mais ça a l'air de prendre…

Je remets quand même au froid, la soude n'est pas prête.
Je travaillerais avec des huiles froides et une soude à température ambiante – en général, ça me réussit.

Je refouette un coup mes huiles, d'un beau jaune pâle, qui s'intensifie quand j'ajoute la soude!
Je verse le kaolin… et comme la trace dans ce cas est invisible, j'ajoute mon sucre et ma farine d'azuki après quelques minutes de batteur…
Un moment, j'ai eu un beige magnifique, moucheté de bordeaux…

C'est en moule, j'ai hâte! J+24: un beau beige moucheté, une odeur discrète, légèrement amère…

Il flotte, exfolie en douceur et fait une jolie mousse fine…
Je suis satisfaite, même si le doux parfum du sucre rapadura risque bien de disparaître le temps que ce savon ne finisse de sécher!

J'espère qu'il plaira à ma Biwilette!


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15 octobre 2008

Biwil Tournesol 2

 

Edit du 23/10/2008 : j'ai réalisé un 2ème savon Biwil (le Biwil Coton) que j'offrirai en plus à ma Biwilée/Biwilette.


Si cela vous intéresse j'en parle sur les Céphées.


 

BiwilCoton

 

__________________________________________________________________________

 

 

 

Voici ma contribution.

 

 

Comme je le disais j'ai eu la même idée que Ka Fée mais avec un résultat moins enthousiasmant...

 

 

 

Au départ je pensais utiliser de l’HV Sésame vierge et bio à l’odeur si caractéristique…

 

Puis j’ai pensé à une autre HV dont je ne dirai rien pour l’instant…

 

Cependant, vous m’avez drôlement mis la pression, après la déferlante d’articles biwils !

 

Je devais donc m’activer et utiliser ce que j’avais en stock et en quantité (70%) :

_ HV Olive vierge et bio => déjà fait à plusieurs reprises

_ BK => Blandine venait de nous présenter son oeuvre

_ HV Tournesol vierge et bio => encore jamais tenté à 70%... en plus je l’aime beaucoup dans les savons… et elle a une odeur que j’apprécie beaucoup, un peu « noisette/vanille »...

 

Ce serait donc l’huile de Tournesol vierge et bio !!!

 

Pour la couleur, j’ai choisi du jaune comme le soleil (fleur de tournesol oblige) => ocre jaune du Roussillon.

 

Qui dit « soleil », dit « rayons » => en route pour un marbré !

 

Tout en menant mes réflexions, je surfais sur des blogs anglophones et là je tombe sur un article du SoapBar qui montre une super technique de marbré et renvoie vers l’auteure de cette technique Lomond Soap.

 

Tout ça semble génial mais je simplifierais bien la technique…

 

Et là j’ai un flash-back : il y a quelques mois j’avais découvert une recette de marbré italien sur le blog culinaire de Minouchka et je m’étais promis de réutiliser cette technique pour un savon.

 

Trève de blabla voici la recette :

_ 206 gr HV Coco

_ 482 gr HV Tournesol

_ Eau de source pour la lessive

_ Ocre Jaune du Roussillon pour la moitié de la pâte

 

J’ai coupé ce soir mais c’est la cata : le savon était super mou (normal vu l'INS de l'HV Tournesol) et je n’ai utilisé ni lactate (par choix) ni cire (par respect du règlement) donc au moment de couper tout a « bavé »…

 

Et comme j’ai le « raté partageur » je vous poste une petite photo (ratée elle aussi) :-))))

BiwilTournesol2


15 octobre 2008

Biwil colza d'Abracadabra (photo ajoutée le 16/10)

Ça y est c'est mon tour !

Je regrette déjà d'avoir tant attendu avant de m'y mettre car ce que vous avez fait est ÉPOUSTOUFLANT. Ce défi est une idée de génie !!! J'arrive donc avec mon petit biwil colza, j'espère qu'il plaira à ma biwilette ;-)

Une fois l'huile choisie (j'hésitais entre colza et avocat), restait à imaginer le petit plus.
Direction le tiroir à ingrédients : pas d'hésitation, je flashe directement sur mon argile violette jamais utilisée, ni en cosméto, ni en savonnerie. Alors que pourrais-je marier à mon argile violette ? des fleurs de mauve pardi ! mais apparemment la mauve ne garde pas sa couleur avec la soude donc prudence.
Donc nous disions violet et .... jaune ben oui les 2 couleurs sont complémentaires, pas de problème, quelques pétales de calendula du jardin ensoleilleront mon savon.

Mais mais mais je me suis réjouie bien trop vite.
J'imaginais déjà mon savon jaune et violet (comme je suis naïve n'est-ce pas) mais j'avais omis une chose importante. Cette huile de colza bio, que j'utilise pour la première fois, est d'un très beau jaune, comme je le souhaitais. Seulement que se passe-t-il quand on mélange du jaune et du violet : je vous le donne en mille :  du marron !!!! pourtant au tout début, quand j'ai dilué mon argile dans ma pâte, j'ai obtenu un violet profond, mais quand j'ai ajouté mon petit mélange au restant de pâte, envolé le violet, pfffffffff !!!!
Au final on croirait un savon vanille-chocolat.

60g coco
140g colza bio
infusion de fleurs de mauve bio pour diluer la soude (surgras 8%)
soie bio

séparation de la pâte en 2 :
d'un côté : ajout d'argile violette
de l'autre : fleurs de calendula

tentative de swirl (mon premier essai)
ajout sur le dessus d'un bouton de fleur de mauve et qq pétales de calendula

Il n'est pas encore démoulé, je rajouterai une photo quand ce sera fait et je vous donnerai mon avis  en  même temps.
A bientôt.

Edit du 16/10/08 : une photo de mon biwil

IMG_8387

Ma biwilette choisira celui des 2 qu'elle préfère. Je viens de l'essayer : il sent l'infusion de mauve et fait de grosses bulles très aériennes. Je le trouve très doux. J'espère ne pas avoir manqué au réglement en ajoutant de la soie alors qu'on avait dit pas d'ingrédients d'origine animale, je n'y ai pas pensé sur l'instant, je suis désolée.

15 octobre 2008

Biwil "Carthame" de Catherine

Je ne veux pas être la dernière à poster et, malgré ma déception, je me décide à vous présenter mon pauvre savon râté...  mais je n'aurais pas le temps d'en refaire et je ne veux pas faire traîner ce merveilleux défi.

Mon idée première était de faire un savon à la nigelle, j'adore son odeur et la couleur qu'elle peut donner dans le savon, malheureusement, plus suffisamment d'huile dans mes placards, heureusement notre Zinette y a pensé !

J'ai donc fait un premier essai  avec Monoï de Tahiti (pour le coco) et huile de tamanu (j'étais certaine qu'il y aurait une odeur....) mais le résultat ne me plaisait pas, ni la couleur, ni l'odeur. De plus, j'ai réalisé que j'avais surgraissé le savon avec du monoï donc je dépassais les 30 % de coco.

J'ai eu envie d'un savon qui fasse penser aux vacances, un coquillage d'une belle couleur bleu, sentant le monoï.
J'ai donc utilisé de l'eau de mer pour dissoudre la soude, de l'huile de carthame (la seule disponible en quantité suffisante dans mes placards). J'espérais obtenir un joli bleu comme celui de Chabou
ici et j'ai infusé la totalité de mon huile avec de la racine d'orcanette (offerte par Chabou). La trace est arrivée si vite que j'ai dû remplir les moules avec une cuillère et voyez quelle couleur j'ai obtenue :

DSC01665







Chabou, ton orcanette est vraiment efficace !!!!

Le savon a vite durcit (sans lactacte) mais la mousse est.... BLEUE !

J'ai recommencé mon expérience, cette fois j'ai obtenu un joli bleu ; mon contentement a été de courte durée, le savon à pris une couleur non uniforme, avec des parties plus blanches.

J'ai donc essayé de refondre le tout avec juste un peu de Monoï car la teinte générale me plaisait bien ; catastrophe, vilain comme tout, mal moulé, trop mou....

Je n'ai pas voulu revoir mon idée de départ ni utiliser de lactacte puisque le premier était bien dur sans (vous dites que Catherine est têtue ? non c'est une idée !) en respectant les consignes données par Michèle.

Voici donc la dernière version, d'une couleur "pisseuse" qui sent légèrement le Monoï, qui mousse bien :

Pour 250 gr de savon :

- 30 % soit 75 gr d'huile de coco (dont 50 gr de Monoï et 15 gr d'huile de coco qui sent bon)
- 70 % soit 175 gr d'huile de carthame BIO

- Soude : 29 gr
- Eau de mer 60 gr

A la trace :
- 20 gr d'huile de carthame infusée à l'orcanette
(surgraissage 8%)
- 3 gélules de vitamine E (TOCO 500)

DSC01668DSC01669






Le savon a du mal à durcir....

Celle qui se dévouera pour poster derrière moi aura le choix de préférer le premier, si elle préfère "décorer" son aquarium, ou du second si elle n'a pas peur de recevoir un truc informe ou d'un tout autre que je pourrai faire sur commande....

Même si je suis déçue du résultat, j'ai pris beaucoup de plaisir à essayer de relever ce défi et je me régale de voir l'inventivité de chacune ainsi que de lire tous ces échanges.

Merci Michèle pour cette superbe idée et merci à toutes pour ce partage !

15 octobre 2008

Savon biwilesque par Ka fée

Après moultes réflexions, tâtonnements et deux essais j'ai enfin réussis à faire mon biwil.
Je voulais un savon en deux couleurs pour pouvoir faire un marbrage un peu spécial que j'avais vu dans un gâteau ICI.
J'avais été très inspiré mais je ne me voyais pas mettre ma pâte à savon à la cuillère, j'aurais pris le risque de voir mon savon se solidifier avant que je n'ai tout incorporé. Il me fallait donc une solution plus rapide. Et c'est au cours d'une de mes nuits de réflexion biwilesque (les nuits portent conseil parait il) que j'ai trouvé l'astuce.
J'ai donc utilisé un entonnoir, fixé avec des baguettes chinoises pour pouvoir couler mes deux couleurs l'une après l'autre.

entonnoir

J'ai donc préparée mon savon en le séparant en deux pour faire une partie blanche et une partie orange avec de l'ocre jaune et de l'ocre bordeaux.

2_teintes

Puis j'ai coulé ma pâte dans l'entonnoir l'une après l'autre pour faire mon marbrage.

p_te_coul_e

Et après à peine 24h voilà ce que ça m'a donné

carotte

Recette pour 500g d'huiles :

30% Huile de coco
70% Huile de tournesol
Soude avec un escompte de 10%
100g d'eau + 50g de lait de riz rajouté à la trace
8g de lactate de sodium
1 petite carotte
Ocre rouge et bordeaux

Un savon tout simple et très nature qui pour l'instant ne sent pas grand chose mais qui est déjà très doux.

Edit : J'ai complètement oublié de mentionner les 2 capsules de Vitamine E que j'ai mis par sécurité. Oui avec 70% d'HV de Tournesol et une carotte j'ai pris un gros risque j'avoue.
Et j'en profites pour rajouter une photo de mon biwil à la lumière du jour.


savon_biwil

14 octobre 2008

savon biwil bi-sésame de Venezia

Quand j’ai lu “un savon avec des huiles alimentaires”, c’est le mot alimentaire qui a fait tilt: je voulais faire un savon à croquer ou presque. J’ai donc cherché une huile qui permettrait des variations quasi culinaires… et si j’ai opté pour l’huile de sésame, dont j’apprécie par ailleurs les effets anti-dessèchement, c’est parce que j’ai pensé … purées de sésame, que je pourrais incorporer pour remplacer les huiles en surgraissage à la trace.

BIWIL, pour certaines ça a été “bibi”, “be cool”, … pour moi, c’est bicolore qui m’est venu à l’esprit. Je ne m’étais encore jamais lancée dans les savons bi-couches, c’était l’occasion. Je voulais du jaune et du noir (sésame doré et sésame noir) … si j’ai eu le sombre, la partie jaune a viré à l’orangé légèrement translucide, ce qui me rend insatisfaite. Ce qui ne me satisfait pas non plus, c’est que, malgré un choix d’ingrédients réputés pour fixer les parfums, le résultat final est très discret au nez. Les savons ont curieusement un parfum évanescent… de grenadine. Mais comme j’en ai assez de tergiverser: bien, pas bien, … tant pis, je me lance.

J’ai préparé pour chaque couleur des mélanges olfactifs et colorés différents

DSCN6011

Teintures de vanille et de safran au mastic

Pour le jaune:
-une teinture alcoolique de safran et de résine de mastic allongée à l’eau de fleur d’oranger (offerte par Mlk), le tout réduit et flambé avant emploi. 
-un mélange de fleurs de carthame (encore un cadeau de Mlk) et de  curcuma en poudre mixés et tamisés, ajouté à de la purée de sésame blanche et bio.
-un reste de macérat de vanille dans de l’huile de coco (on reste dans les deux huiles donc… )

DSCN6014
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En haut, poudre d'açai et flocons noir, en bas, purée de sésame et poudre de curcuma-carthame


Pour le noir:
-une teinture alcoolique de gousses de vanille broyées, filtrée et allongée à la l’eau de fleurs d’oranger, le tout réduit et flambé avant utilisation
-de la poudre d’açai, (le fruit très foncé d’un palmier amazonien aux vertus anti-oxydantes) déjà essayée avec succès sur un autre savon
- pour le sésame noir, je me suis souvenue d’un de mes achats expérimentaux dans une épicerie chinoise: des flocons déshydratés à base de sésame noir, riz noir et haricot noir, sucre, amidon et noix (à délayer dans l’eau pour obtenir un petit déjeuner d’un noir d’encre, fort consistant et pas si mauvais … )

DSCN6013

L'image sur la boite rend bien compte de la couleur du breuvage au sésame et haricots noirs

Pour l’eau de dissolution, j’ai préparé une infusion très corsée de fleurs de carthame et de poudre de curcuma dans de l’eau de fleur d’oranger.   

Ce qui donne:
(pour six savons d’un peu plus de 100g chacun):

150g huile de coco indienne (30%)
350g huile de sésame bio (70%)
6g acide lactique
71g soude
180g liquide dissolution à la fleur d’oranger

A la trace de la partie sombre:
5g flocons de purée de sésame noir (and co)+ 4 gélules de poudre d’açai
-15g de teinture de vanille réduite

A la trace de la partie orangée-que-j’aurais-voulue-jaune:
5g de macérat de vanille-coco
3g poudre de curcuma bio-fleurs de carthame
19g teinture de safran au mastic réduite
20g purée de sésame blanche et bio

J’ai procédé un peu au débotté


DSCN6016

Le mélange de la solution de soude et des huiles vient d'être fait

J’ai incorporé la solution de soude au mélange coco-sésame et j’ai tout de suite divisé la pâte avant la trace.

-Dans un tiers de la pâte, pour le noir, j’ai incorporé après une trace assez légère la teinture ainsi que l’açai mélangé aux flocons de purée sombre.  J’ai versé dans mes moules tronc-coniques pour avoir un chapeau sombre aux savons. 

Puis j’ai patienté… pas assez patiemment je crois. J’ai attendu 20mn avant d’attaquer le jaune. J’avais mélangé la purée de sésame à la poudre curcuma-carthame, je l’ai ajoutée après la trace ainsi que la teinture mastic-safran. Il y a eu une demi heure environ entre la première couche, encore très molle, et la deuxième; j’ai versé doucement, rien de sombre n’est remonté à la surface, j’étais ravie, je tenais à la calotte foncée.
Je suis passée à autre chose, notamment à la lecture des premiers biwil, c’était dimanche…  Toute guillerette, je suis allée contempler mes savons avant d’aller au lit et misère, tout avait me semblait-il, viré au grenat…



DSCN6022


J’ai démoulé le lendemain, ce n’était plus grenat, mais d’un orangé très safrané (j’aurais dû m’en douter, il y a du safran… ) qui devient peu à peu légèrement translucide. Il y a une calotte sombre, un peu irrégulière.
Je les appelerais volontiers mes mal aimés, les pauvres… je les aurais voulu jaune pâle et noir… ils sont orangé-anthracite.
La mousse est abondante et légère.

Je compte sur l'indulgence de sa destinataire, je l'espère moins à cheval que moi sur les couleurs…

14 octobre 2008

Biwil d'Automne par Denva

J'ai tout de suite été emballée par ce défi-échange que Michèle nous proposait : la simplicité du projet, sa créativité (un biwil c'est bien, mais un peu fade si on ne l'embellit pas d'une belle robe...), et le plaisir de partager cette expérience avec vous toutes.

Bref, je n'ai pas planché longtemps sur ce que je souhaitais faire : un savon gourmand et crémeux.

Exit les parfums, il me fallait donc une huile odorante...et la noisette s'est imposée à moi!

Un petit tour sur Soapcalc a confirmé mon choix, huile de noisette mêlée à la coco promettaient un savon très doux, une belle mousse, mais un peu mou tout de même. N'étant pas adepte de l'acide lactique, j'ai finalement opté pour un faible ajout de sel, me permettant un séchage plus rapide et une belle mousse. Pour encore plus de douceur, laits de noisette et de châtaigne.

Cela donne donc la formule suivante :

30% d'huile de Coco

70% d'huile de Noisette

Lait de noisette et châtaigne (j'ai utilisé la méthode de Reo : mixer le lait aux huiles et ajouter la solution de soude, je ne procède plus qu'avec cette méthode qui est géniale!)

Surgras à 12% selon soapcalc, 30% de liquide (1/3 d'eau pour diluer la soude, 2/3 de laits)

A la trace, 15g de sel, 2cs de lait de noisette et 2cs de lait de châtaigne.

Le tout saupoudré de farine de châtaigne, cannelle et muscade en poudre.

Et voilà la bête :

DSC00368

Il mousse bien, a une odeur sucrée et fine de noisette.

J'espère qu'il saura faire fondre sa destinataire! ;-)

14 octobre 2008

Biwil "Nigella Sativa" de Zinette

Alors, voilà, mon idée pour l'huile de nigelle était arrêté depuis le début du défi, quand j'ai lu Michèle lancer: coco + x, j'ai pensé tout de suite à la "nigella sativa"! J'aime beaucoup cette huile: merveilleuse, miraculeuse et son parfum ahhh! Il ressort dans le savon, si si!

<< C'est une graine qui vient d'Égypte, on l'appelle aussi le cumin noir, en anglais: black seed oil, elle est réputé pour "guérir tous les maux sauf la mort" (selon une tradition du prophète Moùhammed (s)). >>

En ce moment, je suis en plein dedans, j'en bois tous les matins à jeûn, je m'en tartine dans une crème anti-ride et mes boutons ont disparu, je me masse avec, bref faire un savon uniquement avec cette huile, je n'y jamais pensé, évidemment c'est une huile couteuse mais pour deux savons de 100 gr, on ne va pas lésiner.

Alors, la formule:

  • 140 gr d'huile vierge de Nigelle
  • 60 gr d'huile de coco
  • Vitamine E pure: 5 gouttes (édit de 17.21 H)
  • infusion de thé vert: 60 gr
  • soude: 27 gr (pour un surgras de 7%)
  • lactate de sodium: 4 gr (2%) je ne voulais mettre qu'1% mais ma main en a décidé autrement...
  • à la trace:
  • 1 cuil. à soupe de poudre de tépezcohuite
  • graine de nigelle pour le top

 

La suite en reportage photo:



soudediluedsthvert.jpg

 

Puis lorsque j'ai versé ma solution de soude (température ambiante) dans mes huiles (température ambiante), la trace apparaissait en même temps que je versais, donc en l'espace de quelques secondes.

(j'ai pensé que cela venait du fait que c'était une petite batch et c'est la première fois que je fais un savon de moins de 1 kilo!)

La trace rapide:

latracerapideavecflash.jpg

latracerapidesansflash.jpg

La réalité de la couleur se rapporte plus à la photo sans flash!

 

La pate à savon en moule:

enmoulessnigelle.jpg

 

avec rajout des graines de nigelle:

enmouleavecnigelle.jpg

 

Démoulé:

lesavondmoul.jpg

savoncoupen2.jpg

 

Hum, on sent bien le parfum de l'huile de nigelle:

miam.jpg

 

et pour le premier jour, je trouve que ça mousse bien:

amousse.jpg

 

Voilà, mon Biwil sera pour qui? En espérant de tout cœur qui plaira à ma Biwillette^^

(on s'invente de ces mots...)

 

 

14 octobre 2008

Mon Biwil COOL

Que je suis contente de pouvoir participer à ce défi, dans la cour des grandes!!! (en savonnerie)

Alors moi je l'ai apelle Cool car Coco + Olive = Cool

Sa formule magique respectueuse des consignes données et après grande cogitation car je ne suis pas une grande savonnière chevronnée!! :

Huile de Coco Bio 30% = 60g

Huile d'Olive bio 1ère pression 70% = 140g

Infusion d'anis vert 60 ml

Soude calculée selon The sage pour un surgraissage à 5%

Une cuillère d'argile blanche pour adoucir la teinte de l'anis vert et rendre le savon encore plus doux

à la trace huile d'amandon de pruneaux pour sa délicate odeur de frangipanier

2 capsules de Vit E

Verdict : Démoulés dès le lendemain, bien durs

Odeur très délicate de frangipane et coco

Mousse correcte

Douceur extême!!!

La suite en image : IMG_0658red_changeA qui dois je envoyer ce savon cool??? sachant qu'il doit encore sécher un petit peu....???

12 octobre 2008

Mon Biwil - BiBeurre - Karité par Blandine

Que je suis contente d'avoir pu participer à ce joli défi!

J'ai hésité entre deux versions Biwil, une avec de l'huile de pistache, une avec du beurre de karité brut.
J'ai eu peur que le savon soit mou avec de l'huile de pistache en si grande quantité, et ayant un bon stock de karité brut, je me suis plutôt orientée vers une version karité.

70% de beurre de karité dans un savon, cela ne pouvait que donner un savon très doux, crémeux. J'ai donc poussé jusqu'au bout l'idée de la douceur. J'ai choisi d'utiliser du lait d'avoine pour diluer ma soude, et j'ai ajouté une cuillère à café d'argile blanche, pour la couleur mais aussi pour le fini que l'argile apporte aux savons. Je le voulais bien blanc, bien lisse, sans odeur.

Pari presque gagné!

La trace est venue très vite, comme je m'en doutais. J'ai donc coulé dans mon moule, et attendu. Il y a eu une grosse phase de gel, qui a laissé une séquelle sur mes savons: un joli halo au centre. Finalement c'est plutôt une jolie surprise, ce halo me fait penser à une bulle.
J'ai démoulé et découpé au bout de 20 heures environ; le savon était extrêmement dur; cela a été un jeu d'enfant pour le découper!

Bilan:
- niveau couleur, donc, une petite surprise, mais qui finalement me plaît bien!
- pour l'odeur, je  le voulais complètement neutre, il embaume le karité. L'odeur n'est pas entêtante,discrète mais présente.
- pour la mousse, je m'attendais à une mousse petite, serrée et crémeuse. Le crémeux est au rendez vous, et j'ai obtenu finalement plus de mousse que prévu!

Je vous présente donc mon Biwil-Bibeurre:

DSCF2606

           Formule du savon Biwil Karité par Blandine:

- 70% beurre de karité brut soit 140g
- 30% huile de coco soit 60g
- lait d'avoine et soude selon le calculateur pour un taux de surgraissage  de 10%

- 2 gellules de vitamine E, une cuillère à café d'argile blanche.

12 octobre 2008

Biwil "pépins de raisin" de Michèle

          Pour ne pas que Nin-8 nous sorte encore un savon de derrière les fagots qui va me mettre la pression, je m'empresse de publier le premier que j'ai réalisé.
En le testant encore tout à l'heure, je le trouve très acceptable malgré son odeur inexistante.

          Il faudrait un jour lancer un défi sur la recherche d'odeur dans le savon sans huiles essentielles. C'est ce qui m'a semblé le plus difficile avec les deux savons que j'ai réalisés pour ce défi.

       
                L'idée de départ

       J'ai reçu en cadeau de la part de Mlk des feuilles de Bois d'Inde, nom local antillais, il me semble. Mais où les trouve t-elle toutes ces plantes?

feuilles_bois_d_inde__pimenta_racemosa_


          En plongeant mon nez dans l'enveloppe de papier kraft, j'ai effectué un délicieux voyage dans les cuisines de mon  enfance.
Ce sont des feuilles de Pimenta racemosa Myrtaceae, une espèce de laurier très odorant que l'on trouve dans toutes les maisons tropicales et qui sert de condiment de base en cuisine au même titre que l'oignon et l'ail.

Ces feuilles vous débanalisent une sauce en un rien de temps.


          Vous connaissez certainement son huile essentielle vendue sous le nom de Bay , Bay Saint Thomas, ou Bay rhum, magnifique odeur épicée et fruitée à la fois.
J'adore cette odeur que je trouve réchauffante et rassurante.

Elle est recommandée pour le cuir chevelu alors pourquoi ne pas en faire un shampooing en barre? Vu l'opulente chevelure que je porte, je ne suis pas vraiment emballée par les soins capillaires qui ne me font pas rêver mais je me lave tout de même la tête...

          Puis je me suis résignée à les cuisiner en attendant l'inspiration. J'ai donc réalisé une sauce tomate aux feuilles de bois d'Inde avec des épices, des aromates  et des graines. Délicieux!

Et puis j'ai lancé le Biwil au lieu de bosser:
Je suis coincée à l'ordinateur en ce moment...

Et puis j'ai voulu ranger le bordel désordre dans la cuisine que je squatte depuis trois semaines avec mes cosmétos. Même que certains râlent parce qu'ils ont soi-disant besoin de la table ronde...

J'ai donc replongé le nez dans l'enveloppe de papier kraft et mon cerveau est parti au quart de tour.

          J'ai lâché le rangement de la cuisine et voilà le résultat: Un savon aux 10 graines et au bois d'Inde.

biwil

C'est un télescopage cosméto-culinaire comme je les aime.

 

             Les préparatifs

        J'ai hésité à faire un macérat glycériné ou huileux, une teinture ou une infusion des feuilles. Je voulais en capter le maximum de parfum et comme il s'extrait facilement  à chaud en cuisine (mélange de gras et d'eau), j'ai tenté l'infusion d'abord.

infusion_feuiles_bois_d_inde

Sa couleur "vin rouge" trompeuse devrait aller parfaitement avec l'huile de pépins de raisins à laquelle je pense très peu en savonnerie.

Je n'ai pas tenté le macérat huileux à chaud mais j'y penserai si je ne mange pas toutes les feuilles.

Je voudrais incorporer des graines dans le savon. Et pour savoir comment se comporte l'huile de pépins de raisin saponifiée, il faudrait que je puisse la tester sans ajouts.


          Je décide donc de faire un savon en trois couches.

Voici les gribouillages sur le cahier de préparations:

cahier_savons

 

           La formule pour chaque couche

 

- 30% huile de coco extra vierge bio et si odorante: 150g

- 70% huile de pépins de raisins: 350g

Eau ou Infusion très corsée de feuilles de Pimenta racemosa en glaçons: 100ml (attention, c'est une réduction d'eau!)

Soude pour un surgras de 6%: 70g

2 capsules de vitamine E à 500mg et 5g de lactate de sodium

 

A la trace de l'une des couches: 10 graines (moutardes blanches et noires, fenouil sauvage ramassé au bord de la mer cet été, cumin, carvi, poivre noir bio et cardamome verte bio offerts par Venezia, baies roses, coriandre du jardin et aneth)


graines

 

             Je fabrique donc trois fois 500g d'huiles que je coule à trois heures d'intervalle:

- une couche avec l'infusion corsée de feuilles de Pimenta racemosa pour dissoudre la soude en espérant garder la couleur rouge dans le savon, l'une de mes éternelles quêtes.

Au contact de la soude, l'infusion rosit et se transforme en beige rosé très doux, finalement très joli.

biwil_3e_couche

 

- une couche blanche sans ajouts avec de l'eau pour dissoudre la soude.

biwil_2e_couche

 

- une couche blanche dans laquelle je rajoute une cuillère à soupe de graines pulvérisées grossièrement au mortier

graines_pulv_ris_es

biwil_1ere_couche

 

          J'espérais secrètement que les baies roses gardent leur couleur dans la pâte en écho au beige rosé de la couche à l'infusion.

Pour l'instant c'est presque gagné mais je ne suis pas sûre que ça perdure au cours du séchage qui a déjà fait foncer toutes les nuances.

 

       J'ai commencé à découper les barres très classiquement :

biwil_superpos_s

 

Prise d'une inspiration de dernière minute, j'ai eu envie de faire des tours rectangulaires que je trouve finalement bien plus jolies.

Comme ça, ma binôme biwil pourra choisir celui qui lui plait le mieux:

 

biwil_tour

         

          Ce savon a une mousse fine, assez peu dense (heureusement qu'il y a 30% d'huile de coco!) mais il est déjà doux puisque 70% d'huile poly-insaturée dans une formule, c'est vraiment top!

J'imagine que dans quelques semaines, il donnera tout son potentiel même s'il ne sent rien du tout! Bououuououh!

P.S. Quel vocabulaire ont ces savonnières:  bibi, pépin... Chapeau les filles !

12 octobre 2008

Bibi, le bibi de tous les biwils !

bibi2Il était une fois un tournoi auquel devaient assister moult dames en robes de soie dont on m'a dit qu'elles voulaient porter chapeau...
Biwil, bi-huiles, bi-colore, bi-odor...Bibibibi...Bibi quoi !

Même si Venezia, la tentation carthame fût forte...Je ne souhaitais pas avoir recours au lactate de sodium donc, j'ai croisé le contenu de mes placards et les résultats de Soapcalc en matière d'indice de dureté, avec une arrière-pensée de préciosité, de frivolité, un soupçon d'oriental aussi et...Je me suis arrêté sur l'argan !

C'est une grande première, je n'ai jamais mis d'argan dans un savon.
Je voulais utiliser mes moules demi-sphère pour la forme du chapeau et je me suis fait grillée par leur contenance, mes deux savons principaux font environ 85g chacun. Je verrais comment rétablir l'équilibre pour ma destinataire, en accompagnant le bibi d'un présent supplémentaire.

bibi1Donc :
60g d'huile de coco VVD au parfum de rocher coco
140g d'huile d'argan
Soude pour sugraissage à 8%.


Séparation de la pâte en deux parts :
1.Ajout d'argile rouge en pâte et d'une petite demi-cuillère à café de baume du Pérou sous sa forme résine, à la délicieuse odeur de vanille.
2.Ajout d'une grosse cuillère à soupe de lait de coco en poudre.

Tentative de tracé d'étoile avec une brochette en bambou.

Démoulage rapide pour pouvoir incruster une "pierre précieuse".
Aujourd'hui, 3 jours après, pose des plumes et essai de mousse.

Conclusions : Odeur un peu doucâtre mais très neutre, point de vanille à l'horizon, qui pourtant persiste sur les mains. Aspect très mat, très "tissu". Mousse peu abondante côté rouge, beaucoup plus si on savonne avec l'ensemble du savon. Je me suis sacrifiée, j'ai fait le test sans gants, c'est bon, j'ai toujours ma peau...

Evolution à suivre !


Je ne sais pas si j'ai relevé correctement le défi du Biwil mais j'ai chapeauté les élégantes !
A la suivante !
Lloulou...L'arachide ne me fait pas peur...Et du bleu, tu penses bien que je ne pouvais pas y résister...

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